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Berceau de l'art de l'Extrême-Orient, la Chine a toujours fasciné l'Occident, ses penseurs, ses savants autant que ses artistes. Raffinée et mystérieuse, elle ne cesse depuis 10 000 ans de développer ses arts avec un talent inégalé qui assura très tôt sa suprématie artistique. Admirées et copiées par tous, ses peintures et ses porcelaines sont aujourd'hui les marques intemporelles d'un passé somptueux qui continue à éblouir les voyageurs du monde entier. Abordant l'architecture, la sculpture, la peinture, mais aussi la céramique et le bronze, cet ouvrage offre un panorama complet de l'art chinois, de ses origines jusqu'à la chute de l'Empire en 1911.

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L’ouvrage a pour ambition de décrire les différentes représentations de la sculpture Cham du VIIe au XVe siècle approximativement. Principalement en pierre (grès), mais aussi en or, en argent et en bronze, ces oeuvres profondément originales illustrent la mythologie indienne dans le puissant royaume de Champa qui exista sur une grande partie du territoire actuel du Vietnam, avant d’être détruit progressivement par l’irrésistible descente vers le Sud (« Nam Tiên ») des Vietnamiens, à partir de leur foyer de la région du Fleuve Rouge. Cet ouvrage présente des objets, venant tous de collections privées, très souvent inédits. Les différents styles de sculpture sont explorés, commentés et décrits.

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Le Caravage (Michelangelo Merisi) (Caravaggio, 1571 – Porto Ercole, 1610) Après avoir séjourné à Milan durant son apprentissage, Michelangelo Merisi arriva à Rome en 1592. Là, il commença à peindre en faisant preuve de réalisme et de psychologie dans la représentation de ses modèles. Le Caravage était aussi versatile dans sa peinture que dans sa vie. Lorsqu'il répondait à de prestigieuses commandes de l'Eglise, son style dramatique et son réalisme étaient considérés comme inacceptables. Le clair-obscur existait bien avant que le Caravage n'arrive sur scène, mais ce fut lui qui établit définitivement cette technique, obscurcissant les ombres et rivant son sujet à la toile par un rayon de lumière aveuglant. Son influence fut immense, et se propagea d'abord grâce à ses disciples plus ou moins directs. Célèbre de son vivant, le Caravage exerça une immense influence sur l'art baroque. Les écoles génoise et napolitaine s'inspirèrent de son style, et le grand développement de la peinture espagnole au XVIIe siècle était en liaison directe avec ces écoles. Dans les générations ultérieures, les peintres les plus doués oscillèrent toujours entre la vision du Caravage et celle de Carracci.

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Canaletto (Giovanni Antonio Canal) (Venise, 1697 – 1768) Comme son père, il commença sa carrière comme peintre de décors de théâtre. Influencé par Giovanni Panini, il se spécialisa dans les vedute (vues) de Venise, sa ville natale. Les violents contrastes entre ombre et lumière sont typiques de cet artiste. Et, si certaines de ses vues sont d'un intérêt purement topographique, certaines décrivent des sujets festifs ou solennels. Il publia aussi, grâce à John Smith, son agent, une série de gravures de cappricci. Il trouvait ses principaux acheteurs dans l'aristocratie britannique car ses vues leur rappelaient leur Grand Tour. Dans ses peintures, la perspective géométrique et les couleurs ont une fonction structurante. Canaletto passa dix ans en Angleterre. John Smith vendit des oeuvres de Canaletto à George III, créant ainsi la collection royale de Canaletto. Ses plus grandes oeuvres influencèrent la peinture de paysage du XIXe siècle.

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Pieter Bruegel, l'Ancien (près de Breda, 1525 – Bruxelles, 1569) Pieter Bruegel fut le premier membre important d'une famille d'artistes, actifs durant quatre générations. D'abord dessinateur avant de devenir peintre, il peignit des thèmes religieux, comme la Tour de Babel, avec des couleurs extrêmement vives. Influencé par Jérôme Bosch, il s'attela à de vastes scènes complexes décrivant la vie paysanne et des allégories bibliques ou spirituelles, souvent peuplées de sujets plongés dans des actions très variées. Pourtant, ces scènes ont en commun une intégrité informelle et un certain humour. A travers son oeuvre, il introduisit un nouvel esprit d'humanité. Ami des humanistes, Bruegel composa de véritables paysages philosophiques au coeur desquels l'Homme accepte passivement son destin, prisonnier du temps qui passe.

