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„Bewahren Sie nichts in Ihren Häusern auf, was Sie nicht als nützlich erachten oder wirklich schön finden.“ Allein dieses Zitat von William Morris könnte schon als erklärende Zusammenfassung der Arts and Crafts-Bewegung dienen, die in England eine Reform des Kunstgewerbes hervorrief. Diese von John Ruskin gegründete und von William Morris erst richtig vorangetriebene Bewegung Arts and Crafts brachte revolutionäre Ideen in das viktorianische England. In der Blüte des „seelenlosen“ Industriezeitalters, in dem Gegenstände standardisiert wurden, forderten die Mitglieder der Arts and Crafts-Bewegung, in die Herstellung einen ästhetischen Aspekt einzubringen. Handwerk und Design wurden somit zum Hauptgegenstand dieser neuen Ideologie. Arts & Crafts beeinflusste nunmehr zahlreiche Stile der ganzen Welt und drückte hauptsächlich dem Design, der Malerei und der Architektur ihren Stempel auf.

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Dans les pays d’Asie centrale, la stricte interdiction de représenter la figure humaine a permis de développer la création architecturale et son ornementation. Ce livre invite à un voyage magique dans cette région réunissant des civilisations anciennes (Kirghizistan, Tadjikistan, Turkménistan et Ouzbékistan), dépositaires des arts islamiques et bouddhistes. Les cités abandonnées de Merv, Urgench et Khiva sont présentées grâce à des photographies en couleur de qualité, qui emmènent le lecteur sur la « Route dorée de Samarcande », la mythique cité bleue.

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Certains des trésors de l’art perse ont été conservés au musée de l’Ermitage à Saint Pétersbourg, et dans d’autres institutions culturelles de Moscou ou des anciennes républiques de l’Union soviétique. Pour la plupart, ils sont aujourd’hui disparus mais reproduits ici pour la première fois sous la forme de planches de couleurs. Depuis trois millénaires, cet art a conservé une unité certaine. Malgré les bouleversements politiques et religieux, il se caractérise par son raffinement, qu’il ait été produit par de simples artisans ou par des artistes de cour, en matière d’architecture, sculptures, fresques, miniatures, porcelaines, tissus ou même tapis.

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Cet ouvrage est l’occasion d’expliquer et de célébrer la richesse de ces églises et cathédrales qui occupant une place majeure au sein de l’architecture médiévale occidentale. Le style gothique anglais s’est développé un peu plus tardivement qu’en France et a rapidement élaboré des codes architecturaux et ornementaux différents. L’auteur, John Shannon Hendrix, divise ici le gothique anglais en quatre grandes phases : le gothique primaire, le gothique décoré, le gothique curvilinéaire et le gothique perpendiculaire. De nombreuses photographies des témoignages architecturaux les plus frappants permettent d’envisager dans sa totalité l’originalité du gothique anglais : à Canterbury, Wells, Lincoln, York ou encore Salisbury. L’architecture gothique anglaise est une architecture poétique, s’adressant à la fois aux sens et à la spiritualité.John Shannon Hendrix est professeur d’histoire de l’art et d’architecture à la Rhode Island School of Design et à l’Université Roger Williams. Il exerce aussi au sein de l’Université de Lincoln en Grande-Bretagne. Il a rédigé de nombreux ouvrages sur l’architecture, l’esthétique, la philosophie et la psychanalyse, notamment Architecture as Cosmology: Lincoln Cathedral and English Gothic Architecture, publié en 2011.

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William Hogarth a rédigé son Analyse de la Beauté en 1753, dans le contexte des Lumières. À travers ce texte captivant, il s'attarde sur une définition de la notion de beauté en peinture. Affirmant qu'elle est intrinsèquement liée à l'usage de la ligne serpentine dans les compositions picturales, il baptise cette dernière «ligne de la beauté». Son essai est consacré à une étude de la composition des toiles, dépendant d'une utilisation correcte des lignes picturales, de la lumière, de la couleur et des attitudes des personnages. Ces concepts intemporels ont été appliqués par de nombreux artistes au fil des siècles. Des toiles de toutes périodes ont été choisies afin d'appuyer cette démonstration. Elles permettent d'explorer les différentes expressions de la beauté en matière de peinture.

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L'école de peinture britannique a été officiellement reconnue au début du XVIIIe siècle grâce au travail du peintre William Hogarth. Elle regroupe des oeuvres des plus grands artistes britanniques tels que Thomas Gainsborough, Joseph Mallord William Turner, John Constable, Edward Burne-Jones ou encore Dante Gabriel Rossetti. Cette peinture est présentée grâce à un texte unique en son genre publié en 1882 : une étude française de l'art pictural anglais. Homme de grande culture, historien d'art et inspecteur des Beaux-Arts, Ernest Chesneau présente les débuts de cette école qui excelle dans l'art du portrait et du paysage, rappelle la maestria anglaise en matière d'aquarelle et n'oublie pas d'insister sur les préraphaélites.

