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      Les problèmes les plus urgents de l'état actuel de la culture mentale de la population sont dus à une forte augmentation des charges d'information et émotionnelles, ce qui entraîne une détérioration significative du bien-être mental d'une personne, une anxiété accrue et une aliénation. La baisse du niveau de santé mentale de la société est illustrée par l'incapacité d'une grande partie de la population à sortir de manière optimale des conditions stressantes, l'augmentation du nombre de recours à des comportements autodestructeurs (alcool, drogues, suicide, etc.), l'augmentation du nombre de psychopathologies et de formes de troubles mentaux. comportement déviant. Ces problèmes sont aggravés par l & apos; absence d & apos; un système rapide et gratuit d & apos; aide psychologique spécialisée aux personnes en situation de crise et par la propagande médiatique; un mode de vie qui nuit à l & apos; état physique et mental de l & apos; individu.

      Sur le plan scientifique et pratique, la distinction entre la norme et la pratique prend naturellement des formes plus concrètes, mais reste extrêmement complexe.

      "Les observations réelles et l'application de méthodes de recherche psychologiques modernes révèlent la présence d'une grande variété de paramètres caractérisant l'activité mentale d'une personne dans différentes conditions et, surtout, une gamme exceptionnellement large de fluctuations de ces paramètres. (indicateurs psychophysiologiques, propriétés du caractère, caractéristiques de la personnalité, etc.) chez différentes personnes » (sociologie. Artemyeva AV, M., "vlados", 2006, P. 187).

      Jusqu'à récemment, l'étude et la Description de formes inhabituelles de comportement, diverses extravagantes, ne correspondant pas aux idées généralement acceptées sur la norme des caractéristiques de l'activité mentale étaient principalement effectuées par des psychiatres. En étudiant la maladie mentale, en analysant divers signes de l'apparition de la maladie, en particulier avec une augmentation lente et progressive de ses manifestations, les psychiatres ont donné des descriptions détaillées des variantes extrêmes de la norme et de divers changements douloureux faiblement prononcés. dans l'activité mentale et le comportement des gens.

      Le sujet des études des sociologues est resté longtemps que la psyché d'une personne en bonne santé. À l'heure actuelle, il est devenu évident que les frontières entre la norme et la déviation ne sont pas rigides, sous-estimées, qu'il existe de nombreux types de comportements ou d'États mentaux où il est extrêmement difficile de déterminer sans équivoque leur relation avec la norme ou la pathologie, ainsi qu'avec elle dans certaines circonstances, même impossible. « L'étude de telles conditions n'est possible qu'avec l'utilisation intégrée des méthodes de recherche inhérentes à la sociologie et à la psychiatrie » (sociologie du développement. Ed. Antipina. M., 2000, P. 34).

      La complexité exceptionnelle et le manque de développement d'un certain nombre de concepts importants, y compris de base, de la science psychologique, l'absence de définitions strictes du contenu de ces concepts entraînent une grande diversité dans la désignation de diverses déviations dans la conscience et les formes d'activité mentale. Il existe des différences significatives dans l'ensemble des termes relatifs aux conditions situées à la frontière entre la norme et la pathologie. Dans les publications sur ce sujet, le concept d ' "anomalies mentales"est assez commun. Dans certains cas, ce concept ne comprend que les changements de la psyché qui résultent d'une violation de la formation de la personnalité, de son développement anormal (psychopathie et accentuation). Dans un autre contexte, les anomalies mentales sont comprises comme "tous les troubles de l'activité mentale qui n'atteignent pas le psychotique et n'excluent pas la santé mentale, c'est-à-dire la capacité de prendre conscience de leurs actions et de les diriger, mais accompagnés de changements personnels pouvant conduire à un comportement déviant". Cette interprétation plus large du terme "anomalies mentales" comprend, outre les psychopathies, les changements de personnalité dans l'alcoolisme, l'oligophénie dans le degré de débilité, d'autres types de déficience intellectuelle, les phénomènes résiduels de traumatismes crâniens, etc.

      En essayant de corréler l'essence des changements de l'activité mentale dans ces anomalies aux concepts de base de la science psychologique, il existe également une grande variété d'approches. La désignation de ces écarts peut faire référence à différentes Catégories psychologiques assez générales. Ainsi, une variante assez commune est la caractérisation des caractéristiques du comportement humain, exprimée par le terme "comportement déviant". Les modifications de ce terme sont des définitions telles que "déviant"," délinquant"," asocial"," criminel"," suicidaire", etc.

      Il convient de souligner qu'aucun des comportements déviants énumérés ne peut être considéré comme un indicateur de la nature douloureuse de ces déviations. Les critères sociaux et médicaux pour évaluer le comportement ne sont souvent pas les mêmes. Une personne en bonne santé mentale peut violer grossièrement les normes sociales et juridiques et, inversement, avec des signes prononcés de pathologie mentale, un comportement tout à fait respectueux de la loi, acceptable à tous égards pour la société, peut être observé. Dans de nombreux cas, des comportements inhabituels, différents d'une idée moyenne de la norme, sont associés à des caractéristiques de caractère ou de personnalité.

      Selon à la fois le contexte de la discussion et les positions théoriques initiales de l'auteur, les désignations de différentes formes de comportement, d'actions et de réactions de la personne de nature non utile varient dans des limites très larges.

      "Bien que les éthologues modernes (l'éthologie est la science du comportement animal) reconnaissent toute la complexité du problème de l'étude de la vie mentale, du comportement animal, ils concluent: «il semble que, à mesure que notre connaissance du comportement animal augmente, les différences entre l'homme et les animaux commencent à diminuer» (MC Farland D. comportement animal. Psychobiologie, éthologie et évolution. Moscou, 1988. – P. 440). En même temps, ils sont bien sûr conscients du fait que les animaux n'ont pas de langage (dans la compréhension humaine), il n'y a pas de monde culturel approprié. Cependant, il y a beaucoup en commun dans le comportement des animaux et des humains.