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Installés avec fracas dans l'après-guerre de 1914-1918, les surréalistes déclarèrent la révolution de la pensée, de la création et réclamèrent une rupture entre le monde d'hier et celui qui était à reconstruire. Ce refus de l'intégration à une société bourgeoise était également un leitmotiv du mouvement Dada, qui fit dire à André Breton que le dadaïsme était " une machine qui fonctionnait à toute vapeur, mais ne voyait pas comment elle continuerait de s'alimenter ", car il n'avait su fournir de nouvelles perspectives. C'est de cette constatation que naquit le surréalisme. Les surréalistes collaborèrent souvent avec les dadaïstes dans des nébuleuses intellectuelles où l'exclusion était souvent devenue règle de gouvernement. Décrivant les surréalistes comme une force d'opposition absolue, l'auteur apporte ici une approche originale du mouvement. Entre provocation et révolution culturelle, les surréalistes ne seraient-ils pas avant tout le produit de l'individualisme créatif de cette période chahutée par l'histoire?

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Si à une certaine époque la mode masculine, et celle des sous-vêtements en particulier, était réservée à une élite, elle tend aujourd’hui à se démocratiser, preuve manifeste de l’évolution de notre société. L’esthétisme du corps tant prisé par les Grecs semble retrouver une place prépondérante dans l’univers masculin. Miroir de l’évolution des moeurs, l’histoire des sousvêtements souligne également le ballet incessant d’emprunts qui existe entre la mode féminine et la mode masculine. Les dessous se camouflent, s’exhibent, s’allongent et se raccourcissent, instaurant un jeu entre l’interdit d’alors et la mode d’aujourd’hui, et dénoncent de fait l’aveu que pouvait trahir, autrefois, un simple vêtement.

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Qu’y-a-t-il de plus banal qu’une paire de chaussures ? Pourtant, aujourd’hui encore, la moitié de l’humanité n’en connaît pas l’usage. Dans un monde où la chaussure est devenue un objet de consommation, comment oublier que nos arrière-grands-parents ne l’utilisaient que pour les cérémonies et autres occasions exceptionnelles ? L’industrie a accompli son devoir: produire en grande quantité à des prix plus abordables.

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Pendant des siècles, la Russie est restée orpheline de grands peintres, concentrant le génie créatif sur la formalisation des icônes avec, par exemple, Rublev. Avec l’avènement de Pierre le Grand, c’est l’Europe des Lumières qui envahit cet empire réputé peu civilisé. Saint-Pétersbourg, émergeant des marais comme par miracle et grâce au génie d’un architecte italien, est pendant plus d’un siècle un centre important de culture et de rencontre. Le tsar, tout puissant, et plus tard la Grande Catherine permettront des échanges entre les artistes russes et européens. De cette rencontre naîtra une peinture russe, souvent inspirée par l’Italie et ses couleurs, et mêlée aux traditions de l’âme russe. Il faudra attendre le XIXe siècle pour qu’émerge une véritable peinture nationale avec les Ambulants et les peintres de la Rose bleue. Puis viendra la période des révolutions, qui conduira à l’avant-garde russe et au modernisme. Tout au long de ce livre, l’auteur s’interroge sur la culture russe qui, selon lui, est la résultante d’éléments provenant aussi bien de l’Est que de l’Ouest. Ces deux influences sont ainsi mises en évidence dans les peintures et illustrations qui, couvrant tous les genres et tous les styles, prouvent alors une étonnante variété picturale. Des artistes comme Borovikovski, Serov, Vroubel, Brioullov, Fedotov, Répine, Chichkine et Lévitan, parmi tant d’autres, apportent ainsi leur fondamentale contribution à l’histoire de l’art universel. Après la chute du communisme, Peter Leek remet en perspective l’évolution constitutive de l’histoire de la peinture russe.

