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Programme des Épouses Interstellaires Coffret. Grace Goodwin
Читать онлайн.Название Programme des Épouses Interstellaires Coffret
Год выпуска 0
isbn 9783969879719
Автор произведения Grace Goodwin
Жанр Языкознание
Издательство Bookwire
« Je me fiche des contrats que tu as sur Terre, femme. Tu m’appartiens, tu es ma partenaire. Mon père a refusé ta venue. Je n’y suis pour rien, j’étais vraiment furax lorsque je l’ai découvert. Rien n’a changé, hormis le fait que j’ai été obligé de venir te récupérer. Que les choses soient claires. Tu n’as pas été rejetée. Je ne t’abandonnerai pas. Tu m’appartiens. »
J’inspire profondément, histoire de rétorquer mais la gardienne Egara, visiblement très mal à l’aise, lève ses mains en l’air. « Je vais chercher l’appareil photo dans la voiture. Personne n’y verra que du feu. C’est ma voiture après tout. »
Je m’adresse à elle, bienheureuse de ne pas devoir me conformer à la version quelque peu extrémiste de Nial. « Merci.
– Y’a pas de quoi. » Elle sort de la pièce, la grande porte coulissante se referme derrière elle dans un chuintement.
Je célèbre ma petite victoire pendant cinq secondes. Je réalise que je suis à moitié nue et toute seule avec un guerrier extraterrestre qui croit—le plus sérieusement du monde—que je lui appartiens.
7
Nial
Ma partenaire tremble sous ma main, son corps svelte est superbe, je me retiens de lui arracher ses petits dessous roses, de goûter ses seins ronds et sa douce chatte.
Ses cicatrices et son regard m’empêchent toutefois de céder à mes pulsions. Elle a été soldat, son corps en porte les stigmates, elle a appris à ne plus faire confiance. Le refus de mon père l’a profondément affectée. Elle a des doutes à mon égard, elle doute de mon désir. La liste des raisons qui me poussent à haïr cet homme se rallonge. Personne n’a le droit de s’interposer entre un homme, son second et leur partenaire.
Je vais lui prouver que ses doutes n’ont pas lieu d’être, ce n’est pas en étant trop attentionné que je conquerrai son cœur. Elle est blessée et terrorisée, en dépit des apparences. Elle s’est légèrement radoucie dans la voiture quand j’ai enduit sa peau avec mon sperme. Le pouvoir de la semence est légendaire, il lie les femmes à leurs partenaires, mais les femmes Prillon ne réagissent pas de la même façon que ma petite humaine. Sur Prillon Prime, les femmes sont excitées par le sperme de leurs partenaires, avec le temps, ça prend plusieurs mois en général, elles meurent d’envie d’avoir des contacts charnels avec leurs partenaires. Mais ce lien nécessite du temps.
Pas ma Jessica. Sa réaction a été spontanée et fascinante, j’avais une envie folle de la baiser, là, dans la voiture.
Le Commandant Deston m’a prévenu, j’ai bien vu comment sa partenaire a réagi aux composés chimiques contenus dans son sperme et celui de son second durant leur cérémonie d’accouplement. J’ai vu leur partenaire se tortiller et les supplier de continuer, mais je n’avais pas vraiment pris conscience du pouvoir conféré par cette union sur une femme humaine jusqu’à ce que j’étale quelques gouttes de sperme sur le bras de Jessica.
Je me suis à peine branlé trois fois, ça m’a suffi pour éjaculer. J’ai tellement envie d’elle.
J’ai voulu l’attendrir en la prenant par le bras et en y faisant pénétrer le liquide transparent, je voulais l’apaiser, de façon à lui faire entendre raison lorsque le moment de s’accoupler sera venu. Elle a réagi en quelques secondes à peine, l’odeur de sa chatte a envahi l’habitacle. Ses pupilles étaient dilatées, elle me dévorait des yeux, elle me dévisageait comme si elle voulait me toucher.
J’ai envie de sentir ses mains sur moi, je le désire plus que tout, plus encore que monter sur le trône. Elle me dévisage, guérie mais néanmoins secouée, à moitié nue mais pas effrayée, et ma bite palpite encore plus. Ô Dieux, elle m’appartient.
