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Raison de Sauver . Блейк Пирс
Читать онлайн.Название Raison de Sauver
Год выпуска 0
isbn 9781640294158
Автор произведения Блейк Пирс
Серия Un Polar Avery Black
Издательство Lukeman Literary Management Ltd
« Oui. »
Rose parut rayonner en entendant cela, et cacha son sourire derrière son verre de vin.
« Tu penses qu’il le sait ? »
« Je le pense. Mais ce n’est pas quelque chose que nous— »
Elle fut interrompue par un bruit de verre brisé, puis un son sec et sourd. C’était tellement soudain et inattendu qu’il fallut environ deux secondes à Avery pour se lever et analyser la situation. Pendant qu’elle le faisait, Rose laissa échapper un petit cri. Elle avait bondi du canapé et reculait dans la cuisine.
La fenêtre contre le mur du fond à gauche du canapé avait été brisée. Un courant d’air froid balaya l’appartement. L’instrument utilisé pour briser la vitre gisait par terre et sur le coup n’avait pas vraiment de sens.
Il y avait une vieille brique usée par terre, mais Avery ne la repéra qu’après avoir vu le chat mort. Le chat semblait être un animal errant maigre et mal nourri. Il avait été attaché à la brique avec une sorte de lanière en caoutchouc, comme celles utilisées pour attacher les auvents ou les stores. Des fragments de verre brisés étincelaient à côté de lui.
« Maman ? », demanda Rose.
« C’est bon », dit Avery en courant vers la fenêtre brisée. Son appartement était au deuxième étage, alors même si cela nécessitait un peu de force, il était parfaitement possible que quelqu’un ait pu réussir le lancé.
Elle ne vit personne dans la rue juste en dessous. Elle pensa sortir, descendre les escaliers et aller dehors, mais celui qui avait jeté la brique et le chat aurait au moins une minute d’avance sur elle. Et avec la circulation de Boston ainsi que les piétons à cette heure de la nuit (il n’était que neuf heures trente-cinq, vit-elle en regardant sa montre), il était déjà quasiment parti.
Elle s’avança vers le chat, en faisant attention de ne pas marcher sur le verre avec ses pieds nus.
Il y avait un petit morceau de papier coincé entre le ventre du chat et la lanière en caoutchouc noir. Elle se pencha pour attraper la note, et grimaça un peu quand elle sentit le corps froid et rigide de l’animal.
« Maman, qu’est-ce que c’est bordel ? », demanda Rose.
« Il y a un mot. »
« Qui pourrait faire quelque chose comme ça ? »
« Je ne sais pas », répondit-elle en récupérant le papier, qu’elle déroula. Il avait été écrit sur la moitié d’une feuille de papier arrachée à un cahier basique. Le mot était très simple mais provoqua tout de même un frisson à travers le corps d’Avery.
Je suis LIBRE ! Et je suis IMPATIENT de vous revoir !
Merde, pensa-t-elle. Howard. Ça doit être lui.
Ce fut la première pensée dans sa tête et elle se retrouva à la repousser tout de suite. Tout comme la brutalité du meurtre au pistolet à clous, quelque chose dans une déclaration si effrontée – envoyer un chat mort à travers la fenêtre d’un appartement avec un mot menaçant – ne semblait pas être quelque chose que ferait Howard Randall.
« Qu’est-ce que ça dit ? », demanda Rose en s’approchant. Elle avait l’air d’être au bord des larmes.
« C’est juste une menace stupide. »
« De la part de qui ? »
Plutôt que de répondre à Rose, elle attrapa son téléphone portable sur le canapé et appela O’Malley.
De la part de qui, avait demandé Rose.
Et tandis que le téléphone commençait à sonner à l’oreille d’Avery, même si elle essayait de l’écarter, il ne semblait y avoir qu’une réponse plausible.
Howard Randall.
CHAPITRE CINQ
Il se passa beaucoup de choses durant les douze minutes qui furent nécessaires à O’Malley pour arriver. Pour commencer, la voiture de patrouille du A1 ne fut pas le premier véhicule à paraître. Une camionnette de télévision s’arrêta dans un crissement de pneus devant l’immeuble d’Avery. Elle observa trois personnes sortir depuis sa vitre brisée : un journaliste, un cameraman et un technicien, qui déroulait le câble à l’arrière de la camionnette.
« Merde », dit Avery.
L’équipe de reporters était presque parée et prête à commencer quand O’Malley se gara. Une autre voiture arriva juste derrière lui, et fonça presque dans la camionnette. Elle ne fut pas du tout surprise de voir Finley en sortir. Connelly positionnait apparemment Finley pour monter en grade – peut-être même pour remplacer Ramirez.
Elle jeta un regard noir à la camionnette tout en observant Finley dire ses quatre vérités au journaliste. Il y eut une brève querelle entre eux avant que Finley et O’Malley ne disparaissent hors de vue, vers les escaliers qui les mèneraient à l’appartement d’Avery.
À l’instant où ils frappèrent à la porte, Avery alla ouvrir et ne leur donna pas l’opportunité de dire quoi que ce soit avant qu’elle n’ait exprimé ses préoccupations et ses frustrations.
« O’Malley, c’est quoi ce bordel ? Je vous ai appelé directement plutôt que le poste pour éviter les équipes de journalistes. Quelle est leur problème, de toute façon ? »
« Leur problème, c’est qu’ils bavent sur l’évasion d'Howard Randall. Et ils savent que tu es un visage familier dans son histoire. Alors ils gardent les yeux sur toi. Je suppose que cet équipe en particulier a un scanner. »
« Les appels par portable ? », demanda Avery.
« Non. Écoute, j’ai dû le signaler au commissariat. C’est trop important. Ils ont dû l’apprendre par la radio. »
Avery voulait être furieuse, mais elle savait combien il pouvait être difficile de communiquer secrètement quand des médias frénétique travaillaient dur pour révéler une histoire. Elle lança un regard noir à l’équipe de journalistes, les vit filmer une séquence – en disant dieu savait quoi. Pendant qu’elle regardait, un autre véhicule de reporters se gara, un petit SUV.
O’Malley et Finley se penchèrent sur la brique, le chat et le verre brisé. Avery avait laissé le billet sur le sol, ne voulant pas que le papier qui se trouvait sur un cadavre de chat ne se retrouve sur le comptoir de sa cuisine ou sur sa table basse.
« Je déteste dire ça », dit Finley, « mais cela semble convenu. Je veux dire…je suis libre. Qui d’autre cela pourrait-il être, Avery ? »
« Je ne sais pas. Mais…je sais que vous pouvez avoir du mal à le croire, mais ça ne semble pas être quelque chose que Howard ferait. »
« Le vieux Howard Randall, peut-être », dit O’Malley. « Mais qui sait comment il a changé en prison ? »
« Attendez », dit Rose. « Je ne comprends pas. Maman a fait libérer ce type quand elle l’a représenté en tant que son avocate. Pourquoi s’en prendrait-il à elle ? On pourrait penser qu’il serait reconnaissant. »
« Vous pourriez le penser », dit O’Malley. « Mais ce n’est pas ainsi que fonctionne un esprit criminel. »
« Il a raison », dit Avery, coupant O’Malley avant qu’il ne puisse lancer sa tirade. « Quelqu’un comme Howard verrait quiconque a été impliqué dans l’ensemble du processus comme une menace – même si c’est l’avocate qui a réussi à le faire sortir. Mais Howard… cela ne lui ressemble pas. Au cours de ces quelques fois où je suis allée demander son aide il était…je ne sais pas…sociable. S’il avait nourrit de mauvaises intentions contre