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« Je connaissais Diego Rivera, le muraliste mexicain, bien avant de découvrir les nombreux autres „ Diego Rivera “ qui hantèrent le monde du début du XXe siècle à la fin des années 1950. […] Si ses peintures de chevalet et ses dessins forment une grande part de ses œuvres de jeunesse comme de la maturité, ses peintures murales uniques font exploser les murs par la virtuosité de leur composition époustouflante. Sur ces murs s’exposent tout à la fois l’homme, sa légende et ses mythes, son talent technique, son intensité narrative et les convictions idéologiques qu’il aimait afficher. » (Gerry Souter) Dépassant son admiration, Gerry Souter, auteur du remarquable Frida Kahlo, n’hésite pas à ramener Diego Rivera à une dimension humaine, en constatant ses choix politiques, ses amours, et « qu’au fond de lui bouillonnait le Mexique, langue de ses pensées, sang de ses veines, azur du ciel au-dessus de sa tombe. »

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La richesse du réalisme américain est de n’être ni un mouvement, ni une école, mais plutôt de répondre à toute une nuance d’interprétations, sans règle ni loi préétablies. Le lieu, l’objet ou la personne que l’artiste représente peut, en effet, le rattacher à une certaine catégorie bien définie, le peintre devenant, dès lors, régionaliste, portraitiste, peintre de genre ou même « portraitiste régionaliste » s’il représente des natifs du Grand Ouest américain. Dans toute cette diversité, il est une multitude de nuances et de subtilités qui font que le concept du « réalisme américain » reste au carrefour de tous ces styles. Ce qui demeure, ce n’est pas tant un mouvement mais des artistes, uniques, dont la différence consiste à façonner la richesse de la scène artistique américaine. Le résultat de leurs efforts, de leurs quêtes ne serait-il pas, au demeurant, issu du prisme de leur individualité, de leurs influences, de leur culture et de leur éducation? Si aucun lien précis n’unit, en apparence, les larges aquarelles de Winslow Homer, les détails obsédants d’Andrew Wyeth et la lumière mélancolique et glacée d’Edward Hopper des années 1950– 1960, ils reflètent tous ce qu’est en réalité cette tradition américaine à laquelle chacun d’entre eux appartient. Kaléidoscope de ces cent dernières années, cet ouvrage analyse l’évolution des premiers peintres influencés par la Vieille Europe jusqu’à l’effervescence des grands artistes contemporains, et témoigne de son incroyable influence sur l’art américain de ces dernières années.

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Jackson Pollock(Cody, Wyoming, 1912 – New York, 1956) Pollock fut le représentant le plus important et le plus influent de l’expressionnisme abstrait. Il avait étudié auprès du régionaliste Thomas Hart Benton, et était également marié au peintre abstrait Lee Krasner (étudiante de Hans Hofmann). Il comptait parmi ses collègues Aschile Gorky, Willem de Kooning, Franz Kline, Robert Motherwell, et d’autres issus de l’école dite de New York. En 1947, il développa l’action painting ou, en termes moins précis, le dripping. Il s’intéressait à un processus de création et d’expression du moment, impliquant le moins de références possibles à la réalité visuelle. Abandonnant les pinceaux, le chevalet et la palette, il contrôlait lui-même les quantités de peinture qu’il faisait couler ou projetait sur une toile généralement très grande qu’il avait l’habitude d’étaler sur le sol. Bien que son obsession première fût l’expression de sa propre vie intérieure (subconscient) à travers son art, sa vie émotionnelle était sans conteste très instable, son approche du processus créatif et la plupart de ses oeuvres bouleversèrent de façon définitive l’évolution de l’art en Amérique.

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La musique n’est pas seulement un plaisir pour l’oreille, c’est aussi l’écho des battements du coeur, du souffle et du désir. Le professeur Döpp revisite la musique comme étant au croisement de la danse, de l’amour et du sexe. De la partition jusqu’aux pas de danse, en passant par les instruments, la musique est l’expression de nos désirs les plus profonds et de nos passions les plus déchaînées. Ce texte revisite l’histoire de la musique et de l’art à travers les danses des premiers hommes, la danse du ventre, jusqu’à la pop et la musique électronique. Musique & Eros nous emmène en voyage à travers le temps pour découvrir l’interaction de la musique et de l’érotisme.

