ТОП просматриваемых книг сайта:
The Huguenot: A Tale of the French Protestants. Volumes I-III. G. P. R. James
Читать онлайн.Название The Huguenot: A Tale of the French Protestants. Volumes I-III
Год выпуска 0
isbn 4064066128708
Автор произведения G. P. R. James
Жанр Языкознание
Издательство Bookwire
"On lui voila avec autant de soin ce que l'évangile, et d'après cette divine loi les apôtres, et tous les pères et leur suite, enseignent la manière de prêcher Jésus Christ, de convertir les infidèles et les hérétiques, et de se conduire en ce qui regarde la religion. On toucha un dévot de la douceur de faire, aux dépens d'autrui, une pénitence facile qu'on lui persuada sure pour l'autre monde. * * * * *
"Les grands ministres n'étaient plus alors. Le Tellier au lit de la mort, son funeste fils était le seul qui restât, car Seignelay ne faisait guère que poindre. Louvois, avide de guerre, atterré sous le poids d'une trève de vingt ans, qui ne faisait presque que d'être signée, espéra qu'un si grand coup porté aux Huguenots réunirait tout le Protestantisme de l'Europe, et s'applaudit en attendant de ce que le roi ne pouvant frapper sur les Huguenots que par ses troupes, il en serait le principal exécuteur, et par là de plus en plus en crédit. L'esprit et le génie de Madame de Maintenon, tel qu'il vient d'être représenté avec exactitude, n'était rien moins que propre, ni capable d'aucune affaire au-delà de l'intrigue. Elle n'était pas née ni nourrie à voir sur celle-ci au-delà de ce qui lui en était presenté, moins encore pour ne pas saisir avec ardeur une occasion si naturelle de plaire, d'admirer, de s'affermir de plus en plus par la dévotion. Qui d'ailleurs eût su un mot de ce qui ne se délibérait qu'entre le confesseur, le ministre alors comme unique, et l'épouse nouvelle et chérie; et qui de plus eût osé contredire? C'est ainsi que sont menés à tout, par une voie ou par une autre, les rois qui, par grandeur, par défiance, par abandon à ceux qui les tiennent, par paresse ou par orgueil, ne se communiquent qu'à deux ou trois personnes, et bien souvent à moins, et qui mettent entre eux et tout le reste de leurs sujets une barrière insurmontable.
"La revocation de l'édit de Nantes, sans le moindre prétexte et sans aucun besoin, et les diverses proscriptions plutôt que déclarations qui la suivirent, furent les fruits de ce complot affreux qui dépeupla un quart du royaume; qui ruina son commerce; qui l'affaiblit dans toutes ses parties; qui le mit si longtemps au pillage public et avoué des dragons; qui autorisa les tourmens et les supplices dans lesquels ils firent réellement mourir tant d'innocens de tout sexe par milliers; qui ruina un peuple si nombreux; qui déchira un monde de familles; qui arma les parens contre les parens pour avoir leur bien et les laisser mourir de faim; qui fit passer nos manufactures aux étrangers, fit fleurir et regorger leurs états aux dépens du nôtre, et leur fit bâtir de nouvelles villes; qui leur donna le spectacle d'un si prodigieux peuple proscrit, nu, fugitif, errant sans crime, cherchant asile loin de sa patrie; qui mit nobles, riches, vieillards, gens souvent très-estimés pour leur piété, leur savoir, leur vertu, des gens aisés, faibles, délicats, à la ruine, et sous le nerf très-effectif du comité, pour cause unique de religion; enfin qui, pour comble de toutes horreurs, remplit toutes les provinces du royaume de parjures et de sacrilèges, où tout retentissait de hurlemens de ces infortunées victimes de l'erreur, pendant que tant d'autres sacrifiaient leur conscience à leurs biens et à leur repos, et achetaient l'un et l'autre par des abjurations simulées, d'où sans intervalle on les traînait à adorer ce qu'ils ne croyaient point, et à recevoir réellement le divin corps du saint des saints, tandis qu'ils demeuraient persuadés qu'ils ne mangeaient que du pain qu'ils devaient encore abhorrer. Telle fut l'abomination générale enfantée par la flatterie et par la cruauté. De la torture à l'abjuration, et de celle-ci à la communion, il n'y avait pas souvent vingt-quatre heures de distance, et leurs bourreaux étaient leurs conducteurs et leurs témoins. Ceux qui, par la suite, eurent l'air d'être changés avec plus de loisir, ne tardèrent pas par leur fuite ou par leur conduite à démentir leur pretendu retour."--St. Simon, vol. xiii. p. 113. ed. 1829.
