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Une Lueur Au Cœur Des Ténèbres. Amy Blankenship
Читать онлайн.Название Une Lueur Au Cœur Des Ténèbres
Год выпуска 0
isbn 9788835429043
Автор произведения Amy Blankenship
Жанр Ужасы и Мистика
Издательство Tektime S.r.l.s.
Suki rapprocha son corps de celui de Kyoko lorsqu'elles s'attrapèrent par le cou et commencèrent à se frotter l'une contre l'autre. Riant des bêtises l'une de l'autre, elles dansaient comme des amantes se laissant aller au tempo de la musique. Elles s'étaient mutuellement enseigner à danser ainsi à l'école primaire, il y avait bien longtemps.
Immergées dans l'instant d'amusement pur et simple, les filles avaient momentanément oublié leur compagnon.
Tasuki regarda les deux amies danser passionnément ensemble et sentit une chaleur envahir ses joues.
Wow !
Son corps réagissait à la scène qui se déroulait sous ses yeux. Il avait la sensation d'avoir le souffle coupé. Regarder le corps de Kyoko se frotter contre celui de Suki alors que leurs mains respectives se promenaient sur leurs corps était presque trop pour lui.
Décidant qu'il voulait sa part d'amusement, Tasuki força ses pieds à se mouvoir avant de perdre son courage.
S'arrêtant juste devant Kyoko, il vit qu'elle avait les yeux fermés alors qu'elle bougeait tout contre Suki. Son regard se fixa sur celui de Suki alors qu'il sourit en venant se glisser derrière Kyoko qui était lentement en train de se relever en caressant les cuisses de son amie. Elle espérait que Tasuki trouverait suffisamment de cran pour danser ainsi avec Kyoko.
— Pourquoi ne te joins-tu pas à nous ? C'est vraiment trop amusant !
Elle rit et attrapa Tasuki par la boucle de sa ceinture, l'attirant droit contre Kyoko.
Kyoko choquée, écarquilla les yeux lorsqu'elle sentit un corps dur, inmanquablement mâle se plaquer contre elle d'une façon très intime. Elle sentit brûler ses joues lorsqu'elle compris que Tasuki était en train de la tenir serrée.
— Hey, sourit-elle timidement, elle aimait la sensation de son corps contre le sien.
Elle savait qu'elle pouvait compter sur lui pour ne pas dépasser les limites. Il se comportait toujours en gentleman.
Se sentant d'humeur à oser, Kyoko continua de danser avec Suki qui bougeait derrière elle alors qu'elle posait une main sur l'épaule de Tasuki... comme un encouragement silencieux.
Il n'en fallait pas plus à Tasuki pour attraper les hanches de Kyoko et commencer à suivre le mouvement de son corps. Il eut la sensation d'être au Paradis en dansant avec la fille de ses rêves collée séduisamment contre lui. Percevoir le mouvement de chacune de ses courbes en train de se frotter contre lui était la torture le plus douce qu'il ait jamais subit.
Son regard brun s'adoucit alors qu'il avait la sensation d'être en feu et il voulait la sentir autant qu'il le pouvait. Se pressant un peu plus contre Kyoko, il commença à se frotter contre elle, bougeant son corps en chaleur avec le sien comme un amant après une longue absence.
Kyoko leva les yeux vers ceux de Tasuki et remarqua pour la première fois qu'ils contenaient de jolis flocons d'améthyste dans ses globes de chocolat. Magnifique... fut le seul mot qui lui vint à l'esprit.
Plus elle regardait au fond de ses yeux... plus il lui faisait penser à Shinbe.
*****
L'humeur de Toya ne s'était pas améliorée depuis qu'il était allé au dojo de la fac en espérant y passer ses nerfs. Il avait décidé qu'il était mieux pour lui de partir rapidement lorsqu'il avait fait éclater un sac de frappe à cinq cent dollars. Ce n'était pas sa faute s'il avait visualisé le visage de Kotaro au moment où il l'avait frappé.
— Crétine ! grommela-t-il.
Pourquoi fallait-il toujours qu'elle soit si difficile à gérer ?
