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sous mes mains, il pousse un gémissement sourd et agrippe mes cheveux.

      Je suis pas très douée pour les fellations, j’ai jamais trop aimé ça. Et maintenant ? Maintenant j’ai envie de manger Roark en entier, d’avaler la moindre goutte de sperme pendant qu’il éjacule.

      « Gara. » Ses doigts se crispent, il m’attire contre lui, me fait reculer.

      Je contemple son corps, son regard luit d’un éclat bestial.

      « T’es trop habillée, » murmure-t-il.

      Je m’empêtre avec mon T-shirt, il se baisse et immobilise mes mains. « Laisse-moi faire. »

      Il s’agenouille devant moi, attrape l’encolure de mon T-shirt, le soulève doucement, m’effleure. Je me retrouve en soutien-gorge, il fronce les sourcils. « C’est quoi ce truc ? »

      Je me regarde, mes seins post-grossesse forment deux hémisphères ronds dans ce gros soutien-gorge. Il est assez simple, en dentelle blanche. Je pensais pas finir à poil devant mon mari quand je me suis habillée ce matin. Le soutien-gorge contient ma poitrine à grand-peine, la chaîne déborde de mon décolleté entre mes seins.

      « Un soutien-gorge. »

      Roark effleure mes seins, tire doucement sur la chaîne à travers le coton.

      « J’en porte un parce que… j’ai grossi après la naissance de Noah. » Je parle non seulement de mes seins mais aussi de mes hanches, partout. Il me regarde d’un air interrogateur.

      « Ça s’enlève comment ? »

      Je passe mes mains dans mon dos, le défais, le fais glisser sur mes épaules et le long de mes bras. Mes tétons durcissent instantanément, la chaîne tire dessus, les rendant extrêmement sensibles.

      Il prend mes seins dans ses grosses mains. Oui, ils sont bien plus gros qu’avant. J’ai envie de fermer les yeux mais je veux le voir, je veux voir sa mâchoire se contracter, ses doigts effleurer mes mamelons.

      « Ils sont pleins de lait, ajoute-t-il. Effectivement, il voit la différence.

      — Oui, je réponds en succombant à ses caresses. Ton fils est un vrai glouton, j’ai pas assez de lait. Il boit aussi des biberons. »

      Je sens sa bouche chaude et humide sur mon téton durci, je le regarde, stupéfaite. Il me suce doucement, sans me quitter des yeux. « Mmm, c’est bon. Je suis très jaloux de mon fils, il les a tout pour lui. J’aime sentir l’anneau dans ma bouche, j’aime que tu le portes, que tu n’oublies jamais qui est ton maître. »

      Je plonge à mon tour mes doigts dans ses cheveux. « Je … je ne suis pas arrivée à les enlever. Les anneaux et la chaîne sont comme collés.

      — C’est normal. T’es à moi. Ils sont à moi. Il serre doucement mes seins.

      — Je suis sûre que Noah veut bien partager. Je m’agite. Roark, oh mon Dieu, ils sont tellement sensibles.

      — Je me demande si je peux te faire jouir rien qu’en jouant avec.

      — Là ? Je hausse les épaules. Maintenant ? Je me mords la lèvre, il passe à mon autre sein. — Absolument.

      — Y’a plein de trucs qu’on n’a pas fait ensemble. J’ai hâte de les faire avec toi. A toi. Mais pour le moment, j’ai envie de te goûter. Je veux que tu jouisses sur ma langue. »

      Il allait doucement, me laissait tout mon temps, mais maintenant, il accélère le rythme et retire mon jean—il peste contre ce tissu étrange—et mon slip. Je me retrouve entièrement nue devant lui, à sa merci, il pose sa bouche sur moi avant que j’aie le temps de dire ouf.

      Cet homme est doué avec sa langue. Peut-être parce que ça fait trop longtemps, ou parce qu’il est sacrément doué, je jouis rapidement. Je ne m’en plains pas, je suis sûre que Roark est un vrai étalon, je hurle et mouille, j’inonde son visage en un temps record.

