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       Cyriel Buysse

      C'Était ainsi

      Publié par Good Press, 2020

       [email protected]

      EAN 4064066090210

       A MON FILS. QUI CONNAIT LA FLANDRE. QUI COMPREND L'ESPRIT DE LA FLANDRE. QUI AIME LA FLANDRE

       I

       II

       III

       IV

       V

       VI

       VII

       I

       II

       III

       IV

       V

       VI

       VII

       VIII

       IX

       X

       XI

       XII

       XIII

       XIV

       XV

       XVI

       XVII

       XVIII

       XIX

       XX

       XXI

       XXII

       TROISIÈME PARTIE

       I

       II

       III

       IV

       V

       VI

       VII

       VIII

       IX

       X

       XI

       XII

       XIII

       XIV

       XV

       Table des matières

      * * * * *

      PREMIÈRE PARTIE

      I

       Table des matières

      L'huilerie et la minoterie de M. de Beule formaient un groupe de vieux bâtiments, à côté d'un beau grand jardin.

      Un rentier du village y demeurait jadis. La maison d'habitation était en bordure de la rue; et les bâtisses, qui plus tard allaient devenir une fabrique, étaient alors une sorte d'asile abritant des vieillards et nécessiteux. Le grand jardin les séparait de la maison du rentier, et de la rue ils avaient leur chemin d'accès.

      A la mort du rentier, M. de Beule avait acquis le tout. Il y installa sa fabrique, d'abord modestement, puis l'agrandit peu à peu, jusqu'à ce qu'elle absorbât toutes les vieilles maisonnettes. Pleurs et lamentations des vieillards et des indigents, ainsi contraints, à tour de rôle, de chercher un autre toit; mais, puisque c'était l'inévitable, ils finissaient par se résigner. Et même par en tirer profit. Car ceux qui avaient encore du monde jeune chez eux offraient leurs services à M. de Beule, qui, de son côté, les employait volontiers à la fabrique, de préférence à d'autres.

      La fabrique de M. de Beule était la seule au village, où elle devenait un peu synonyme de lumière et de progrès. Les gens se sentaient plus de goût à travailler dans une usine mue par la vapeur, qu'à peiner dans l'un ou l'autre atelier où la force motrice

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