Il lança un regard mauvais sans avoir de cible spécifique alors que ses pensées le ramenaient à l'agaçant agent de sécurité avec lequel Kyoko était sortie.
Il était encore livide d'avoir entendu la voix de Kotaro dans l'appartement de Kyoko un peu plus tôt. Il n'aurait rien aimé de mieux que d'arracher à l'homme sa tête avant de la lui enfoncer là où elle ne verrait jamais le soleil. Toya avait toujours eut un sixième sens pour ces choses, et ses sens lui disaient que Kotaro n'était pas ce qu'il paraissait être.
Un loup déguisé en agneau, c'est plus que vraisemblable.
Il sourit, puis se sentit instantanément un peu coupable car lui aussi cachait des choses à Kyoko. Des choses qu'il ne pouvait même pas comprendre lui même.
Il avait appris, tout petit, à cacher ses capacités particulières aux autres, des capacités telles que sa force surhumaine et sa vitesse, ainsi que ses sens exacerbés de l'odorat et de la vue. Le seul ennui était qu'elles se manifestaient et disparaissaient lorsqu'elles le voulaient. Il ne pouvait y faire appel à n'importe quel moment et c'était peut-être une bonne chose.
Perdu dans ses pensées, Toya sentit un picotement sur sa peau lorsqu'il remarqua l'agent appuyé contre la porte de l'immeuble de l'équipe de sécurité.
On parle du diable et on voit le bout de sa queue.
Toya fusilla Kotaro du regard, marchant comme s'il allait le dépasser puis se ravisant, il s'arrêta net.
— Tu fous quoi ici ? gronda-t-il.
Kotaro pris tout son temps pour se redresser de toute sa hauteur et pour marcher jusqu’à l'endroit où se tenait le rencart supposé de Kyoko en train de lui montrer les dents. Regardant autour de lui mais ne la voyant nulle part, son attitude décontractée disparut pour devenir tendue et Kotaro transperça Toya d'un regard furieux.
— Où se trouve Kyoko ? Je pensais qu'elle était avec toi ce soir.
S'il y avait bien une chose que Toya détestait, c'était être dans la confusion et là tout de suite, il n'était pas d'humeur.
— Espèce de connard... Je pensais qu'elle avait rencart avec toi, dit-il sèchement sans réfléchir.
Les nerfs de Kotaro étaient sérieusement secoués, là. Kyoko lui avait dit qu'elle sortait avec Toya et elle avait menti.
— Putain !
Sans accorder à Toya un regard de plus, il s'élança en direction de l'appartement de Kyoko, luttant pour ne pas faire usage de sa vitesse surnaturelle. Pourquoi lui avait-elle menti ? S'il avait su qu'elle ne serait pas avec cette tête de con, il l'aurait suivie.
Toya ressenti un moment de panique lorsqu'il vit l’inquiétude gagner le regard de son rival et la façon dont il était partit à toute vitesse ne lui disait rien qui vaille. Une part de lui savait qu'il pouvait avoir une totale confiance en Kotaro mais il n'irait jamais le lui dire.
Sans même réfléchir à ce qu'il faisait, il s'élança à la suite de Kotaro pour voir où il allait. N'ayant aucun mal à ne pas le perdre de vue, il remarqua cependant la vitesse à laquelle il se déplaçaient tous deux et certains de ses soupçons furent confirmés. Kotaro était bien plus que ce qu'il paraissait être... avaient-ils le même ADN ou quelque chose du genre ? Il grinça les dents car cette idée lui déplaisait.
En moins d'une minute, Kotaro était à l'appartement de Kyoko en train de frapper à la porte, espérant contre toute logique qu'elle y soit. Frappant l'innocente porte de ses deux paumes, il hurla :
— Putain de merde, Kyoko ! T'es où ?
La terreur et l’inquiétude imprégnaient chaque cellule de son être.
— C'est pas bon, gronda-t-il.
— Qu'est-ce qui n'est pas bon ? demanda Toya apparaissant derrière Kotaro.
Les vibrations émanant de Kotaro provoquaient une douleur abdominale chez Toya, tant elles étaient intenses. S'il avait su que Kyoko ne serait pas en compagnie de Kotaro, il serait venu juste pour être