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Architecte et designer barcelonais, Antoni Gaudí (1852-1926) occupe une large place dans l’histoire de l’art espagnol. L’usage de la couleur, l’emploi de différents matériaux et l’introduction du mouvement dans ses constructions furent une innovation dans le domaine de l’architecture. Il laissa dans ses carnets de nombreuses réflexions à propos de son art telles que : « La couleur dans l’architecture doit être intense, logique et fertile. » Appuyée par de nombreuses photographies et de nombreux détails architecturaux, l’étude que mène l’auteur, Jeremy Roe, permet une approche du contexte de l’art barcelonais et introduit une minutieuse étude critique des constructions, objets et écrits du plus célèbre architecte barcelonais.

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Fra Angelico (Fra Giovanni da Fiesole) (Vicchio di Mugello,1387 – Rome,1455) Isolé du monde par les murs d'un cloître, ce moine peintre, appartenant à l'ordre des dominicains, voua son existence à la peinture religieuse. On sait très peu de choses sur le début de sa vie, mis à part qu'il était né à Vicchio, dans la vaste et fertile vallée du Mugello, non loin de Florence, que son nom était Guido di Pietro, et qu'il passa sa jeunesse à Florence, sans doute dans une sorte de bottega (atelier), car, à vingt ans, il fut reconnu comme peintre. En 1418, Fra Angelico entra dans un couvent dominicain de Fiesole en compagnie de son frère. Ils furent accueillis par les moines et, après une année de noviciat, promus au rang de frères, Guido prenant le nom que lui connaîtra la postérité, Fra Giovanni da Fiesole ; en réalité, le surnom d' «Angelico » (l'ange) ou «Il Beato » (le bienheureux) lui fut attribué après sa mort. Dorénavant, il incarna l'exemple d'un homme possédant une double personnalité : c'était à la fois un peintre et un moine dévoué. Ses thèmes étaient toujours religieux et empreints d'une profonde piété. Pourtant, la dévotion du moine n'était pas plus grande que la concentration de l'artiste. Bien qu'il vécût reclus derrière les murs du monastère, il entretint ontinuellement le contact avec les mouvements artistiques de son temps et évolua onstamment en tant que peintre. Ses premiers travaux montrent qu'il s'était formé auprès des enlumineurs, héritiers de la tradition byzantine, et qu'il avait été marqué par la simplicité du sentiment religieux de Giotto. Egalement influencé par Lorenzo Monaco et l'école siennoise, il peignit sous le patronage de Côme de Médicis. Puis il découvrit le brillant groupe de sculpteurs et d'architectes qui enrichissaient Florence de leur génie. Ghiberti exécutait alors ses bronzes destinés à orner les portes du baptistère, Donatello, sa célèbre statue de Saint Georges et la ronde des enfants dansant autour de la galerie de l'orgue du dôme ; et Luca della Robbia, aussi, était à l'oeuvre élaborant sa frise d'enfants, chantant, dansant et jouant d'instruments. Par ailleurs, Masaccio avait révélé la dignité de la forme dans la peinture. Grâce à ces artistes, la beauté du corps humain, sa vie et son mouvement, se manifestaient aux yeux des Florentins et des autres cités. Quant à Fra Angelico, il se caractérise par son enthousiasme et le sentiment accrû de vie et de mouvement dont il sut parer ses personnages.

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Au cours de ce voyage, nous rencontrerons une variété et une diversité de points de vue sur les mille métamorphoses de la sexualité. Elles nous montrent que rien n’est plus naturel que le désir sexuel, et qu’en même temps, rien n’est moins naturel que les formes sous lesquelles ce désir s’exprime et cherche son assouvissement. Cet ouvrage est une invitation à un voyage qui vous ouvrira le regard sur une géographie du plaisir.

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En ce début de millénaire, il nous a semblé intéressant de publier ce volumineux ouvrage sur l’histoire de l’érotisme. Curieuse époque que la nôtre ! Malgré une liberté toujours plus grande, les mots comme les images sont devenus formatés. Le « politiquement correct » s’est installé comme un credo, et les images redeviennent des icônes, particulièrement celles des femmes. Durant le précédent millénaire, ces dernières furent successivement déesses ou Vierges; aujourd’hui, elles sont des top modèles. Pour les hommes, ce phénomène a transformé Apollon en mannequin ou en star de cinéma. Que reste-t-il de l’impertinence des libertins du XVIIIe siècle, des folies de la Belle Époque, et du souvenir sans cesse récurrent des maisons closes… Peu de choses en vérité, seulement quelques images un peu démodées. Cet ouvrage se veut sans tabous, à travers 400 reproductions qui couvrent notre civilisation depuis la Grèce antique jusqu’à nos jours, de l’Europe à l’Asie. L’érotisme s’affiche sans complexe comme un des moteurs premiers de l’évolution des sociétés. La recherche du plaisir n’est pas condamnable, mais elle est le fait d’hommes et de femmes pour qui la procréation n’est pas une fin en soi.