Elle a eu l’air contrariée d’être excitée dans la voiture mais je bénis ce lien, que mon sperme renforcera. J’attendrai le temps nécessaire, je gagnerai sa confiance et son cœur. Son corps s’est déjà rangé à l’idée que nous avons vraiment été accouplés, et si je dois en passer par la séduction pour la faire succomber, je me montrerai impitoyable concernant le plaisir que je lui procurerai.
Le temps et la cérémonie d’accouplement auront raison de ses doutes. Elle s’est laissée aller dans mes bras, douce et docile, elle a accepté mon baiser, avant qu’elle n’entre en contact avec mon sperme.
Je t’aurai, ma fière épouse guerrière.
Je dois la traiter eu égard à son rang, une créature mécontente et en détresse craignant la poigne de fer d’un partenaire dominateur. C’est flagrant, et je la connais à peine. Elle argumente et lutte, se débat et m’invective mais ce ne sont que des mots, c’est sa façon de se protéger. Elle a dû se créer une apparence revêche adaptée aux hommes de sa planète, c’est inutile avec moi. Les hommes humains sont de toute évidence des abrutis ayant trahi sa confiance. L’arrogance de mon père est pire qu’une insulte.
Rien n’a d’importance tandis qu’elle est allongée sur la table, faible et tremblante, dans mes bras. Je dois interpréter son besoin de se raccrocher à moi comme un signe favorable et peut-être inconscient, je suis bien son partenaire, son refuge. Je dois chérir ce lien ténu avec douceur et affection.
Elle n’est plus blessée, son corps est totalement guéri mais l’angoisse se lit dans ses yeux clairs. Elle scanne la pièce où nous nous trouvons avec nervosité et se lèche les lèvres en me dévisageant, ne sachant pas ce que je lui réserve. Qu’elle s’agrippe à moi est une bonne chose ; elle se croit intouchable, elle attend simplement que la gardienne revienne avec son appareil photo.
« Ne bouge pas, Jessica. »
Je prends son silence pour argent comptant, je suis satisfait et me dirige vers un évier situé de l’autre côté de la pièce. Je remplis un récipient étrange d’eau chaude et savonneuse et prends un chiffon doux posé sur une étagère.
La baguette ReGen a guéri ses blessures les plus graves, la vue de sa peau douce maculée de sang m’est insupportable.
Je retourne près de la table et imbibe la serviette d’eau.
« Tu es bouleversée. Il s’est passé plein de choses en l’espace d’une heure. C’est une période d’adaptation. Tu as dû comprendre que je ne te voulais aucun mal. Tu es en sécurité avec moi. Je ne permettrai à personne de te toucher ou de te faire du mal. Tu me permets de prendre soin de toi ? »
Elle me regarde, elle m’observe, elle s’attarde sur ma peau argentée, survole mon œil doré et l’autre, argenté, finit par ma bouche. Elle se rend compte qu’elle reste focalisée dessus, son attention se distrait, son regard coupable croise le mien, d’un air interrogateur tout d’abord, puis, tout bien réfléchi, elle arbore un air résolu. Elle hoche la tête et je l’aide à s’asseoir, la table d’examen est maculée de sang.
Je fais rouler un petit tabouret à roulettes près de la table et pose son pied sur ma jambe afin de nettoyer le sang qui a coulé le long de sa cuisse.
Ma méthode n’est pas parfaite mais je la nettoie de mon mieux, tout doucement. Elle me permet de la regarder, de lui accorder de l’attention et de m’occuper d’elle en tant que partenaire. Ça n’a rien de sexuel, ça ne viendra que renforcer notre lien déjà puissant.
Je lave sa jambe et sa cuisse. Le sang a coulé jusqu’à la naissance de ses fesses, je me lève, fais en sorte qu’elle se penche vers moi, son front repose contre mon épaule tandis que je nettoie son épaule et son dos. Je descends le long de son dos superbe et me demande si elle frissonne à cause de l’eau froide qui s’évapore ou à cause de moi.
La gardienne Egara revient avec l’appareil photo au moment où j’enveloppe