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       Mrs. Leprohon

      Armand Durand; ou, La promesse accomplie

      Publié par Good Press, 2020

       [email protected]

      EAN 4064066084547

       ROMAN CANADIEN

       PAR MADAME LEPROHON

       ARMAND DURAND

       LA PROMESSE ACCOMPLIE

       J. A. GENAND

       MONTRÉAL

       ARMAND DURAND

       II

       III

       IV

       V

       VI

       VII

       VIII

       IX

       X

       XI

       XII

       XIII

       XIV

       XV

       XVI

       XVII

       XVIII

       XIX

       Table des matières

       Table des matières

      AUTEUR DE

      IDA BERESFORD, EVA HUNTINGDON

       CLARANCE FITZCLARENCE, FLORENCE FITZ HARDINGS,

       EVELEEN O'DONNELL, LE MANOIR DE VILLERAI,

       ANTOINETTE DE MIRECOURT, etc., etc.

       Table des matières

      OU

      LA PROMESSE ACCOMPLIE

       Table des matières

       Traduit de l'anglais par

       Table des matières

       Table des matières

      IMPRIMÉ PAR PLINGUET & LAPLANTE

       RUE ST. GABRIEL, 30

      1869

       Table des matières

      Au nombre des premiers colons français qui s'étaient établis dans la seigneurie de ***--nous l'appellerons Alonville--située sur les bords du Saint-Laurent se trouvait une famille du nom de Durand. La vaste et riche ferme qui lui avait été transmise de père en fils par succession régulière lui avait toujours permis de tenir convenablement sa position comme première famille du district. C'était une race d'hommes robustes et beaux, industrieux et économes, mais d'une économie qui n'atteignait jamais les limites de la parcimonie.

      Par sa grande et droite stature, par ses cheveux et ses yeux d'un noir de jais, par son visage bronzé et ses traits réguliers, Paul Durand était un excellent échantillon des représentants mâles de cette famille. Contrairement à la plupart des ses compatriotes qui d'ordinaire se marient très jeunes, du moins dans les districts ruraux, Paul était arrivé à la trentaine avant de se décider à prendre femme, non pas qu'il fût indifférent au bonheur conjugal, mais parce que son père étant mort avant que lui-même eût atteint l'âge de virilité, sa mère avait continué à vivre avec lui sous le toit paternel, conduisant à la fois sa bourse et son ménage d'une main judicieuse mais un peu arbitraire. Françoise sa soeur unique, s'était mariée, à seize ans, avec un respectable marchand de la campagne qui demeurait dans un village voisin et auquel elle avait apporté, non-seulement une jolie figure, mais encore une dot confortable: de sorte que madame Durand pouvait, en toute liberté, veiller sur son fils et se consacrer entièrement à lui.

      C'était une bien belle propriété que celle à l'administration de laquelle présidait cette excellente dame: nous ne pouvons résister à la tentation d'en faire la description. La maison, d'une maçonnerie brute, était construite substantiellement quoiqu'avec une certaine irrégularité; un grand orme en ombrageait la façade, et tout autour des dépendances et des clôtures d'une blancheur éclatante. Régulièrement tous les ans ces haies étaient blanchies à la chaux, ce qui donnait un nouvel air de propreté à cette ferme si bien tenue et si bien montée. A une extrémité de la bâtisse s'étendait le jardin, bizarre

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