ТОП просматриваемых книг сайта:
Une Lueur Au Cœur Des Ténèbres. Amy Blankenship
Читать онлайн.Название Une Lueur Au Cœur Des Ténèbres
Год выпуска 0
isbn 9788835429043
Автор произведения Amy Blankenship
Жанр Ужасы и Мистика
Издательство Tektime S.r.l.s.
— Je croyais qu'elle était avec toi !
Kotaro serra le poing et retint sa rage avant que les choses ne puissent aller trop loin.
— Et comment diable as-tu fais pour me suivre ? Peu importe, j'ai pas besoin de savoir.
Toya le dévisagea, surpris que l'agent de sécurité ait seulement remarqué mais il n'y prêta pas attention.
— Je suis juste aussi rapide que ça, connard.
Calmant la moitié qui le dominait, Kotaro ouvrit grand ses yeux perçants couleur bleu glacier, les fixant sur la personne qui allait l'aider à retrouver «sa Kyoko». C'était déjà dur de savoir que Toya n'était pas revenu sur terre en tant que vampire afin qu'ils puissent régler ça par les poings, mais à présent Toya était en train de recouvrer ses anciennes capacités sans savoir pourquoi. Pour couronner le tout, le meilleur ami de Toya était Shinbe et Shinbe lui-même ignorait également tout de son propre passé.
Kotaro fit claquer la paume de sa main contre sa tempe en se demandant pourquoi diable il était censé se fier à Toya pour prendre soin d'elle... une seconde fois, alors qu'il avait échoué la première fois. Le fait que Toya ne se rappelle rien empêchait Kotaro de se plaindre à voix haute. Il pris une profonde inspiration en absorbant la réalité... ils lui avaient tous deux fait défaut. Il se pinça la lèvre en le dévisageant en silence.
Toya fit un sourire à demi forcé.
— Comme ça, elle t'a menti et jeté en disant qu'elle devait sortir avec MOI. Ah !
Même s'il savait qu'en vérité elle lui avait fait le même coup, il n'allait pas laisser Kotaro le savoir.
Kotaro pris une autre profonde inspiration en tentant de contrôler son mauvais caractère. C'était comme s'adresser à un putain de môme.
— C'est pas un putain de jeu, merdeux. Des filles ont commencé à disparaître à tour de bras sur le campus et dans la ville depuis un peu plus d'un mois. à présent, aucun d'entre nous ne sait où se trouve Kyoko.
Kotaro pouvait entendre la panique dans sa propre voix mais il fit mine de l'ignorer.
— As-tu la moindre idée de l'endroit où elle aurait pu s'éclipser ?
Toya sentait sa cage thoracique craquer sous le poids de inquiétude en imaginant Kyoko en danger.
— Putain de merde !
Il se tourna vers la porte de Suki et commença à tambouriner dessus jusqu'à ce qu'il entende la porte émettre un léger craquement, ce qui l'incita à frapper moins fort. Pas de réponse.
— Fais chier !
Se trouvant proche de la panique, Toya tritura son portable dans l'espoir que Shinbe saurait où se trouvaient les filles.
— Décroche, connard libidineux ! hurla-t-il dans le téléphone qui sonnait encore.
Après la quatrième sonnerie, Shinbe finit par décrocher.
— Shinbe ! Saurais-tu où se trouvent Suki et Kyoko ?
Il lança un regard à Kotaro lorsque ce dernier se rapprocha comme pour attendre d'entendre la réponse. À l'autre bout du fil, Shinbe eut un sourire révélateur,
— Peut-être...
*****
Kyou demeura caché dans l'ombre à regarder la fille avec ses amis. Il avait appris que son nom était Kyoko en écoutant leurs conversations. Jusque là, le garçon dénommé Tasuki avait gardé ses mains pour lui, ce qui était une bonne chose, si on considère que Kyou avait décidé de le laisser vivre aussi longtemps qu'il ne se rapprocherait pas trop d'elle. Il semblait assez inoffensif... si ce n'était qu'il était un peu trop épris d'elle.
