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jouit sur ma bite. Ce doit être un moment spécial. Je veux être le seul à entendre ses hurlements de plaisir lorsqu’elle jouit sur ma bite, sur mes doigts, sur ma bouche. Pour moi et pour moi seul.

      Je traverse l’avant-poste en compagnie de Natalie, des gardes nous suivent, ils vont rester à l’extérieur de l’oasis pour veiller sur notre sécurité. Je suis reconnaissant envers mes parents de m’avoir laissé seul avec elle, et d’être retournés sur Xalia comme je le leur ai demandé. Je sais qu’ils voudront la rencontrer dès notre arrivée en ville, afin qu’elle apprenne son rôle de femme de Conseiller. Mais avant qu’elle fasse la connaissance de Trion, je veux apprendre à connaître Natalie, sans artifices, ni aucune duplicité.

      « Où est-on ? » demande Natalie en regardant tout autour d’elle, les yeux écarquillés, tandis que je lui tiens la main et la guide sur l’étroit chemin.

      J’essaie d’admirer l’épais feuillage avec ses yeux. De grandes feuilles nous entourent dans un feu d’artifice de couleurs, des plantes rouge foncé, violettes et marron qui ne poussent qu’ici surplombent nos têtes, la canopée est si dense qu’elle empêche les deux soleils de Trion d’y pénétrer. Au centre, une profonde réserve d’eau alimente la forêt humide, fait rarissime sur Trion. Sous nos pieds, le sable a cédé place à un terreau fertile et moussu. Ça fait du bien d’entendre le bruit de l’eau et des animaux après le bruit du vent qui tourbillonnait entre les tentes.

      « A Mirana, une oasis. Elle a été découverte il y a des milliers d’années, les gens s’y sont toujours réfugiés en traversant le désert. Il n’y a aucun terminal de transport, les nomades marchent et trouvent refuge ici-même. Et il y a de l’eau. De quoi se nourrir.

      — Ça existe aussi chez nous, explique-t-elle en touchant une grande feuille.

      — Je ne suis pas très calé en botanique, il n’y a pas beaucoup d’arbres ici, mais je sais que cette feuille n’est pas toxique. » Je ne sais pas si elle voudrait en cueillir une et la manger. Elle vient de la Terre, je ne connais pas leurs habitudes en matière de botanique. Je dois la surveiller de près, voire la distraire avec des tentations plus charnelles. « La zone est protégée pour éviter d’être utilisée à mauvais escient, nous avons de profonds puits dans le sol, capables d’acheminer de la nourriture et du matériel. » Je m’arrête devant l’immense réserve d’eau et lâche sa main. « Mais aujourd’hui, nous sommes seuls.

      — Seuls ? » demande-t-elle en regardant alentour.

      Sa curiosité est belle à voir. Elle n’a pas peur de Trion, ni de moi, je lui en sais gré.

      « Rien que toi et moi. Personne n’entrera dans Mirana jusqu’à demain, au lever des soleils.

      — Les soleils ? Il n’y en a qu’un sur Terre. Elle lève la tête et regarde le ciel. Je ne les vois pas.

      — Ça te ferait mal aux yeux. C’est pour ça qu’il fait si chaud, Mirana est un vrai havre de paix, il y fait plus frais. Nous avons également deux lunes. Tu les verras ce soir, il y a plein d’étoiles. Je lui tends la main. Viens, on va se baigner. »

      J’étais patient et décontracté après l’examen médical. Ce n’est plus le cas. Elle est au bord de l’eau, on va pouvoir se baigner et nager ensemble, une activité en extérieur rarissime sur Trion. Tout seuls. Elle va être toute nue, rien que pour moi.

      Elle s’approche de l’eau et prend ma main. La sienne est fine et petite, je crains que mon désir ne soit trop puissant pour elle. J’ai vu comme elle a joui sur le gode, j’ai comme l’impression qu’elle est plus forte que ce que j’avais imaginé et je lui en sais gré. D’ici l’aube, je l’aurai possédé à plusieurs reprises. Cette nuit, je peux pas me retenir. Je ne vais pas essayer de la dompter ; je veux qu’elle se lâche totalement. J’espère qu’elle se montrera forte physiquement et moralement. Epouser un Conseiller n’est pas chose facile, nous allons être très sollicités. De tels moments de solitude à deux sont rares.

