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Cet ouvrage est l’occasion d’expliquer et de célébrer la richesse de ces églises et cathédrales qui occupant une place majeure au sein de l’architecture médiévale occidentale. Le style gothique anglais s’est développé un peu plus tardivement qu’en France et a rapidement élaboré des codes architecturaux et ornementaux différents. L’auteur, John Shannon Hendrix, divise ici le gothique anglais en quatre grandes phases : le gothique primaire, le gothique décoré, le gothique curvilinéaire et le gothique perpendiculaire. De nombreuses photographies des témoignages architecturaux les plus frappants permettent d’envisager dans sa totalité l’originalité du gothique anglais : à Canterbury, Wells, Lincoln, York ou encore Salisbury. L’architecture gothique anglaise est une architecture poétique, s’adressant à la fois aux sens et à la spiritualité.John Shannon Hendrix est professeur d’histoire de l’art et d’architecture à la Rhode Island School of Design et à l’Université Roger Williams. Il exerce aussi au sein de l’Université de Lincoln en Grande-Bretagne. Il a rédigé de nombreux ouvrages sur l’architecture, l’esthétique, la philosophie et la psychanalyse, notamment Architecture as Cosmology: Lincoln Cathedral and English Gothic Architecture, publié en 2011.

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William Hogarth a rédigé son Analyse de la Beauté en 1753, dans le contexte des Lumières. À travers ce texte captivant, il s'attarde sur une définition de la notion de beauté en peinture. Affirmant qu'elle est intrinsèquement liée à l'usage de la ligne serpentine dans les compositions picturales, il baptise cette dernière «ligne de la beauté». Son essai est consacré à une étude de la composition des toiles, dépendant d'une utilisation correcte des lignes picturales, de la lumière, de la couleur et des attitudes des personnages. Ces concepts intemporels ont été appliqués par de nombreux artistes au fil des siècles. Des toiles de toutes périodes ont été choisies afin d'appuyer cette démonstration. Elles permettent d'explorer les différentes expressions de la beauté en matière de peinture.

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L'école de peinture britannique a été officiellement reconnue au début du XVIIIe siècle grâce au travail du peintre William Hogarth. Elle regroupe des oeuvres des plus grands artistes britanniques tels que Thomas Gainsborough, Joseph Mallord William Turner, John Constable, Edward Burne-Jones ou encore Dante Gabriel Rossetti. Cette peinture est présentée grâce à un texte unique en son genre publié en 1882 : une étude française de l'art pictural anglais. Homme de grande culture, historien d'art et inspecteur des Beaux-Arts, Ernest Chesneau présente les débuts de cette école qui excelle dans l'art du portrait et du paysage, rappelle la maestria anglaise en matière d'aquarelle et n'oublie pas d'insister sur les préraphaélites.

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Figure emblématique du début du XXe siècle, Paul Klee a participé aux mouvements expansifs d'avant-garde en Allemagne et en Suisse. Adhérant aux mouvements du Blaue Reiter (Le Cavalier bleu), puis du Surréalisme à la fin des années 1930, et enfin du Bauhaus où il enseigna plusieurs années, il a essayé de capturer la nature organique et harmonique de la peinture en faisant appel à d'autres formes d'expression artistique telles que la poésie, la littérature et surtout la musique. Bien qu'il ait collaboré avec des artistes comme August Macke et Alexeï von Jawlensky, son associé le plus célèbre reste l'expressionniste abstrait Wassily Kandinsky. Cette monographie de Eric Shanes, qui a aussi écrit sur Andy Warhol et Constantin Brancusi, invite le lecteur à découvrir au travers d'une sélection de ses oeuvres majeures, la carrière artistique de ce «peintre-poète» irremplaçable.

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Au cours de l'histoire, nombreuses sont les guerres qui changèrent le paysage politique et culturel du monde. Source de bouleversements, de destructions et de violences, elles contribuèrent néanmoins à l'évolution de la création artistique. En effet, malgré les événements traumatisants qu'elles engendrent, les guerres inspirent les artistes depuis toujours. Ces derniers immortalisent ces moments dramatiques en des oeuvres qui sont autant de précieux témoignages pour toutes les générations. Ce livre offre au lecteur les illustrations des batailles les plus connues et autres scènes de guerre. Composé de textes d'écrivains célèbres, cet ouvrage s'accompagne, en outre, du texte de référence de Sun Tzu, stratège militaire légendaire de Chine. De l'antique Gaulois agonisant au Guernica de Picasso, ce livre propose un panorama captivant des oeuvres inspirées par les guerres qui façonnèrent l'humanité.

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Si la sensualité avait un nom, elle s’appellerait sans doute Utamaro. Soulignant avec délicatesse le jardin des plaisirs que fut un temps Édo, Utamaro, par la richesse des étoffes, les longs cous de cygnes féminins, les regards énigmatiques, évoque en quelques traits la volupté de tout l’Orient. Et si certaines scènes trahissent pudiquement les jeux amoureux, nombre de ses shungas sont univoques rappelant, dès lors, que l’amour au Japon est avant tout érotique. Puis, s’éloignant un temps de ces joies citadines, il explora avec autant de simplicité la sobriété de la nature : neige crépusculaire, lune évanescente… La finesse de sa touche révèle en quelques traits tout le raffinement de l’apprentissage de l’école Kano. Edmond de Goncourt en sublimant l’art de ce maître japonais nous ouvre les portes d’un art dont les codes et les nuances échappent à notre regard. Cet ouvrage initiatique, par ses magnifiques estampes, nous invite dans ce magnifique jardin d’Aphrodite à découvrir, ou à redécouvrir, l’art japonais.

