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travail méthodique ayant trait au langage doigté. – Il a pour titre Loquela digitorum, art d'exprimer les nombres par la position des doigts sur les mains ou des mains sur le corps. Il se compose d'un texte très-court et n'ayant guère que l'étendue d'une des pages du Magasin pittoresque (16e année), et de 55 figures. Les 36 premières expriment les nombres avec les doigts seulement et constituent ainsi ce que l'on est convenu d'appeler la dactylonomie; les 19 autres, relatives à la Chiromamie, empruntent leur signification aux diverses positions des mains.

Des savants font remonter de pareils systèmes à une haute antiquité. Ils en citent pour preuves un assez grand nombre de passages des auteurs anciens, sacrés et profanes.

27

Paralipomenn, lib. III, cap 3, tome XVI de la collection de ses œuvres, page 462. —De utilitate ex advertis capiendâ, lib. II, cap. 7, tome II de ses œuvres, pag. 73.

De subtilitate, lib XIV, pag. 425 (édition de Bâle, 1622).

28

Extrait de la vie de saint François de Sales, par Marsollier. Paris, Dufour, 1826. Tome 1er, livre 5e, page 394.

29

J'ai été induit en erreur, comme beaucoup d'autres, quand j'ai écrit autre part qu'il était muet de naissance.

30

C'est ce que m'a assuré, du moins, M. Coquebert de Montbret, homme fort instruit, membre sourd-muet de la Société Asiatique, qui, en 1847, a, par son testament, légué non seulement sa fortune, mais sa riche bibliothèque à la ville de Rouen. Voyez la note H où il est parlé de ce legs d'après les Annales de l'éducation des Sourds-Muets et des Aveugles, publiées par M. Edouard Morel, 4e année, 4e volume, 1847.

31

J'ai lu dans l'Illustration, 3 novembre 1849, nº 349, vol. XIV, que M. de Carignan, frère aîné du Comte de Soissons, qui était bègue, eut pour percepteur M. de Vaugelas. La grande occupation de ce dernier pendant quatre ans fut de lui enseigner les plus ingénieuses décompositions des mots pour lui en faciliter la prononciation. Le maître étant mort de chagrin de voir ses efforts échouer devant les organes rebelles de l'élève, un Italien nommé Vicenzio Barini prit sa place. Le nouvel instituteur imagina un moyen de lui faire prononcer et assembler quelques lettres on ne sait comment. D'après Armand de Barenta, à qui j'emprunte cette note, il ne paraît pas que M. de Carignan en ait mieux profité.

32

Ce traité, dont Locke, Leibnitz, Fontenelle, dans son éloge de Leibnitz, et le célèbre philosophe écossais Dugald Stewart, faisaient un grand cas, était devenu si rare, en 1834, qu'une société de bibliophiles de Glascow, connue sous le nom de club Maitland, résolut d'en faire, à Edimbourg, tirer, au nombre de cent exemplaires seulement, une nouvelle édition réservée à ses membres. L'Institution nationale des Sourds-Muets de Paris, grâce aux soins éclairés de M. Edouard Morel, alors son secrétaire-bibliothécaire, est parvenu à s'en procurer un, malgré l'énormité du prix, 120 francs.

33

Il comptait déjà treize ans, et avait reçu un commencement d'instruction de M. Lucas aîné, entrepreneur des bâtiments du Roi pour les ouvrages de plomberie, quand il fut mis en pension, le 26 octobre 1750, chez Pereire, quai des Augustins, par le duc de Chaulnes, son parrain. – Selon M. Coquebert de Montbret, ce sourd-muet, fils d'un maréchal des logis des chevau-légers de la garde, aurait été l'oncle de notre grand orateur Berryer.

34

Voir son Dictionnaire de Musique, art. Chant.

35

Voici le commencement de quelques vers de La Condamine, qu'une considération inconnue ne permit pas, dit-on, d'inscrire sur le tombeau de Pereire:

Pereire! ton génie et tes puissants secoursOnt rendu la parole à des muets nés sourds!Des muets ont parlé!..

Saboureux de Fontenay avait répondu par une dissertation remarquable aux questions de ce savant. Peu importe, d'ailleurs, l'époque précise! A quoi notre frère d'infortune devait-il d'être arrivé à cette supériorité de connaissances qui excitait l'admiration générale? L'abbé de l'Épée pense que c'était bien plus à la lecture qu'à l'habileté de son maître Pereire.

36

Voir l'Encyclopédie et ses Lettres sur les Sourds-Muets.

37

Voir son Traité des Sensations.

38

Voir sa Dissertation sur la manière d'apprendre à parler aux muets.

39

C'est seulement comme instituteur et non pas comme savant que je considère ici Pereire. – Il mourut à Paris, en 1780, revêtu du titre de membre de la Société Royale de Londres, et fut enterré dans le cimetière des juifs portugais, à La Villette.

40

L'abbé de l'Épée a supprimé, par modestie sans doute, quelques expressions de cette lettre qui s'adressaient à lui.

41

Toutes les pièces furent fournies en latin de part et d'autre.

42

Léopold Loustau a exposé au salon de 1839 un grand tableau qui représente saint Pierre guérissant un boiteux; – en 1840, le Sermon de Jésus-Christ sur la Montagne, dont le ministre de l'intérieur a fait l'acquisition; – en 1844, Jésus enfant parmi les docteurs de la loi, tableau donné par le ministre à la chapelle du lycée de Strasbourg et pour lequel le jeune artiste a obtenu une médaille d'or; – en 1842, Jésus-Christ bénissant les petits enfants, tableau commandé par le ministre pour servir de pendant à ce dernier; – en 1845, l'Apparition de Saint-Nicolas devant Constantin le Grand, tableau placé par ordre du ministre dans la cathédrale de Haguenau (département du Bas-Rhin), dont le saint est le patron; – en 1846, Bonaparte quittant l'Égypte pour venir sauver la France. Il est accompagné des généraux Murat, Lannes, Marmont, Berthier, Andréossy et de deux savants, Monge et Berthollet. Loustau excelle également dans les portraits, dont il reçoit chaque jour de nouvelles commandes.

43

La comtesse de Courcel, sa nièce, ne l'évalue qu'à 7 ou 8,000 fr.

44

Revue ecclésiastique, 33e livraison, février.

45

Voyez la note 1.(44)

46

Mlles Cornu, Trumeau, Vissera, Duhamel et Lefebure.

47

Il était alors âgé de soixante-quatre ans.

48

La date du 1er août n'a été connue de l'auteur de la note que depuis les informations faites par ordre du ministère.

49

Voyez à la note J la différence entre les mots sourd-et-muet et sourd-muet.

50

Cette pièce a été donnée à M. Théodore Tarbé, par Mesd. Moreau de Vormes, ses parentes, petites-filles de M. Moreau de Vormes, avocat au Conseil, à qui elle était adressée.

Elle se trouve maintenant entre les mains de M. Amant, artiste aimé du public, du théâtre Montansier, qui possède une magnifique collection d'autographes des souverains qui ont régné sur différentes nations, des savants les plus illustres, des plus profonds génies, des hommes les plus vénérables, les plus remarquables, des célébrités féminines enfin qui ont brillé sur la scène du monde.

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