      Je suis haletante, en sueur, comblée, il parsème mon corps de baisers.

      « Mon dieu, ta langue m’a manqué. »

      Il se penche et sourit. Sa bouche et sa barbe sont trempées. Je songe à sa barbe sexy. « Y’a que ma langue qui t’a manqué ? »

      Je m’empare de sa bite, l’enserre entre mes doigts. Elle est si épaisse que mes doigts n’en font pas le tour. Je me rappelle avoir été surprise par sa taille, c’est toujours le cas.

      « Ça fait trop longtemps, » je murmure.

      Il retire sa main et s’installe entre mes cuisses. Sa bite reconnaît instantanément le chemin et se fraie un passage dans ma fente glissante. « Je vais y aller doucement. Il s’enfonce, m’écartant jusqu’à ce qu’il m’ait pénétrée à fond. Au début. »

      Je ferme les yeux, mon corps passe à la vitesse supérieure, sa verge explore et titille des zones érogènes. C’est le seul homme à avoir trouvé mon point G, il sait parfaitement comment s’y prendre avec sa grosse queue.

      Je replie mes genoux, lève les jambes le plus haut possible afin de l’accueillir encore plus profondément.

      Il me pilonne, doucement au début mais lorsque je jouis pour la deuxième fois—comment pourrais-je me retenir alors que je me sens tellement bien et qu’il sait exactement quoi faire de sa queue—il se lâche. Les parois de mon vagin se contractent sur sa verge.

      « Tu es à moi », il grogne et murmure à mon oreille. Sa poitrine se presse contre la mienne, il se frotte contre mes tétons sensibles, j’ai envie de l’attirer contre moi.

      « Oui, je réponds. Jouis. Je t’en supplie, Roark, j’ai besoin de te sentir jouir. Pénètre-moi. Je t’en supplie. »

      Je ne vais pas le supplier plus longtemps. J’ai besoin de savoir que je peux lui procurer du plaisir. Ça rime à rien puisque je sais que je l’excite, mais son orgasme est la preuve ultime du plaisir que je lui procure. C’est grâce à moi.

      Je le sens grossir et palpiter en moi, ses coups de boutoir se font plus violents. Il attrape mon genou et écarte grand mes cuisses. Les bruits de baise emplissent la pièce. Des claquements peau contre peau, des gémissements, des respirations saccadées. Cette odeur nous colle à la peau, se mélange, se fond en nous.

      « Natalie, » grogne-t-il en me pénétrant à fond. Il me fait à nouveau sienne.

      Je pleure, je l’attire contre moi et l’enlace. Il est là où j’ai envie qu’il soit depuis le début. Sur moi, il pèse sur moi de tout son poids. Il est énorme en moi. Il m’inonde de sperme. Son cœur bat aussi vite que le mien.

      Il essaie de m’apaiser, repousse les cheveux de mon visage, m’embrasse tendrement mais je continue de pleurer. Il se met de côté et m’installe sur lui, on change de position, il me retient tandis que les larmes continuent de couler, sa bite toujours profondément ancrée en moi. Je donne libre court à mes larmes, nous sommes enfin réunis, Roark et moi. Et Noah, notre fils est le fruit de notre amour.

      12

       Natalie

      Je me réveille dans le lit où m’a déposée Roark lorsque mes larmes se sont taries. Je regarde le réveil sur la table de chevet, il est environ quatre heures du matin. Il fait encore nuit, je suis trop bien pour esquisser le moindre geste. Je me blottis sous les grosses couvertures, je suis aux anges. Roark est là, avec moi. Avec nous.

      Je tends la main mais ne rencontre que des draps froids.

      La panique m’envahit et je me redresse à la hâte, je scrute la chambre dans la lumière chiche, je cherche mon mari, j’ai peur qu’il ait changé d’avis, qu’il soit reparti sur Trion sans moi. Il est

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