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       Hector Berlioz

      Les musiciens et la musique

      Publié par Good Press, 2021

       [email protected]

      EAN 4064066081560

       HECTOR BERLIOZ CRITIQUE MUSICAL

       AVERTISSEMENT

       MOZART

       DON JUAN

       LA FLÛTE ENCHANTÉE ET LES MYSTÈRES D'ISIS [44]

       CHERUBINI

       ESQUISSE BIOGRAPHIQUE

       AUBER

       LES DIAMANTS DE LA COURONNE

       LESUEUR

       RACHEL, NOÉMI, RUTH ET BOOZ

       ESQUISSE BIOGRAPHIQUE

       MEYERBEER

       LES HUGUENOTS

       LE PROPHÈTE

       HEROLD

       ZAMPA

       DONIZETTI

       LA FILLE DU RÉGIMENT

       HALÉVY

       LE VAL D'ANDORRE

       BELLINI

       ADAM

       LE TORÉADOR

       MICHEL DE GLINKA

       LA VIE POUR LE CZAR RUSSLANE ET LUDMILA

       FÉLICIEN DAVID

       LE DESERT

       AMBROISE THOMAS

       LE CAÏD

       GOUNOD

       SAPHO

       FAUST

       HENRY LITOLFF

       LA MUSIQUE SYMPHONIQUE A PARIS. HENRY LITOLFF: SON QUATRIÈME CONCERTO SYMPHONIQUE

       OFFENBACH

       BARKOUF

       ERNEST REYER

       LA STATUE

       BIZET

       LES PÊCHEURS DE PERLES

       CRITIQUE MUSICAL

       Table des matières

      Berlioz était revenu de Rome depuis deux ans. Il était déjà presque célèbre: il avait fait exécuter l'ouverture du Roi Lear, l'ouverture des Francs Juges, la Symphonie fantastique et la Symphonie d'Harold. Mais il était pauvre. Son mariage avec Henriette Smithson avait encore augmenté sa gêne. Les articles qu'il donnait à quelques revues (Europe littéraire, Revue européenne, Monde dramatique, Correspondant, Gazette musicale), lui étaient médiocrement payés. Il ne savait plus «à quel saint se vouer»; c'est lui-même qui nous l'a conté.

      Un jour de détresse, il rédigea une courte nouvelle intitulée Rubini à Calais et la fit paraître dans la Gazette musicale. Le 10 octobre 1834, ce petit récit fut reproduit dans le Journal des Débats, précédé d'une note où l'on vantait la «verve» et l'«esprit» du conteur.

      Berlioz se rendit rue des Prêtres-Saint-Germain-l'Auxerrois afin de remercier Bertin l'aîné. Ce dernier lui proposa, séance tenante, d'écrire dans les Débats des chroniques sur la musique. Castil-Blaze venait de quitter le journal. Delécluse y conservait la critique des représentations du Théâtre Italien; il ne l'abandonna jamais à Berlioz qui, vraisemblablement, jamais ne la réclama. Jules Janin continuait de s'occuper de l'Opéra et de l'Opéra-Comique. Le domaine du nouveau feuilletoniste était donc assez étroit. On lui laissait les concerts et les «variétés musicales». Deux ans après, Jules Janin consentit à ne plus juger la musique dramatique, mais il garda sur le ballet «le droit du seigneur».

      Ainsi commença la collaboration de Berlioz au Journal des Débats. Elle dura jusqu'en 1863. Pendant vingt-huit années, ce feuilleton fut pour le musicien un gagne-pain, une torture et une arme.

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