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Joseph Mallord William Turner (Londres, 1775 – 1851) A 15 ans, Turner exposait déjà une Vue de Lambeth. Il acquit très tôt la réputation d'un aquarelliste extrêmement habile. Disciple de Girtin et de Cozens, il montra par son choix et la façon de présenter ses thèmes une imagination pittoresque qui semblait le destiner à une brillante carrière d'illustrateur. Il voyagea, d'abord dans son pays natal et puis, à plusieurs occasions, en France, dans la vallée du Rhin, en Suisse et en Italie. Son intérêt commença toutefois à dépasser le cadre de l'illustration : l'idéal du paysage lyrique, dominant et inspirateur, se faisait jour, même dans des oeuvres où nous sommes tentés de ne voir rien d'autre qu'une imagination pittoresque. Son choix d'un unique maître du passé est éloquent, étudiant en profondeur toutes les toiles du Lorrain qu'il put trouver en Angleterre, les copiant et les imitant avec une extraordinaire perfection. Il ne se départit jamais de son culte pour le grand peintre. Il voulut que son Lever du soleil à travers la vapeur soit placé à la National Gallery aux côtés de deux chefs-d'oeuvre du Lorrain ; et c'est là que nous pouvons les y voir et juger du bien-fondé de ce fier et splendide hommage. Ce n'est qu'en 1819 que Turner se rendit en Italie, pour y retourner en 1829 et 1840. Sans aucun doute, Turner y ressentit des émotions et y trouva des sujets de rêverie qu'il transcrivit plus tard, dans les termes de son propre génie, en symphonies de lumière et de couleurs. La logique de la raison ne compte pas aux yeux de cette imagination nordique. Mais aucun Latin n'aurait possédé cette autre logique, monstrueuse à son goût, propre à l'Anglais consumé par un rêve solitaire et royal, indéfinissable et plein de merveilles, qui lui permettait d'abolir les frontières entre la vie (même la sienne) et les images qu'il créait. Le rêve du Latin, qu'il soit vénitien ou français, est un rêve de bonheur, à la fois héroïque et humain. L'ardeur y est tempérée par la mélancolie, et l'ombre y lutte avec la lumière. La mélancolie, même sous la forme où elle apparaît dans la création énigmatique et profonde d'Albrecht Dürer, n'a pas sa place dans le monde féerique et changeant de Turner : quelle place aurait-elle dans un rêve cosmique ? L'humanité est absente, sauf peut-être sous la forme de personnages de théâtre que nous regardons à peine. Une peinture de Turner nous fascine, et pourtant nous ne pensons à rien de précis, rien d'humain ; seulement à des couleurs inoubliables et aux spectres qui hantent nos imaginations. En réalité, l'humanité ne l'inspire que lorsqu'elle est liée à l'idée de mort, mais d'une mort étrange, une dissolution lyrique – comme le finale d'un opéra.

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Installés avec fracas dans l'après-guerre de 1914-1918, les surréalistes déclarèrent la révolution de la pensée, de la création et réclamèrent une rupture entre le monde d'hier et celui qui était à reconstruire. Ce refus de l'intégration à une société bourgeoise était également un leitmotiv du mouvement Dada, qui fit dire à André Breton que le dadaïsme était " une machine qui fonctionnait à toute vapeur, mais ne voyait pas comment elle continuerait de s'alimenter ", car il n'avait su fournir de nouvelles perspectives. C'est de cette constatation que naquit le surréalisme. Les surréalistes collaborèrent souvent avec les dadaïstes dans des nébuleuses intellectuelles où l'exclusion était souvent devenue règle de gouvernement. Décrivant les surréalistes comme une force d'opposition absolue, l'auteur apporte ici une approche originale du mouvement. Entre provocation et révolution culturelle, les surréalistes ne seraient-ils pas avant tout le produit de l'individualisme créatif de cette période chahutée par l'histoire?

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Si à une certaine époque la mode masculine, et celle des sous-vêtements en particulier, était réservée à une élite, elle tend aujourd’hui à se démocratiser, preuve manifeste de l’évolution de notre société. L’esthétisme du corps tant prisé par les Grecs semble retrouver une place prépondérante dans l’univers masculin. Miroir de l’évolution des moeurs, l’histoire des sousvêtements souligne également le ballet incessant d’emprunts qui existe entre la mode féminine et la mode masculine. Les dessous se camouflent, s’exhibent, s’allongent et se raccourcissent, instaurant un jeu entre l’interdit d’alors et la mode d’aujourd’hui, et dénoncent de fait l’aveu que pouvait trahir, autrefois, un simple vêtement.

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Qu’y-a-t-il de plus banal qu’une paire de chaussures ? Pourtant, aujourd’hui encore, la moitié de l’humanité n’en connaît pas l’usage. Dans un monde où la chaussure est devenue un objet de consommation, comment oublier que nos arrière-grands-parents ne l’utilisaient que pour les cérémonies et autres occasions exceptionnelles ? L’industrie a accompli son devoir: produire en grande quantité à des prix plus abordables.