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Sandro Botticelli (Alessandro di Mariano Filipepi) (Florence, 1445 – 1510) Botticelli était le fils d'un citoyen jouissant d'une situation confortable, et avait été «instruit dans toutes les choses que les enfants doivent habituellement savoir avant de choisir une vocation ». Mais il refusa de consacrer son attention à la lecture, l'écriture et le calcul, poursuit Vasari, de sorte que son père, désespérant de le voir un jour à l'école, le plaça en apprentissage auprès de l'orfèvre Botticello, d'où le nom qui est passé à la postérité. Mais Sandro, jeune garçon à l'air entêté, doté de grands yeux calmes et scrutateurs et d'une tignasse blonde – il s'est représenté lui-même sur le côté gauche de L'Adoration des Mages – voulait bien devenir peintre, et il fut donc placé auprès du moine carmélite Fra Filippo Lippi. Comme de nombreux artistes de son temps, satisfait de la joie que lui procurait la peinture, il se tourna vers l'étude de la beauté et du caractère de l'homme, plutôt que vers les thèmes religieux. Ainsi, Sandro fit des progrès rapides, aimant son professeur et, plus tard, le fils de celui-ci, Filippino Lippi, auquel il apprit à peindre. Mais le réalisme du maître le toucha à peine, car Sandro était un rêveur et un poète. Botticelli n'est pas un peintre de faits, mais d'idées ; ses tableaux ne sont pas tant des représentations d'objets que des agencements de motifs et de formes. Ses couleurs ne sont pas riches et proches de la vie, mais subordonnées à la forme, et elles sont souvent des nuances plus que de vraies couleurs. En réalité, il s'intéresse aux possibilités abstraites de son art, et ses personnages n'occupent pas de place bien définie dans l'espace : ils n'attirent pas notre oeil par leur volume, mais suggèrent plutôt un motif ornemental plat. De même, les lignes qui entourent les personnages sont choisies pour leur fonction première, décorative. On a dit que Botticelli, «bien qu'étant un piètre anatomiste, était l'un des plus grands dessinateurs de la Renaissance ». Comme exemple d'anatomie erronée, nous pouvons citer la manière improbable dont la tête de la Madone est reliée à son cou, ou encore toutes les articulations approximatives et les membres difformes que l'on trouve dans les tableaux de Botticelli. Pourtant, son talent de dessinateur fut reconnu, car il donna à la «ligne » non seulement une beauté intrinsèque, mais également un sens. Autrement dit, en langage mathématique, il réduisit le mouvement de la figure à la somme de ses facteurs élémentaires, à ses plus simples formes d'expression. Il combina ensuite ces diverses formes en une figure qui, à travers ses lignes rythmiques et harmoniques, projette sur notre imagination les sentiments poétiques qui animaient l'artiste lui-même. Ce pouvoir de faire compter chaque ligne, à la fois par son sens et par sa beauté, distingue les grands maîtres du dessin de la grande majorité des artistes, utilisant la ligne avant tout comme un outil nécessaire à la représentation des objets concrets.

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Hieronymus Bosch (S’Hertogenbosch, 1450 – 1516) Né au milieu du XVe siècle, Jérôme Bosch fait l'expérience d'un monde pris dans les luttes religieuses, où les valeurs médiévales traditionnelles commencent à s'effondrer. Les travaux du peintre sont autant de visions de cette décrépitude morale de l'homme qui se détourne des enseignements du Christ. Autour de ces thèmes, Bosch compose des scènes d'où surgissent de nombreuses figures monstrueuses, difformes et effrayantes.

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Pierre Bonnard était le chef d’un groupe de peintres post-impressionnistes. Ils se nommèrent eux-mêmes les Nabis, du mot hébreux signifiant ‘prophète’. Bonnard, Vuillard, Roussel, Denis, les plus illustres des Nabis, ont révolutionné l’esprit des techniques décoratives durant l’une des époques les plus riches de la peinture française. Influencés par Odilon Redon, Puvis de Chavannes, l’imagerie populaire ou les estampes japonaises, ces post-impressionnistes furent avant tout un groupe d’amis fréquentat les mêmes milieux culturels. L’individualisme croissant de leurs créations ébranla souvent l’unité du groupe. Bien que liés par une même philosophie, leurs oeuvres divergeaient nettement. Cet ouvrage permet de les comparer et de les mettre en perspective les unes avec les autres. Les oeuvres présentées dans cet ouvrage offrent une palette d’expressions merveilleusement poétiques : candide chez Bonnard, ornementale et mystérieuse chez Vuillard, doucement rêveuse chez Denis, âpre jusqu’à l’amertume chez Valloton, l’auteur nous fait partager la vie intime des artistes jusqu’à la source profonde de leurs dons créatifs.

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Figure majeure du mouvement romantique, le britannique William Blake (1757-1827) fut à la fois peintre, dessinateur, graveur et poète. L’artiste s’attachant à illustrer lui-même son Œuvre littéraire, les textes de Blake se développent suivant les lignes de ses gravures et dessins hallucinés, et deviennent, dès lors, de véritables enluminures. Inspiré des thèmes bibliques et prophétiques (Proverbes de l’Enfer, L’Évangile éternel, Les Portes du Paradis, etc.), l’art de Blake mélange subtilement la modernité de son époque et de la révolution romantique au classicisme des thèmes qu’il explore. Doté d’un imaginaire et d’une originalité sans égal, l’artiste joua de la diversité des médiums afin d’extérioriser, au mieux, les démons qui le hantaient et de plonger, ainsi, le spectateur ou le lecteur dans une profonde mélancolie. C’est toute la vie et l’art de cet artiste incontournable, qu’Osbert Burdett met en lumière au fil des pages de cette monographie.

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En 1946, le monde découvrait un atoll des îles Marshall : Bikini. En 1947, le couturier français Louis Réard s'emparait de ce nom pour en faire un vêtement de bain pour les femmes. Rompant avec des décennies de conformisme, M. Réard choisissait de dénuder leur corps pour mieux l'habiller, de quelques morceaux d'étoffe. En adoptant le bikini sur les plages, les femmes sont amenées à porter un nouveau regard sur elles-mêmes. Bien plus qu'un costume de bain, le bikini participe, dans les années 70, à la révolution sexuelle et aux modifications comportementales dans les relations entre hommes et femmes. Ce livre décrypte, à travers l'histoire du bikini, l'évolution de la femme, qui assume désormais son corps et revendique l'égalité des sexes. À travers une iconographie très riche, recueillie chez les grands créateurs, ce sont plus de cinquante années de l'histoire féminine qui s'égrènent tout au long de cet ouvrage.