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« C’est le Diable qui tient les fils qui nous remuent ! » (Charles Beaudelaire, Les Fleurs du Mal, 1857) Satan, Belzébuth, Lucifer… Le Diable possède de multiples noms et visages qui, toujours, furent une grande source d’inspiration pour les artistes. Longtemps commanditées par les instances religieuses, pour en faire, selon les civilisations, un objet de crainte ou de vénération, les representations du monde des ténèbres eurent souvent vocation à instruire les croyants et à les guider dans le droit chemin. Pour d’autres artistes, tel Hieronymus Bosch, elles étaient un moyen de dénoncer la dégradation des moeurs de leurs contemporains. Parallèlement, au fil des siècles, la littérature offrit une nouvelle inspiration aux artistes qui souhaitaient exorciser le mal par sa représentation imagée, notamment au travers les oeuvres de Dante ou de Goethe. À partir du XIXe siècle, la période romantique, attirée par le potentiel mystérieux et expressif suggéré par un tel sujet, exalta, elle aussi, cet attrait pour le maléfique. La Porte de l’Enfer d’Auguste Rodin, oeuvre d’une vie, monumentale et tourmentée, est la parfaite illustration de cette passion pour le Mal et nous permet également d’entrevoir la raison de cette fascination. Car en effet, quoi de plus envoûtant pour un homme que d’user de son meilleur savoir-faire pour représenter la beauté de la laideur et du diabolique ?

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Du Moyen Âge à l'Époque contemporaine, l'art décoratif peut être défini par les matériaux, le design et les objets artistiques utilisés à la fois en architecture urbaine et en architecture d'intérieur. Comme beaucoup d'autres formes d'art, l'art décoratif continue à se développer, ajoutant à l'utilité de simples pièces comme des chaises une dimension esthétique pour s'orienter vers des objets purement ornementaux. Les Art décoratifs, en valorisant tous les supports d'expression de l'art décoratif à travers les siècles, aspire à faire l'éloge de ces édifices et objets souvent sous-estimés. À l'origine non considérés comme des arts appliqués, leur potentiel artistique ne fut reconnu qu'au XXe siècle lorsque la production industrielle remplaça la création artisanale. L'ancienneté, l'authenticité et surtout la singularité de ces précieux travaux sont aujourd'hui les nouveaux standards de qualité et de beauté de l'art décoratif. Rejoignez-nous pour la découverte de l'évolution de l'art décoratif à travers cet aperçu des principaux chefs d'oeuvre à travers le temps.

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Dalí, Salvador (Figueras, 1904 – Torre-Galatea, 1989) Peintre, artiste, créateur d’objets, écrivain et cinéaste, il est connu du public comme un des représentants majeur du surréalisme. Buñuel, Lorca, Picasso, Breton… : ces rencontres constituent autant d’étapes dans la carrière de Dalí. Réalisé avec Buñuel, le film Un chien andalou marque son entrée officielle dans le groupe des surréalistes parisiens où il rencontre Gala, la femme d’Éluard, qui deviendra sa compagne et son inspiratrice. Entre cet artiste éclectique et provocateur et les surréalistes parisiens, les relations se tendront progressivement à partir de 1934 jusqu’à la rupture avec Breton, cinq ans plus tard. Pourtant, l’art de Dalí relève bien de l’esthétique surréaliste dont il a conservé le goût pour le dépaysement, l’humour et l’imagination.

