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excrementa in sinus ejus deposuit. Hæc faciens ejaculationem quamdam se sentire confessus est.

      Léo Taxil, dans son ouvrage: La Corruption fin de siècle, rapporte (p. 223) des faits analogues. Il y a aussi des hommes qui exigent introductio linguæ meretricis in anum.

      Dans cette catégorie paraît aussi rentrer le cas suivant raconté par le Dr Pascal (Igiene dell'amore):

      Observation 33.—Un homme avait une maîtresse. Ses rapports avec elle se bornaient aux actes suivants: elle devait se laisser noircir les mains avec du charbon ou de la suie de chandelle, ensuite elle devait se mettre devant une glace, de sorte qu'il pût voir dans la glace les mains salies. Durant sa conversation souvent assez prolongée avec sa maîtresse, il portait sans cesse ses regards dans la glace sur l'image des mains salies, et puis il prenait congé d'elle, l'air très satisfait.

      Très remarquable aussi à ce point de vue, le cas suivant qui m'a été communiqué par un médecin. Un officier n'était connu dans un lupanar à K..., que sous le sobriquet de «l'huile». L'huile lui procurait des érections et des éjaculations, à la condition qu'il fît entrer la puellam publicam nudam dans un seau rempli d'huile et qu'il lui enduisît d'huile tout le corps.

      En présence de ces faits, la supposition s'impose que certains individus qui abîment les vêtements de femmes (en versant dessus, par exemple, de l'acide sulfurique ou de l'encre), doivent obéir au désir de satisfaire un instinct sexuel pervers. C'est là aussi une façon de causer de la douleur. Les personnes endommagées sont toujours des femmes, tandis que ceux qui commettent le dégât sont des hommes. Dans tous les cas, il serait bon, dans de pareilles affaires judiciaires, de prêter à l'avenir quelque attention à la vita sexualis des agresseurs.

      Le caractère sexuel de ces attentats est mis en lumière par le cas de Bachmann que nous citerons plus loin (Observ. 93) et dans lequel le mobile sexuel du délit fut prouvé jusqu'à l'évidence.

       Table des matières

      Dans les groupes énumérés plus haut, toutes les formes sous lesquelles l'instinct sadiste se manifeste contre la femme, ne sont pas encore épuisées. Si le penchant n'est pas trop puissant ou s'il y a encore assez de résistance morale, il peut se faire que l'inclination sadiste se satisfasse par un acte en apparence puéril et insensé, mais qui, pour l'auteur, possède un caractère symbolique.

      Tel semble être le sens des deux cas suivants.

      Observation 34.—(Dr Pascal, Igiene dell' Amore). Un homme avait l'habitude d'aller une fois par mois, à une date fixe, chez sa maîtresse et de lui couper alors, avec une paire de ciseaux, les mèches qui lui tombaient sur le front. Cet acte lui procurait le plus grand plaisir. Il n'exigeait jamais autre chose de la fille.

      Léo Taxil (op. cit., p. 224) raconte que, dans les lupanars de Paris, on tient à la disposition de certains clients des instruments qui représentent des gourdins mais qui, en réalité, ne sont que des vessies gonflées du genre de celles avec lesquelles les clowns, dans les cirques, se donnent des coups. Des sadiques se donnent par ce moyen l'illusion qu'ils battent des femmes.

      Unique dans son genre est le cas suivant qui malheureusement n'a pas été assez étudié au point de vue scientifique.

      Observation 36.—Au cours d'un procès devant un tribunal correctionnel de Vienne, on a révélé le fait suivant. Dans un jardin de restaurant public, un comte N... est venu un jour accompagné d'une femme et a scandalisé le public par ses menées. Il exigea de la femme qui était avec lui, qu'elle s'agenouillât devant lui et qu'elle l'adorât les mains jointes. Ensuite il lui ordonna de lécher ses bottes. Enfin il exigea d'elle, en plein public, quelque chose d'inouï (osculum ad nates ou quelque chose d'analogue) et ne céda que lorsque la femme eut juré d'accomplir l'acte demandé chez elle, dans l'intimité.

      Ce qui frappe dans ce cas c'est le besoin de l'homme perverti d'humilier la femme devant témoins (à comparer les fantaisies des sadistes cités plus haut, observation 30), et le fait que le désir d'humilier la femme tient le premier rang, et que c'est seulement un acte de nature symbolique. À côté de cela, dans ce cas incomplètement observé, les actes cruels sont aussi probables.

       Table des matières

      En dehors des actes sadiques sur des femmes dont on vient de lire la description, il y en a aussi qui se pratiquent sur des êtres ou des objets quelconques, sur des enfants, sur des animaux, etc. L'individu peut, dans ces cas, se rendre nettement compte que son penchant cruel vise en réalité les femmes et qu'il maltraite, faute de mieux, le premier objet qui se trouve à sa portée.

      L'état du malade peut aussi être tel qu'il s'aperçoive que seul le penchant aux actes cruels est accompagné d'émotions voluptueuses, tandis que le véritable motif de sa cruauté (qui pourrait seul expliquer la tendance voluptueuse à de pareils actes) reste pour lui obscur.

      La première alternative suffit pour expliquer les cas cités par le Dr Albert (Friedreichs Blætter f. ger Med., 1859) et où il s'agit de précepteurs voluptueux qui, sans aucun motif, donnaient des fessées à leurs élèves.

      Si, d'autre part, des garçons, on voyant appliquer une correction à leurs camarades, sont mis dans un état d'excitation sexuelle et reçoivent ainsi une direction pour leur vita sexualis dans l'avenir, cela nous fait penser à la seconde alternative, à un instinct sadique inconscient par rapport à son objet, comme dans les deux exemples suivants.

      Observation 37.—R..., vingt-cinq ans, négociant, s'est adressé à moi au printemps de l'année 1889 pour me consulter au sujet d'une anomalie de sa vita sexualis, anomalie qui lui fait craindre une maladie et des malheurs dans la vie matrimoniale.

      Le malade est d'une famille nerveuse; il était, dans son enfance, délicat, faible, nerveux, d'ailleurs bien portant sauf des morbilli. Plus tard, il s'est bien développé au physique et est devenu vigoureux.

      À l'âge de huit ans, il fut témoin, à l'école, des corrections que le maître appliquait aux garçons, leur prenant la tête entre ses genoux et leur fouettant ensuite le derrière.

      Cette vue causa au malade une émotion voluptueuse. Sans avoir une idée du danger et de la honte de l'onanisme, il se satisfit par la masturbation, et, à partir de ce moment, il se masturba fréquemment, en évoquant toujours le souvenir des garçons qu'il avait vu fouetter.

      Il continua ces pratiques jusqu'à l'âge de vingt ans. Alors il apprit quelle est la portée de l'onanisme, il s'en effraya et essaya d'enrayer son penchant à la masturbation;

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