I have now nothing further to say, my dear Lord Clinton, but to beg your pardon for having already said so much, and to express a hope that you and the public will deal leniently by that which is now offered to you, with the highest respect and esteem, by
Yours most faithfully,
G. P. R. James.
Fair Oak Lodge, Petersfield. 17th Nov. 1838.
THE HUGUENOT.
CHAPTER I.
THE HERO, HIS FRIEND, AND HIS DWELLING IN THE SEVENTEENTH CENTURY.
There is a small town in one of the remote provinces of France, about ten miles from the sea shore, and two or three hundred from the capital, on the appearance of which it may be as well to dwell for a short time; noticing not alone its houses and its streets as they appeared in the seventeenth century, but its inhabitants, their feelings, and their customs, at that period.
Were we not to make this formal sort of presentation, the reader would feel as if set down suddenly amidst a crowd of strangers with no one to introduce him, with no one to unpadlock the barrier which the cautious laws of society set up between man and man, to guard against the wild-beast propensities of the race of intellectual tigers to which we belong. Now, however, if we manage skilfully, the reader may become as familiar with the people of another day, and scenes of another land, as if they had been the playfellows of his childhood, and the haunts of his youth; and may go on calmly with those to whom he is thus introduced through the dark and painful events which are recorded in the pages that follow.
That part of France in which our scene is laid, presents features which differ very much from the dull and uninteresting aspect of the land from Calais to Paris, and from Paris to the mountains of Switzerland--the route generally pursued by our travelling countrymen, whether they go forth to make what is usually called the grand tour, or content themselves with idling away a long space of mispent time amongst the Helvetian mountains. In the district that I speak of, the face of the country, though it cannot perhaps be called mountainous, is richly varied, running up into occasional high and pointed hills, presenting frequent masses of rock and wood, diversified by a mile or two, here and there, of soft pasture and meadow; with innumerable streams--some calm and peaceful, some fierce and torrent-like, some sparkling and playful, giving an air of life and glad activity to the land through which they flow. These manifold streams shed also a hue of indescribable verdure, a fresh leafyness of aspect, that is most grateful to the eye; and though there is not there, as in our own land, the frequent hedge-row, with its sweet village associations, yet there is no want of high umbrageous trees scattered here and there, besides the thick woods that, in many places, occupy several leagues in extent, and the lesser copses that nest themselves in many a dell.
The district that we speak of is bright in its skies and warm in its sunshine, though it is not precisely in the region of the richest vine; and there are scarcely five days, during six months of the year, in which, on every stony bank or on the short soft turf above the large lizards may not be seen basking in their coats of green and gold. There are not, indeed, the cloudless skies of Italy, which, notwithstanding their splendid colouring, are insipid from their very cloudlessness: no, but wreathed in grand masses by the free air, sometimes drifting from the British channel, sometimes sweeping from the wide western ocean, the clouds and the sunshine sport together in the heaven, while the shadow and the light chase each other over the earth below, and ever and anon comes down a passing shower, refreshing the lands it lights upon, and leaving them brighter than before.
On the top of one of the tall rocky hills we have mentioned, in very remote feudal times,--for we find it mentioned in all the wars undertaken by the Edwards and the Henries in their vain endeavours to grasp