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Quelle est l’utilité des dessous féminins qui s’affichent aujourd’hui tant sur les affiches que dans les magazines, enveloppant des corps de femmes parfaites? Pour beaucoup de femmes, les dessous sont achetés pour faire plaisir à l’autre, « l’homme ». Et pourtant, depuis la haute Antiquité, les femmes apparaissent toujours vêtues, cachant ces tissus qui dissimulent leur intimité. Le sous-vêtement féminin a donc une autre fonction que celle d’érotiser les corps. L’auteur, Muriel Barbier, s’appuyant sur une riche iconographie, explore trois aspects de la lingerie dans son rapport à la société, à l’intimité et à l’économie. Comment le sous-vêtement s’inscrit-il dans l’évolution de la femme? La lingerie féminine est-elle l’expression d’une nouvelle liberté, ou bien suit-elle seulement la transformation de nos moeurs s’adaptant à chaque époque à un modernisme renouvelé? Autant de questions traitées avec une rigueur scientifique et souvent avec humour. Le sous-vêtement méritait un grand ouvrage, même si aujourd’hui ces pièces d’étoffe sont de plus en plus petites.

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Les portraits, les nus et les natures mortes de Tamara de Lempicka (1898-1980) résument l’esprit Art déco et Jazz Age. Ils reflètent le style de vie élégant et hédoniste d’une élite fortunée et glamour dans le Paris de l’entre-deux-guerres. Combinant une formidable technique classique et des éléments empruntés au cubisme, Tamara de Lempicka représente à l’époque le summum de la modernité, tout en s’inspirant de grands maîtres portraitistes comme Bronzino et Ingres. Ce livre célèbre la beauté rationnelle de ses meilleurs travaux réalisés entre 1920 et 1930. Il retrace l’histoire de la vie extraordinaire de cette femme séductrice et talentueuse du début du siècle en Pologne et dans la Russie des tsars, ainsi que celle de ses années glorieuses à Paris et de ses longues années de déclin aux Etats-Unis jusqu’à sa redécouverte triomphante dans les années 70, lorsque ses portraits devenaient des icônes emblématiques mondialement connues.

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Longtemps considéré comme la simple toile de fond d'une oeuvre, le paysage a dépassé la peinture religieuse et la peinture d'histoire pour devenir un genre à part entière. Si, pour les artistes, la nature a longtemps servi d'exercice et de décors aux sujets, elle a finalement été étudiée et intégrée dans leurs oeuvres comme un témoignage de l'étude éclairée et scientifique du monde. Qu'il soit classique, romantique, impressionniste, post-impressionniste ou postmoderne, ce genre pictural ne cesse d'attirer les artistes qui y trouvent une source intarissable d'inspiration. Giorgione, les Bruegel, Le Lorrain, Poussin, Turner ou encore Constable, pour ne citer que les plus grands, sont autant de peintres paysagistes qui laissèrent une trace indélébile dans l'histoire de l'art. À travers cette étude, Émile Michel nous offre un panorama exceptionnel, du XVe siècle à nos jours, sur l'art et la manière de peindre le monde dans toute sa splendeur.

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À l’époque où l’expressionnisme abstrait, mode de peinture alors dominant, mettait l’accent sur l’expression dramatique à travers des coups de pinceaux audacieux et de larges compositions abstraites, les peintures du drapeau américain, des cibles, des nombres ou de l’alphabet réalisées par Jasper Johns apparurent comme une rupture radicale. Froids, silencieux et impassibles, ses sujets, soigneusement établis, étaient en effet bien loin des explosions émotionnelles alors en vogue. « Tout a commencé… avec mon tableau d’un drapeau américain. Mon choix de ce sujet fut stratégique, car je n’avais précisément pas à l’imaginer. C’est alors que je me suis focalisé sur ce genre de choses, comme les cibles par exemple, des choses familières. Cela m’a permis de concentrer ma réflexion sur d’autres niveaux. Par exemple, j’ai toujours pensé une peinture comme étant une surface, la peindre en une seule couleur rendait cela évident. Puis, j’ai décidé que regarder une peinture ne devait pas nécessiter une concentration spéciale comme, par exemple, assister à une messe. On devrait pouvoir regarder une peinture comme on regarde un radiateur. » Contrairement à la plupart des déclarations des artistes des années 1950, on ne retrouvait pas dans le discours de Johns les doutes et l’angoisse habituels, et sa sélection de thèmes avait l’air délibéré, sans désirs, ni liens affectifs. Cependant, aux yeux des artistes plus jeunes, après les excès de l’expressionnisme abstrait, son art était plus honnête, plus lucide que froid et dénué de sentiments. En choisissant des sujets facilement reconnaissables, Johns semblait rejeter la peinture abstraite. Cependant, les sujets eux-mêmes possédaient une caractéristique vitale de l’abstraction classique, leur planéité, les rendant indiscernables de la surface de la toile. Ce livre souligne comment le travail de Jasper Johns rendit obsolète la polarité entre l’abstraction et la représentation qui domina les débats de l’art moderne pendant des dizaines d’années, et comment son Œuvre ouvrit de nouvelles perspectives sur les relations de l’art et du monde. Cette analyse tente aussi de comprendre pourquoi, depuis sa première exposition à la Galerie Léo Castelli, à vingt-sept ans, il reste un des artistes majeurs de la scène artistique contemporaine.