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William Morris (1834-1896), par son éclectisme, fut l’une des personnalités emblématiques du XIXe siècle. Peintre, architecte, poète et ingénieur, maniant avec autant de talent la plume que le pinceau, il bouleversa la société victorienne en refusant les standards instaurés par l’industrie conquérante. Son engagement dans la rédaction du manifeste socialiste fut la suite naturelle de cette révolution qu’il incarna dans l’habitat, les formes et les couleurs. Précurseur des designers du XXe siècle, il fut le co-fondateur, avec John Ruskin, du mouvement des Arts and Crafts. En homme libre, William Morris ouvrit les chemins qui conduisirent à l’Art nouveau et, plus tard, au Bauhaus. Cet ouvrage décrypte les rapports étroits entre idéaux et création, entre évolution et révolution, en s’appuyant sur l’essentiel de son Œuvre écrit et visuel.

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Michel-Ange (Michelangelo Buonarroti) (Caprese, 1475 – Rome, 1564) Michel-Ange, comme Léonard de Vinci, avait plusieurs cordes à son arc et était à la fois sculpteur, architecte, peintre et poète. Il porta à leur apothéose le mouvement musculaire et l'effort, équivalents plastiques de la passion, à ses yeux. Il façonna son dessin, le poussant jusqu'aux limites extrêmes des possibilités de son âme tourmentée. Il n'y a aucun paysage dans la peinture de Michel-Ange. Toutes les émotions, toutes les passions, toutes les pensées de l'humanité furent personnifiées dans les corps nus des hommes et des femmes. Il ne les conçut presque jamais dans l'immobilité ou le repos. Michel-Ange devint peintre pour exprimer à travers un matériau plus malléable ce qui animait sa nature titanesque, ce que son imagination de sculpteur voyait, mais que la sculpture lui refusait. Ainsi cet admirable sculpteur devint le réateur des décorations les plus lyriques et les plus épiques jamais vues dans l'histoire de la peinture : les fresques de la chapelle Sixtine au Vatican. La profusion des inventions disséminées sur cette vaste surface est merveilleuse. Ce sont en tout 343 personnages principaux qui sont représentés avec une variété d'expressions prodigieuse, plusieurs de taille colossale, à côté de figures plus secondaires introduites pour leur effet décoratif. Le créateur de ce vaste plan n'avait que trente-quatre ans lorsqu'il s'attela au projet. Michel-Ange nous oblige à élargir notre conception du beau. Pour les Grecs, le critère était la beauté physique, mais Michel-Ange, sauf dans quelques exceptions, comme sa peinture d'Adam sur le plafond de la chapelle Sixtine, et ses sculptures de la Pietà, ne prêtait que peu d'attention à la beauté. Bien que maîtrisant parfaitement l'anatomie et les lois de la composition, il osait les ignorer toutes deux, si nécessaire, afin de suivre son idée : exagérer les muscles de ses personnages, et même les placer dans des positions inappropriées au corps humain. Dans son ultime fresque, celle du Jugement dernier sur le mur de l'autel de la chapelle, il laissa se déverser le torrent de son âme. Qu'étaient les règles en comparaison d'une souffrance intérieure qui devait s'épancher? C'est à juste titre que les Italiens de son temps parlaient de la terribilità de son style. Michel-Ange fut le premier à donner à la forme humaine la possibilité d'exprimer toute une variété d'émotions psychiques. Dans ses mains, elle devint un instrument duquel il jouait, comme un musicien sur son orgue, en tirant des thèmes et des harmonies d'une diversité infinie. Ses personnages transportent notre imagination bien au-delà de la signification personnelle des noms qui leur sont attachés.