Ils s'étaient frayé un passage jusqu'à la piste et la fille avait commencé à danser avec sa copine. La façon dont elles dansaient était indécente. Ça devait être l'alcool qu'elle a consommé si rapidement, il avait du mal à croire qu'il put en être autrement.
Un grondement sourd vibra dans son torse lorsque son champ de vision fut obstrué par un groupe de crétins humains. En l'entendant et en voyant le regard doré glacial les foudroyer en guise d'avertissement, ils se retirèrent promptement à l'autre bout du club. Les lèvres de Kyou formèrent un sourire amusé lorsqu'il vit de quelle manière ils s'étaient instantanément dispersés.
Il retourna son attention vers la piste de danse en se concentrant sur la jeune fille qui le laissait perplexe. Ce qu'il vit fit bouillir son sang de rage. Un grondement mauvais se fit entendre d'un endroit indéterminé alors que son regard d'or colère était traversé d'éclairs de sang.
L'inoffensif garçon Tasuki était en train de danser avec Kyoko comme s'il était en train de la séduire.
*****
Kyoko était étourdie par les sensations provoquées par les mains de Tasuki sur ses hanches, en train de caresser la peau nue de sa taille alors qu'il prenait le contrôle de la danse. Il avait réellement l'air sexy avec sa chevelure ébouriffée alors qu'il dansait de façon provocante avec elle. Un gloussement lui échappa au détour d'une pensée.
Alors qu'elle le sentait en train de caresser la peau exposée au bas de son dos, elle remarqua que son regard était à présent d'une couleur approchant l'améthyste pure.
Suki, décidant qu'elle aurait bien besoin de quelque chose de frais et d'humide, frappa Kyoko sur les fesses.
— Allez, vous deux ! J'ai besoin de carburant !
Elle rigola de sa propre tournure de phrase en entraînant le couple à nouveau vers la table qu'ils avaient occupée un peu plus tôt en espérant un autre verre.
*****
Kyou resta debout en train de tenter désespérément de calmer la rage dans ses veines. Sa coutumière attitude calme et ses nerfs d'ordinaire en acier trempé avaient complètement disparu lorsqu'il avait vu danser le garçon Tasuki avec Kyoko comme si elle était sa maîtresse.
Dans les recoins de son esprit, il sut qu'il lui fallait rapidement se calmer, sans quoi Hyakuhei sentirait sa présence si ce n'était déjà le cas. Prenant une profonde inspiration pour se fortifier, il se blâma mentalement pour sa stupidité.
Pendant des siècles il était demeuré un démon de la nuit, froid et sans émotions. Sa détermination était comme celle de la montagne qu'on ne pouvait ni déplacer ni soumettre par la force. Ses émotions étaient bien gardées par cet extérieur froid, impénétrable pour une raison... afin qu'il puisse dissimuler son aura à son véritable ennemi.
En une nuit, la présence de la jeune fille plus qu'innocente et pure, l'avait fait faillir pour la première fois de son existence sans vie.
Inconscient de la présence du vampire enragé à la chevelure d'argent, le trio retrouva le chemin des sièges occupés précédemment. Le rire innocent de Kyoko flotta jusqu'à lui, calmant à peine sa rage. La tension s'apaisa quelque peu et il se demanda pour quelle raison il avait réagit de façon si possessive face à la jeune fille.
Son regard meurtrier se figea, fixé sur le garçon avec elle, comme la promesse d'une lente et douloureuse mort s'il osait seulement l'effleurer de façon inappropriée une fois de plus. Elle avait besoin d'un gardien.
Kyou ne pouvait comprendre l'immense influence qu'elle possédait sur lui mais la regarder était devenu comme une addiction. Sa beauté et son innocence l'envoûtaient et il commença à se demander si sa peau était aussi douce qu'elle le paraissait. Le fait de voir un autre verre de liquide impur