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Tronto, capoluogo Fermo, popolazione 185,423, distretti 3, cantoni 10, comuni 72: Staurenghi Leopoldo prefetto.

Riassunto: Dipartimenti 24, divisi in 91 distretti, 344 cantoni, 2155 comuni; popolazione 6,703,200 abitanti; superficie 84,043 miglia quadrate italiane.

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Il Saint-Edme riferisce in questa nota: 1º il testo francese della Convenzione militare di Schiarino Rizzino, 16 aprile 1814 (vedasi anche nel Fabi, pag. 102-108); 2º il proclama del principe Eugenio ai soldati francesi, Mantova, 17 aprile 1814 (in Fabi, pag. 108-109); 3º l'indirizzo dell'armata francese al principe Eugenio, dello stesso giorno, firmato dai generali Grenier, Verdier, Vignolle, Marcognet, D'Anthouart, Fressinet, Quesnel, Rouyer, Mermet, Sainte-Laurent e Bode.

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«Semblable en cela à tous les peuples et même à tous les hommes qui espèrent toujours ce qu'ils desirent, les Italiens crurent que les projets du roi Joachim tendaient à former un seul royaume de l'Italie, trompés par sa conduite envers son bienfaiteur, et par les bruits qu'il faisait courir à ce sujet. Admis dans la coalition, pensaient les Italiens, l'empereur d'Autriche, qui lui avait confié des troupes, préférait sans doute aider ses prétentions, et le voir monter sur le trône de l'Italie ou se placer à la tête d'une confédération des états et princes italiens, à laisser ce pays sous la domination de Napoléon ou de son fils adoptif.

Les idées, les rêves d'indépendance troublaient entièrement leur raison, et excluaient tout jugement. Partout où un souverain marche en conquérant, il faut s'attendre à y retrouver longs-temps encore les empreintes de son pouvoir. Ainsi ils devaient d'autant moins douter des plans de l'empereur d'Autriche, que ce n'était qu'à la force qu'il avait cédé l'Italie; qu'en sacrifiant son gendre, sa fille et son petit-fils, il n'avait point agi dans les intérêt de l'Europe, mais bien dans le siens propres, c'est-à-dire pour recouvrer ses anciennes possessions. Ils ne devaient donc aucunement compter sur Murat, qui appartenait d'ailleurs à une famille que les coalisées voulaient proscrire, et je n'examinerai pas ce poins délicat de leur politique.

Les Italiens espéraient-ils que l'Autriche serait assez généreuse pour leur donner un roi libre?.. Je m'expliquerai dans une des notes suivantes».

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«Il est impossible de croire que les sénateurs n'aient point eu connaissance le tous ces projets, que la craint des plus grands malheurs ne les ait pas portés à s'éclairer, à preparer dans le silence les moyens de les éviter. Je ne leur ferai pas l'injure de les supposer capables d'une indifférence odieuse de la part d'aussi grands magistrats, sur qui le royaume devait se reposer du soin d'assurer sa tranquillité. Mais comment expliquer leur inertie? Car, indépendamment qu'ils avaient à redouter les ennemis de l'intérieur, et ils ne pouvaient point l'ignorer, la conduite de l'Autriche était-elle de nature à leur inspirer quelque sécurité? Si je ne les comdanne point pour leur indifférence, je n'hésite point à les accuser d'un manque total de caractère; et les Italiens doivent les poursuivre de leur haine pour avoir, ou par volonté, ou par une lâche indolence, méprisé le voeu national, en ne s'occupant pas exclusivement de l'indépendance si ardemment desirée. En supposant qu'ils ne partageassent pas ce voeu, ils devaient le connaitre: les grands corps d'un état n'existent que pour le bien de plus grand nombre, et ils auraient dû se soumettre. En supposant que l'esprit révolutionnaire ne leur fût pas exactement démontré, ce qui n'est pas croyable, l'Autriche était-elle environnée des ténèbres? La politique de cette puissance et la marche de tous les événemens, ne suffisaient-elles point pour les éclaircir? Il est juste que j'appuie mon accusation, et c'est ce que je vais faire le plus rapidement possible.» – E qui il Saint-Edme, esaminando la condotta politica dell'Austria verso Napoleone I dal 1812 al 1814, rileva come, dalla richiesta fatta nella conferenza di Praga per la cessione delle provincie italiane dal Mincio a Venezia e dall'ultimatum presentato al congresso di Châtillon che esigeva l'abbandono totale dell'Italia, risulti manifesto che la cessazione del Regno italico fosse uno dei fini della politica austriaca; e conclude: «Les sénateurs devaient être instruits de tous ces faits, en tirer les conséquences naturelles que Napoléon serait écrasé, que l'Autriche menacerait l'existence du royaume, qui ne consentirait point à lui accorder son indépendance, et qu'il fallait employer des mesures énergiques. Mais que doit-on attendre de la débonnaireté du peuple italien? Avec de l'audace et de la fermeté, en flattant ses desirs, on en eût peut-être tout obtenu. Pour attendre l'abdication de Napoléon, il fallait réunir les colléges, prononcer la consolidation du royaume, proclamer un chef, faire un appel au patriotisme du peuple, appeler tous les princes d'Italie à une confédération, mander a Milan les troupes de Cremone et de Lodi, et se défendre enfin, pour tenter de réussir ou succomber avec gloire, en se mettant à même de discuter avec l'Autriche un traité d'abaissement. N'eussent-ils fait autre chose que proclamer une seconde fois la constitution de 1802, et nommer un président ou un vice-président, ils auraient sauvé le peuple de lui-même, le collége n'aurait pas compromis la nation: et qui sait si cette attitude nouvelle n'eût pas amené quelque résultat avantageux? Oui, les sénateurs d'Italie n'ont rien fait pour sauver la patrie.»

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«Les Français étaient assez généralement aimés, et on les regrette aujourd'hui; tandis, au contraire, que les Autrichiens ont toujours été détestés, qu'on les hait encore plus, et que le nom de Tudesco (Tudesque, ou Allemand) donné à un Italien, est une injure des plus vives. Sous la domination des Français, les Italiens jouissaient des apparences de toutes leurs libertés; ils embellissaient leur pays; ils protégeaient les arts, l'industrie, le commerce; la presque totalité des emplois étaient occupés par des nationaux. Maintenant ils ne rencontrent que des entraves, et les Autrichiens gouvernent en conquérans».

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«Cette déclaration concorde parfaitement avec la note précédente».

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Il Saint-Edme riporta qui, tradotta in francese, la Costituzione della Repubblica Italiana adottata nei Comizi di Lione il 26 gennaio 1802: il testo originale di essa si ha nel Bollettino delle leggi della Repubblica Italiana, Anno I, Milano, Veladini [1802], pp. 1-19.

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«Relatifs au système continental».

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