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Figure emblématique du début du XXe siècle, Paul Klee a participé aux mouvements expansifs d'avant-garde en Allemagne et en Suisse. Adhérant aux mouvements du Blaue Reiter (Le Cavalier bleu), puis du Surréalisme à la fin des années 1930, et enfin du Bauhaus où il enseigna plusieurs années, il a essayé de capturer la nature organique et harmonique de la peinture en faisant appel à d'autres formes d'expression artistique telles que la poésie, la littérature et surtout la musique. Bien qu'il ait collaboré avec des artistes comme August Macke et Alexeï von Jawlensky, son associé le plus célèbre reste l'expressionniste abstrait Wassily Kandinsky. Cette monographie de Eric Shanes, qui a aussi écrit sur Andy Warhol et Constantin Brancusi, invite le lecteur à découvrir au travers d'une sélection de ses oeuvres majeures, la carrière artistique de ce «peintre-poète» irremplaçable.

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Au cours de l'histoire, nombreuses sont les guerres qui changèrent le paysage politique et culturel du monde. Source de bouleversements, de destructions et de violences, elles contribuèrent néanmoins à l'évolution de la création artistique. En effet, malgré les événements traumatisants qu'elles engendrent, les guerres inspirent les artistes depuis toujours. Ces derniers immortalisent ces moments dramatiques en des oeuvres qui sont autant de précieux témoignages pour toutes les générations. Ce livre offre au lecteur les illustrations des batailles les plus connues et autres scènes de guerre. Composé de textes d'écrivains célèbres, cet ouvrage s'accompagne, en outre, du texte de référence de Sun Tzu, stratège militaire légendaire de Chine. De l'antique Gaulois agonisant au Guernica de Picasso, ce livre propose un panorama captivant des oeuvres inspirées par les guerres qui façonnèrent l'humanité.

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Si la sensualité avait un nom, elle s’appellerait sans doute Utamaro. Soulignant avec délicatesse le jardin des plaisirs que fut un temps Édo, Utamaro, par la richesse des étoffes, les longs cous de cygnes féminins, les regards énigmatiques, évoque en quelques traits la volupté de tout l’Orient. Et si certaines scènes trahissent pudiquement les jeux amoureux, nombre de ses shungas sont univoques rappelant, dès lors, que l’amour au Japon est avant tout érotique. Puis, s’éloignant un temps de ces joies citadines, il explora avec autant de simplicité la sobriété de la nature : neige crépusculaire, lune évanescente… La finesse de sa touche révèle en quelques traits tout le raffinement de l’apprentissage de l’école Kano. Edmond de Goncourt en sublimant l’art de ce maître japonais nous ouvre les portes d’un art dont les codes et les nuances échappent à notre regard. Cet ouvrage initiatique, par ses magnifiques estampes, nous invite dans ce magnifique jardin d’Aphrodite à découvrir, ou à redécouvrir, l’art japonais.

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Joseph Mallord William Turner (Londres, 1775 – 1851) A 15 ans, Turner exposait déjà une Vue de Lambeth. Il acquit très tôt la réputation d'un aquarelliste extrêmement habile. Disciple de Girtin et de Cozens, il montra par son choix et la façon de présenter ses thèmes une imagination pittoresque qui semblait le destiner à une brillante carrière d'illustrateur. Il voyagea, d'abord dans son pays natal et puis, à plusieurs occasions, en France, dans la vallée du Rhin, en Suisse et en Italie. Son intérêt commença toutefois à dépasser le cadre de l'illustration : l'idéal du paysage lyrique, dominant et inspirateur, se faisait jour, même dans des oeuvres où nous sommes tentés de ne voir rien d'autre qu'une imagination pittoresque. Son choix d'un unique maître du passé est éloquent, étudiant en profondeur toutes les toiles du Lorrain qu'il put trouver en Angleterre, les copiant et les imitant avec une extraordinaire perfection. Il ne se départit jamais de son culte pour le grand peintre. Il voulut que son Lever du soleil à travers la vapeur soit placé à la National Gallery aux côtés de deux chefs-d'oeuvre du Lorrain ; et c'est là que nous pouvons les y voir et juger du bien-fondé de ce fier et splendide hommage. Ce n'est qu'en 1819 que Turner se rendit en Italie, pour y retourner en 1829 et 1840. Sans aucun doute, Turner y ressentit des émotions et y trouva des sujets de rêverie qu'il transcrivit plus tard, dans les termes de son propre génie, en symphonies de lumière et de couleurs. La logique de la raison ne compte pas aux yeux de cette imagination nordique. Mais aucun Latin n'aurait possédé cette autre logique, monstrueuse à son goût, propre à l'Anglais consumé par un rêve solitaire et royal, indéfinissable et plein de merveilles, qui lui permettait d'abolir les frontières entre la vie (même la sienne) et les images qu'il créait. Le rêve du Latin, qu'il soit vénitien ou français, est un rêve de bonheur, à la fois héroïque et humain. L'ardeur y est tempérée par la mélancolie, et l'ombre y lutte avec la lumière. La mélancolie, même sous la forme où elle apparaît dans la création énigmatique et profonde d'Albrecht Dürer, n'a pas sa place dans le monde féerique et changeant de Turner : quelle place aurait-elle dans un rêve cosmique ? L'humanité est absente, sauf peut-être sous la forme de personnages de théâtre que nous regardons à peine. Une peinture de Turner nous fascine, et pourtant nous ne pensons à rien de précis, rien d'humain ; seulement à des couleurs inoubliables et aux spectres qui hantent nos imaginations. En réalité, l'humanité ne l'inspire que lorsqu'elle est liée à l'idée de mort, mais d'une mort étrange, une dissolution lyrique – comme le finale d'un opéra.