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numine Marci), les élisions aux troisième et quatrième pieds oblittèrent la possibilité d’une césureDactylusHexameterZäsuren und Diäresen, à moins de supposer une hephthémimère (H) par tmèse devant l’enclitiqueEnklitikon -que (souvent détaché du mot sur lequel il s’appuie dans l’écriture médiévale et même humaniste au XVe siècle) qui vient s’élider sur et. On aurait une H seule, ce qui est rarissime, même chez Filelfo, comme nous le verrons. En 9.35 (horre(a) et aerar(i) et priuata pecunia nobis), c’est la synalèphe au milieu du troisième pied qui perturbe la césureDactylusHexameterZäsuren und Diäresen: Filelfo admettait-il une césure après une conjonction monosyllabiqueMonosyllabum comme et? En ce cas, on pourrait considérer que ce vers a une penthémimère (P). Dans les deux autres œuvres ici examinées, il y a toujours au moins une césureDactylusHexameterZäsuren und Diäresen nette par hexamètre, parfois soulignée par une ponctuation forte, y compris après une trithémimère (T), ce qui produit un puissant effet de rejet.10

      Globalement dans la Sphortias, la césureDactylusHexameterZäsuren und Diäresen P se rencontre dans 83,4% des vers, le plus souvent associée à une T ou une H (24,10% de P seule). Ce pourcentage est très proche de celui de l’Énéide (84,50%), un peu plus faible que dans les Satires d’Horace (88,11%) ou de Juvénal (89,14%) ou à plus forte raison de Perse (95,23%). La césureDactylusHexameterZäsuren und Diäresen H est globalement moins fréquente que dans l’Énéide (61,9 contre 75,04%). Rarement associée à la seule TMonosyllabumDactylusHexameterZäsuren und Diäresen11 ou à la seule césure trochaïque troisième (Tr), et encore plus rarement employée seule,DactylusHexameterZäsuren und Diäresen12 elle est en revanche très fréquente avec une P, selon l’exemple virgilien (au total, 45,8% des vers de notre échantillon), et assez souvent en “triple a”, selon la terminologie de Louis Nougaret:13 12,5% des vers, ce qui n’est que très légèrement supérieur à l’usage de l’Énéide (11,71%), mais loin de Lucain (19,15%), Stace (Thebais 19,78%) ou Claudien (22,68%). Je n’ai relevé aucun cas de césure trochaïque seule. Quant au tout petit nombre de cas d’association de cette césureDactylusHexameterZäsuren und Diäresen trochaïque avec une hephthémimère (13), ils représentent presque tous (11) soit un escamotage de la “triple a” par synalèphe au début du deuxième pied (1.7 et 96; 7.50; 11.9), soit une “triple a” possible avec une T après un mot outil monosyllabiqueMonosyllabum (3.80 e) ou par tmèse devant un enclitiqueEnklitikon (-que: 2.40; 4.26; 6.100; 9.10 et 31; ou -ue: 6.42). Seuls deux cas excluent toute possibilité ou esquisse de T par la présence d’un mot long qui occupe tout le deuxième pied et les deux premiers tiers du troisième (2.92 et 5.47). Quant à la diérèseDactylusHexameterZäsuren und Diäresen bucolique au sens strict (avec ponctuation forte), elle est tout aussi négligée dans la Sphortias que dans les Satyrae: à peine cinq cas pour 1000 vers d’un côté comme de l’autre, avec une légère préférence pour la diérèseDactylusHexameterZäsuren und Diäresen précédée d’un dactyle (3 + 4 cas, avec la liaison consonne/voyelle, 2 + 3 de ces 7 cas). Filelfo, qui pourtant, comme je l’ai déjà dit, ne dédaigne pas souligner ses césuresDactylusHexameterZäsuren und Diäresen par une pausePause de sens qui correspond à nos ponctuations fortes, n’a manifestement pas recherché les diérèsesDactylusHexameterZäsuren und Diäresen bucoliques ainsi organisées.

      Si l’on passe aux Satyrae, la césureDactylusHexameterZäsuren und Diäresen P y est moins dominatrice (seulement 79,6%), ce qui ne vient pas, comme nous l’avons vu, de la satire romaine antique qui, au contraire, privilégiait fortement cette césureDactylusHexameterZäsuren und Diäresen. La diversité, liée au moins en partie à la diversité des schémas métriques et à l’augmentation du nombre des dactyles, est introduite non par les césuresDactylusHexameterZäsuren und Diäresen T,14 H15 ou leur combinaison TH,16 mais par un accroissement sensible des triples a (17,9% minimum),17 beaucoup plus nombreuses que dans les satires d’Horace (9%), de Juvénal (7,25%) ou à plus forte raison de Perse (3,85%), mais qui restent néanmoins en dessous de l’usage de Lucain (19,15%).

      À l’inverse, la proportion des césuresDactylusHexameterZäsuren und Diäresen P est beaucoup plus forte dans l’hexamètre élégiaque du De Genuensium deditione, puisqu’elle frôle les 90% (exactement 89,82%), alors que la triple a tombe en dessous de 9% et que l’association T H dépasse à peine 1%.Echo18 Ce choix métrique et stylistique, que j’ai analysé ailleurs, notamment à propos de Tito et Ercole Strozzi, comme une esthétique de l’écho, me semble exprimer le désir de souligner le parallélisme rythmique entre le premier hémistiche de l’hexamètre (jusqu’à la césureDactylusHexameterZäsuren und Diäresen P) et le premier hémistiche du pentamètreDactylusPentameterZäsuren und Diäresen.Monosyllabum19 Ici, Filelfo recherche plus le parallélisme que la diversité ou le contraste.

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1.6 2.10 3.1 4.9 5.2 7.9 8.5 9.7 10.4 [7] total
T 1 1 1 3
TTr
P 25 27 17 15 20 25 27 16 26 18 216
TP 14 8 11 12 7 18 12 7 8 8 105
PH 33 36 38 25 35 27 26 38 28 36 322
TPH 13 10 16 25 15 6 17 13 19 19 153
total P 85 81