Скачать книгу

adieu. Ce que nous ne pouvons savoir par votre présence, que des lieux que vous habiterez vos lettres nous l'apprennent.

      LE MARÉCHAL. – Milord, moi je ne prends point congé de vous; je chevaucherai à vos côtés tant que la terre me le permettra.

      GAUNT. – Hélas! pourquoi es-tu si avare de tes paroles et ne réponds-tu rien aux salutations de tes amis?

      BOLINGBROKE. – Je n'ai pas de quoi suffire à vous faire mes adieux; il me faudrait prodiguer l'usage de ma langue pour exhaler toute l'abondance de la douleur de mon coeur.

      GAUNT. – Ce qui cause ton chagrin n'est qu'une absence passagère.

      BOLINGBROKE. – La joie absente, le chagrin reste toujours présent.

      GAUNT. – Qu'est-ce que six hivers? Ils passent bien vite.

      BOLINGBROKE. – Pour les hommes qui sont heureux; mais d'une heure le chagrin en fait dix.

      GAUNT. – Suppose que c'est un voyage que tu entreprends pour ton plaisir.

      BOLINGBROKE. – Mon coeur soupirera quand je voudrai le tromper par ce nom en y reconnaissant un pèlerinage.

      GAUNT. – Regarde le sombre voyage de tes pas fatigués comme un entourage dans lequel tu devras placer le joyau précieux du retour dans la patrie.

      BOLINGBROKE. – Dites plutôt que chacun des pas pénibles que je vais faire me rappellera quel vaste espace du monde j'aurai parcouru loin des joyaux que j'aime. Ne me faudra-t-il pas faire un long apprentissage de ces routes étrangères? et lorsqu'à la fin j'aurai regagné ma liberté, de quoi pourrai-je me vanter, si ce n'est d'avoir travaillé pour le compte de la douleur?

      Конец ознакомительного фрагмента.

      Текст предоставлен ООО «ЛитРес».

      Прочитайте эту книгу целиком, купив полную легальную версию на ЛитРес.

      Безопасно оплатить книгу можно банковской картой Visa, MasterCard, Maestro, со счета мобильного телефона, с платежного терминала, в салоне МТС или Связной, через PayPal, WebMoney, Яндекс.Деньги, QIWI Кошелек, бонусными картами или другим удобным Вам способом.

      1

      On remarque que ce titre de comte de Berkley, donné à lord Berkley, est un anachronisme, et que les lords Berkley ne furent faits comtes que dans un temps très-postérieur à celui de Richard.

      2

      Monnaie d'or.

      3

      Our part therein we banish with yourselves.

      Les commentateurs ont cru voir dans ce vers que Richard les déliait en les bannissant de l'obéissance qu'ils lui devaient; il paraît clair, au contraire, que s'il bannit avec eux l'obéissance qu'ils lui doivent; c'est pour qu'elle les accompagne.

/9j/4AAQSkZJRgABAQEASABIAAD/2wBDAAMCAgMCAgMDAwMEAwMEBQgFBQQEBQoHBwYIDAoMDAsKCwsNDhIQDQ4RDgsLEBYQERMUFRUVDA8XGBYUGBIUFRT/2wBDAQMEBAUEBQkFBQkUDQsNFBQUFBQUFBQUFBQUFBQUFBQUFBQUFBQUFBQUFBQUFBQUFBQUFBQUFBQUFBQUFBQUFBT/wAARCAMeAjoDAREAAhEBAxEB/8QAHQAAAwEAAgMBAAAAAAAAAAAAAAECBgMIBQcJBP/EAGQQAAECAwUEBQgFBQkLCQgBBQECEQAhMQMEEkFhBQZRcQcigaHwCBMykbHB0eEUI0JS8RUWJCViFzM0NnJzgpKzJic1N0NjdHWDorIYRVNVZGWTo9NERoSUlbTC0lR2haTD4v/EABoBAQEBAAMBAAAAAAAAAAAAAAABAwIFBgT/xAA3EQEAAQIDBQYEBQUBAQEBAAAAAQIRAyExBBIyM3EFQVFhgcETkaGxFCJS0fAVIzRC4UPxYiT/2gAMAwEAAhEDEQA/APyhg0kgir1POPdvXDEFAykeOcBbdY9YHJwGPKAkB3IIAo59lYCiG+yHrP36xQ8IYAgTFD7YCcLEUDjtOukLBqAfMmsg/qgtiLBT4QwFQPZBAUhKZgBtPR1gEkBQSzKTXqgeuCKCW+yGqerL2VgqixIAS8nL09lYKWYcCdEkV5yhKCgmmsnabcKQWyQA6uqA8nOekSSFOJkpSJMC58PAUpsLgO1ATTnFtAUjVJUTkRM84ITCrAlWQAYwBhBAcZUUPbKkAmSEJnJqAT5CJopgMKjl4NYqGpKlKIDHThzg5AWYCQwD8zOCWSEOSk4ZmjdxlBDCXS4SCDQlIc0lSkCyAhRQGSAaEt3GJmAoCS2FNGmBLSFhQQQ/VHB8hpAUhIHpyGTy

1

On remarque que ce titre de comte de Berkley, donné à lord Berkley, est un anachronisme, et que les lords Berkley ne furent faits comtes que dans un temps très-postérieur à celui de Richard.

2

Monnaie d'or.

3

Our part therein we banish with yourselves.

Les commentateurs ont cru voir dans ce vers que Richard les déliait en les bannissant de l'obéissance qu'ils lui devaient; il paraît clair, au contraire, que s'il bannit avec eux l'obéissance qu'ils lui doivent; c'est pour qu'elle les accompagne.

Скачать книгу