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La Folle Journée ou le Mariage de Figaro. Pierre Augustin Caron de Beaumarchais
Читать онлайн.Название La Folle Journée ou le Mariage de Figaro
Год выпуска 0
isbn 4064066085087
Автор произведения Pierre Augustin Caron de Beaumarchais
Жанр Языкознание
Издательство Bookwire
Pierre Augustin Caron de Beaumarchais
La Folle Journée ou le Mariage de Figaro
Publié par Good Press, 2020
EAN 4064066085087
Table des matières
CARACTÈRES ET HABILLEMENS DE LA PIÈCE.
Cet Ouvrage se trouve,
À Versailles, | chez BLAIZOT, libraire du roi. |
À Bordeaux, | chez les frères LABOTTIERE. |
À Lille, | chez J. J. JACQUEZ. |
À Grenoble, | chez BRETTE. |
À Bayonne, | chez FAUVET DU HARD. |
À Bruxelles, | chez DUJARDIN. |
À Nantes, | chez DESPILLY. |
À Rennes, | chez ROBIQUET, l'aîné. |
À Nîmes, | chez GAUDE et compagnie. |
À Montpellier, | chez RIGAUD, PONS et compagnie. |
À Châlons-sur-Saône, | chez DE LIVANI. |
À Angers, | chez PAVIE, libr.-impr. du roi. |
Et chez les principaux libraires des autres villes du royaume.
AVIS DE L'ÉDITEUR.
Par un abus punissable, on a envoyé à Amsterdam un prétendu manuscrit de cette pièce, tiré de mémoire et défiguré, plein de lacunes, de contre-sens et d'absurdités. On l'a imprimé et vendu en y mettant le nom de M. de Beaumarchais. Des comédiens de province se sont permis de donner et représenter cette production, comme l'ouvrage de l'auteur; il n'a manqué à tous ces gens de bien que d'être loués dans quelques feuilles périodiques.
LA
FOLLE JOURNÉE,
OU
LE MARIAGE DE FIGARO,
COMÉDIE
EN CINQ ACTES, EN PROSE.
PAR M. DE BEAUMARCHAIS.
Représentée pour la première fois, par les Comédiens français ordinaires du Roi, le mardi 27 avril 1784.
En faveur du badinage, | |
Faites grace à la raison. | Vaud. de la pièce. |
DE L'IMPRIMERIE DE LA SOCIÉTÉ LITTÉRAIRE-TYPOGRAPHIQUE;
Et se trouve à Paris, Chez RUAULT, libraire, au Palais-Royal, près le théâtre, nº 6. 1785.
AVIS DE L'ÉDITEUR. PRÉFACE. CARACTERES ET HABILLEMENS DE LA PIECE. PERSONNAGES. ACTE PREMIER. ACTE II. ACTE III. ACTE IV. ACTE V. |
PRÉFACE.
En écrivant cette préface, mon but n'est pas de rechercher oiseusement si j'ai mis au théâtre une pièce bonne ou mauvaise: il n'est plus temps pour moi; mais d'examiner scrupuleusement, et je le dois toujours, si j'ai fait une oeuvre blâmable.
Personne n'étant tenu de faire une comédie qui ressemble aux autres; si je me suis écarté d'un chemin trop battu, pour des raisons qui m'ont paru solides, ira-t-on me juger, comme l'ont fait MM. tels, sur des règles qui ne sont pas les miennes? imprimer puérilement que je reporte l'art à son enfance, parce que j'entreprends de frayer un nouveau sentier à cet art dont la loi première, et peut-être la seule, est d'amuser en instruisant? Mais ce n'est pas de cela qu'il s'agit.
Il y a souvent très-loin du mal que l'on dit d'un ouvrage à celui qu'on en pense. Le trait qui nous poursuit, le mot qui importune reste enseveli dans le coeur, pendant que la bouche se venge en blâmant presque tout le reste. De sorte qu'on peut regarder comme un point établi au théâtre, qu'en fait de reproche à l'auteur, ce qui nous affecte le plus est ce dont on parle le moins.
Il est peut-être utile de dévoiler aux yeux de tous ce double aspect des comédies, et j'aurai fait encore un bon usage de la mienne, si je parviens en la scrutant à fixer l'opinion