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Les arts de l’Islam ne sont pas les arts d’une nation ni ceux d’un peuple, mais ceux d’une religion, l’Islam. Partis d’Arabie, ses croyants prosélytes surent conquérir, en quelques siècles, un territoire allant de l’océan Atlantique à l’océan Indien. Multiculturel et pluriethnique, cet art polymorphe et hautement spirituel, au sein duquel toute représentation de l’homme et de la divinité était exclue, développa des canons et des motifs riches et variés, d’une grande valeur décorative. Minutieux et inventifs, ses artistes adaptèrent leurs croyances en créant des chefs-d’oeuvre monumentaux tels la mosquée Al-Aqsa, à Jérusalem, le Taj Mahal, à Agra, ou l’Alhambra à Grenade, architectures dans lesquelles se retrouve la stylisation des motifs de la céramique musulmane. Vivant et coloré, l’art de l’Islam est le miroir de la richesse de ces peuples, dont le dénominateur commun est la croyance en une seule et même vérité : celle de l’absolue nécessité de créer des oeuvres dont la beauté doit égaler leur respect envers Dieu.

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Terre ancestrale, l'Inde possède une tradition artistique variée : son architecture, sa peinture, sa sculpture, sa calligraphie, ses mosaïques sont autant de médias artistiques qui soulignent la richesse culturelle, religieuse, et philosophique du pays. De l'hindouisme, avec son panthéon de dieux polymorphes, à l'Islam, avec son architecture stupéfiante et sa calligraphie très élaborée, l'art indien a développé des canons d'une grande variété. Riche d'images étonnantes, présentant tous les médias artistiques, et d'un texte écrit par un spécialiste de l'art indien, Vincent Arthur Smith, cet ouvrage offre au lecteur tous les chefs-d'oeuvre de l'Inde qui dessinent ce fascinant pays.

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« L'iconographie chrétienne, et surtout la représentation du Christ, se base dans la doctrine de l'Incarnation. Tout comme le théologien s'exprime par la pensée, l'iconographe, à travers son art, exprime la vérité vivante, la révélation appartenant à l'Église dans la forme des traditions. Bien plus qu'aucune autre image sacrée, l'icône du Christ „ non élaborée par la main de l'homme “ exprime le principe dogmatique de l'iconographie. » (Père Daniel Rousseau). Cet ouvrage analyse l'évolution des thématiques abordées par les peintres au début de la période byzantine, à travers la Principauté de Kiev jusqu'à sa conclusion sous l'Empire russe. Indépendamment des techniques et des matériaux utilisés comme le bois, l'or, la tempera ou des anciens canons de l'iconographie, la représentation de la sainteté révèle une nouvelle expression de l'humanité dans chaque ère de l'Histoire.

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Edward Hopper exprime avec poésie la solitude de l’homme face à cet american way of life qui se développe dans les années 1920. S’inspirant du cinéma par les prises de vue ou les attitudes des personnages, ses peintures reflètent et dénoncent l’aliénation de la culture de masse. Avec ses toiles aux couleurs froides, peuplées de personnages anonymes, l’œuvre d’Hopper symbolise aussi le reflet de la Grande Dépression. A travers des reproductions variées (gravures, aquarelles, huiles sur toile), l’auteur, par une analyse tant artistique que thématique, nous apporte un éclairage nouveau sur l’univers énigmatique et torturé de ce peintre majeur.

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Katsushika Hokusai est sans doute l’artiste japonais le plus connu en Occident, et ce, depuis le milieu du XIXe siècle. Reflet de l’expression artistique d’une civilisation isolée, les œuvres de Hokusai, qui furent parmi les premières en provenance du Japon à émerger en Europe, influencèrent particulièrement les peintres impressionnistes et post-impressionnistes, tels que Vincent van Gogh. Considéré de son vivant comme un maître de l’estampe Ukiyo-e, Hokusai fascine par la variété et l’étendue de son Œuvre. Son travail, de près de quatre-vingt-dix ans, est présenté ici dans toute son importance et sa diversité.

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Si l’âme est chrétienne, la beauté est grecque. Freud définit l’esthétisme comme une construction intellectuelle de paramètres personnels qui s’exprime en émotions sublimées. Avec la sculpture grecque, l’homme devient dieu, et les dieux font don de leur apparence à l’humanité. Défiant les lois de la gravité, les sculpteurs grecs découvrent les fragiles équilibres des formes, des espaces, et façonnent depuis plus de 2000 ans notre subconscient aux canons de l’éternelle beauté. Edmund von Mach, historien de l’art, revient sur cette épopée qui conduit la main de l’homme à transformer le marbre en oeuvre d’art, et l’Art en besoin substantiel de la pérennité des civilisations. Cet ouvrage étudie la sculpture grecque entre le VIIe et le Ier siècle avant J.-C., en s’appuyant sur une riche iconographie, mise en scène sur un texte érudit mais accessible à tous.