      Pas maintenant. Pas aujourd’hui. Aujourd’hui elle est à moi et à moi seul. Personne ne nous entendra. Personne ne nous verra.

      La robe glisse sur ses épaules, sur son corps et tombe sur le sol verdoyant. J’ai le souffle coupé en la voyant, sa peau resplendit sous la lumière. Je bande en voyant les maillons de sa chaîne. Mon érection devient gênante, je retire mon pantalon.

      Elle écarquille les yeux en me voyant nu. Je ne sais pas à quoi ressemblent les hommes sur Terre mais les Trions sont grands, je fais une tête de plus que Natalie. Elle est claire de peau et de cheveux, j’ai la peau mate, tannée par le soleil. Mes cheveux et ma barbe sont bruns, des poils bruns recouvrent mon torse, descendent jusqu’à mon nombril, jusqu’à la toison à la base de ma verge en érection.

      Je ne suis ni câlin ni très séduisant, mon corps est musclé. Mon sexe ressemble à une massue et l’espace d’un instant, je crains que Natalie ne me trouve pas à son goût. Elle rougit, ses seins pointent à vue d’œil, je relâche enfin la pression. Depuis quand l’avis des autres m’intéresse ?

      Depuis que je suis en couple.

      « Les hommes sont tous comme toi sur Trion ? demande-t-elle en contemplant ma verge qui palpite involontairement.

      — Comme moi ?

      — Grands. Hum … énormes. »

      Je me regarde d’un air étonné. Je ressemble au guerrier Trion type.

      « Les hommes ressemblent à quoi sur Terre ? Je demande en agitant la main en l’air.

      — Laisse tomber. J’ai pas envie de savoir combien de bites t’as vues … ou— »

      Je vois rouge quand j’y pense. Personne n’a le droit de toucher Natalie, excepté moi.

      Elle me sourit, s’approche, pose sa main sur mon torse. « Je suis pas vierge. »

      Je pousse un grognement. C’est plus fort que moi.

      « Je ne peux pas changer mon passé. Mais, il faut que tu saches, » ajoute-t-elle, sa main descend le long de mon ventre, plus bas, elle m’agrippe. J’ondule des hanches. « Il ne te ressemblait absolument pas. Il avait une bite riquiqui comparé à toi, il savait même pas s’en servir. »

      Elle lève la tête et me dévisage de ses yeux clairs.

      A cet instant précis, je suis à sa merci. Complètement, totalement. Je pourrais partir au combat sa main sur ma queue. Si j’avais une once de jugeote, je lui aurais demandé ce qu’elle entendait par « bite riquiqui ».

      « Tu sais t’en servir, n’est-ce pas ? » murmure-t-elle, en essuyant de la main la goutte de sperme qui s’écoule de mon gland.

      Effectivement, on va pas s’ennuyer.

      « Terrienne, tu es la tentation personnifiée. Je vais te laver, te préparer en vue de la baise sauvage que je vais t’infliger, tu ne connais pas encore les us et coutumes en vigueur sur Trion, je vais y remédier. »

       Natalie

      Il y a une minute à peine, j’étais devant Roark, je touchais effrontément sa verge, me voici allongée, à contempler la végétation luxuriante de l’oasis. Ses mains effleurent mes épaules, mes seins, il les prend en coupe et joue avec, effleure mes tétons et leurs petits anneaux.

      J’ignore s’ils sont sensibles à cause des caresses de Roark ou des anneaux. Je m’en fiche, je me cambre sous la caresse, j’ai envie de lui. Ses mains descendent, il caresse mes flancs, mon ventre, mes hanches, l’intérieur de mes cuisses. Il ne touche pas mon sexe. Non, Roark semble prendre un malin plaisir à me torturer. Il écarte mes cuisses et s’installe au milieu, il se baisse afin que sa tête se trouve pile au niveau de mon sexe. Je prends appui sur mes coudes pour le regarder. Cheveux bruns, air sérieux, mains où il faut.

      «

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