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       Jules Paul Tardivel

      Pour la patrie: Roman du XXe siècle

      Publié par Good Press, 2020

       [email protected]

      EAN 4064066087487

       AVANT-PROPOS

       Prologue

       Chapitre I

       Chapitre II

       Chapitre III

       Chapitre IV

       Chapitre V

       Chapitre VI

       Chapitre VII

       Chapitre VIII

       Chapitre IX

       Chapitre X

       Chapitre XI

       Chapitre XII

       Chapitre XIII

       Chapitre XIV

       Chapitre XV

       Chapitre XVI

       Chapitre XVII

       Chapitre XVIII

       Chapitre XIX

       Chapitre XX

       Chapitre XXI

       Chapitre XXII

       Chapitre XXIII

       Chapitre XXIV

       Chapitre XXV

       Chapitre XXVI

       Chapitre XXVII

       Chapitre XXVIII

       Chapitre XXIX

       Chapitre XXX

       Chapitre XXXI

       Chapitre XXXII

       Chapitre XXXIII

       Épilogue

      Par

       J.-P. TARDIVEL

       Directeur de la Vérité

      Ne læteris inimica mea super me, quia cecidi: consurgam, cum sedero in tenebris, Dominus lux mea est.

      Ô mon ennemie, ne vous réjouissez point de ce que je suis tombée; je me relèverai après que je me serai assise dans les ténèbres; le Seigneur est ma lumière.

      Michæas, propheta, VII, 8.

      MONTRÉAL

       CADIEUX & DEROME

       LIBRAIRES-ÉDITEURS

       1895

       Table des matières

      Le R. P. Caussette, que cite le R. P. Fayollat dans son livre sur l'Apostolat de la presse, appelle les romans une invention diabolique. Je ne suis pas éloigné de croire que le digne religieux a parfaitement raison. Le roman, surtout le roman moderne, et plus particulièrement encore le roman français me paraît être une arme forgée par Satan lui-même pour la destruction du genre humain. Et malgré cette conviction j'écris un roman! Oui, et je le fais sans scrupule; pour la raison qu'il est permis de s'emparer des machines de guerre de l'ennemi et de le faire servir à battre en brèche les remparts qu'on assiège. C'est même une tactique dont on tire quelque profit sur les champs de bataille.

      On ne saurait contester l'influence immense qu'exerce le roman sur la société moderne. Jules Vallès, témoin peu suspect, a dit: “Combien j'en ai vu de ces jeunes gens, dont le passage, lu un matin, a dominé, défait ou refait, perdu ou sauvé l'existence. Balzac, par exemple, comme il a fait travailler les juges et pleurer les mères! Sous ses pas, que de consciences écrasées! Combien, parmi nous, se sont perdus, ont coulé, qui agitaient au-dessus du bourbier où ils allaient mourir une page arrachée à la Comédie humaine.... Amour, vengeance, passion, crime, tout est copié, tout. Pas une de leurs émotions n'est franche. Le livre est là.” [Citation du père Fayollat.]

      Le roman est donc, de nos jours une puissance formidable entre les mains du malfaiteur littéraire. Sans doute, s'il était possible de détruire, de fond en comble, cette terrible invention, il faudrait le faire, pour le bonheur de l'humanité; car les suppôts de Satan le feront toujours servir beaucoup plus à la cause du mal que les amis de Dieu n'en pourront tirer d'avantages pour le bien. La même chose peut se dire, je crois, des journaux. Cependant, il est admis, aujourd'hui, que la presse catholique est une nécessité, même une œuvre pie. C'est que, pour livrer le bon combat, il faut prendre toutes le armes,

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