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Gustave Courbet (Ornans, 1819 – La Tour de Peilz, Suisse, 1877) Ornans, sa ville natale, se situe près la ravissante vallée du Doubs, et c'est là que jeune garçon, et plus tard en tant qu'homme, il acquit l'amour du paysage. Il était par nature révolutionnaire, un homme né pour s'opposer à l'ordre existant et affirmer son indépendance ; il possédait la rage et la brutalité qui font le poids d'un révolutionnaire en art comme en politique. Et son esprit de révolte se manifesta dans ces deux directions. Il s'installa à Paris pour étudier l'art. Toutefois, il ne se fixa pas à l'atelier d'un maître influent en particulier. Dans sa province natale déjà, il n'avait pas cherché à se former à la peinture, et préférait maintenant étudier les chefsd'oeuvre exposés au Louvre. Au début, ses oeuvres n'étaient pas assez caractéristiques pour susciter une quelconque opposition, et elles furent admises au Salon. Puis il produisit L'Enterrement à Ornans, qui fut violemment pris d'assaut par les ritiques : «Une mascarade de funérailles, six mètres de long, dans lesquels il y a plus motif à rire qu'à pleurer ». En réalité, la véritable offense des tableaux de Courbet était de représenter la chair et le sang vivants ; des hommes et des femmes tels qu'ils sont vraiment, et faisant vraiment ce qu'ils sont occupés à faire – non pas des hommes et des femmes dépourvus de personnalité et idéalisés, peints dans des positions destinées à décorer la toile. Il se défendit en disant qu'il peignait les choses telles qu'elles sont, et professa que la vérité vraie devait être le but de l'artiste. C'est ainsi que lors de l'Exposition universelle de 1855, il retira ses tableaux du site officiel et les exposa dans une cabane en bois, juste à côté de l'entrée, arborant l'intitulé en majuscules : «Courbet – Réaliste ». Comme tout révolutionnaire, c'était un extrémiste. Il ignorait délibérément le fait que chaque artiste possède sa propre vision et sa propre expérience de la vérité de la nature ; et il choisit d'affirmer que l'art n'était qu'un moyen de représenter objectivement la nature, dénué d'intentions, et non une affaire de choix ou d'arrangement. Dans son mépris pour la beauté, il choisit souvent des sujets que l'on peut sans mal qualifier de laids. Il possédait néanmoins un sens de la beauté doublé d'une aptitude aux profondes émotions, qui transparaît tout particulièrement dans ses marines. Il se révéla être un peintre puissant, au geste ample et libre, utilisant des couleurs sombres en couche épaisse, et dessinant ses contours avec une fermeté qui rendait toutes ses représentations très réelles et mouvementées.

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John Constable (East Bergholt, 1776 – Hampstead, 1837) John Constable fut le premier peintre de paysage anglais qui ne tira pas son enseignement des peintres hollandais. Assez proche de la vision de Rubens, c'est à Gainsborough qu'il doit tout : ses paysages, avec leurs grands massifs d'arbres bien répartis à travers le décor vallonné, possèdent un rythme souvent présent chez Rubens. Son originalité ne repose pas sur le choix de ses sujets, qui se contentent parfois de reprendre les thèmes affectionnés par Gainsborough. Néanmoins, Constable semble vraiment appartenir à un autre siècle : il introduit une ère nouvelle et cette différence provient à la fois de sa technique et de sa sensibilité. A l'encontre des français, Constable fut le premier peintre de paysage qui considéra comme primordiale et essentielle la réalisation des esquisses directement d'après nature et d'un point de vue unique, une idée contenant le germe de nombreuses destinées du paysage moderne, et même peut-être, de façon plus générale, de la peinture moderne. C'est l'impression instantanée – la chose la plus irréductible et la plus individuelle entre toutes, celle qu'on ne peut reproduire à son gré – qui forme le coeur de la future peinture. Travaillant à loisir sur ses grandes toiles, le but de l'artiste est d'enrichir et de compléter l'ébauche, tout en conservant sa fraîcheur virginale. Ce sont là les deux techniques qu'employa Constable, découvrant l'exubérante abondance de vie dans le plus humble coin de campagne. Il possède la palette d'un coloriste créatif et une technique faite de hachures énergiques préfigurant celle des impressionnistes français. Avec audace et franchise, il introduisit le vert dans la peinture, le vert des gras pâturages, le vert des feuillages d'été, tous les verts que, jusque là, les peintres avaient délibérément omis, sauf peut-être à travers des verres de lunettes bleus, jaunes et plus souvent encore marrons. Parmi les grands paysagistes qui occupèrent une place aussi importante dans l'art du XIXe siècle, Corot fut probablement le seul à échapper à l'influence de Constable. Tous les autres sont les descendants plus ou moins directs du maître d'East Bergholt.

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La figure du Christ a, depuis toujours, inspiré les artistes. Déjà, dans les catacombes de l'Antiquité romaine, son portrait apparaissait sur les fresques murales. Plus tard, la vie du Christ se découpe dans les vitraux des églises gothiques ou se dessine sur les toiles des artistes de la Renaissance. Cependant, la figuration du Seigneur ne répond pas à une codification particulière et peut prendre, selon les artistes, des traits divers et variés. Qu'elles soulignent la spiritualité d'un dieu incarné ou les caractéristiques terrestres d'un homme de chair et de sang, les représentations nombreuses du Christ illustrent la fascination que ce dernier exerce sur les artistes, tant religieux que profanes. L'auteur, Joseph Lewis French, guide le lecteur à travers les représentations les plus iconiques du Christ dans l'art – des scènes de la Nativité de Cimabue aux portraits provocants de Salvador Dalí ou Andres Serrano.