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       Alexis Bouvier

      Iza Lolotte et Compagnie

      Publié par Good Press, 2021

       [email protected]

      EAN 4064066316440

       IZA LOLOTTE ET C IE PROLOGUE L’HÉRITAGE DE LA BELLE LÉA

       I LA MAISON DU CRIME

       LA BANQUE FLAMANDE

       I GRANDEUR ET DÉCADENCE D’UN GENTILHOMME

       II SUITE DU PRÉCÉDENT

       III LES CAPRICES D’IZA

       IV DES NOUVELLES DE PARIS

       V LE NOUVEAU CAISSIER DE LA BANQUE FLAMANDE

       VI COMMENT LA GRANDE IZA S’OCCUPAIT DE FINANCE

       VII LES BEAUX JOURS DE LA BANQUE FLAMANDE

       VIII AH! C’ÉTAIENT DE BIEN GRANDES DAMES, MONSEIGNEUR

       IX UNE CAISSE BIEN TENUE

       X UNE RENCONTRE

       XI UNE CATASTROPHE

       XII LE DOSSIER

       XIII LES CONSEILS DE LOLOTTE

       DEUXIÈME PARTIE AMOURS DE DUCHESSE

       I LA DUCHESSE HÉLÈNE

       II DANS LE BROUILLARD

       III UNE VIEILLE CONNAISSANCE

       IV LA FIN DE LA BANQUE

       V UN MYSTÈRE

       VI UNE RENCONTRE

       VII LES SUITES D’UN MAUVAIS RÉVE

       TROISIÈME PARTIE IZA LA RUINE

       I LE PETIT HOTEL DE LA RUE JEAN-GOUJON

       II LES CONSEILS D’HURET

       III LE CAISSIER DE LA BANQUE FLAMANDE

       IV LA DERNIÈRE NUIT D’IZA

       LA CHUTE D’UN GENTILHOMME

       ÉPILOGUE

       Table des matières

       LA MAISON DU CRIME

       Table des matières

      Il était cinq heures du matin; la journée s’annonçait belle; un ouvrier se rendant à son travail passait par la rue Lacuée, suivant le chemin qu’il prenait tous les jours pour gagner l’atelier.

      Chaque angle de rue, chaque propriété lui étaient familiers; il connaissait surtout la maison du Crime; une maison bien ordinaire, ayant l’apparence d’un petit hôtel particulier et ouvrant de plain-pied sur la rue.

      C’est là qu’avait été assassinée, dans de mystérieuses circonstances, une femme admirablement belle, et que six mois plus tard un homme, accusé à tort ou à raison de son assassinat, s’était suicidé.

      Presque une année s’était écoulée.

      Depuis ces événements, la maison, toujours soigneusement close, portes et fenêtres hermétiquement fermées,–comme une tombe au milieu de la rue,– était superstitieusement évitée, le soir, par les femmes du quartier.

      L’ouvrier était habitué à la maison du Crime; aussi poussa-t-il un cri de surprise en voyant ouvertes les persiennes et les fenêtres du premier étage.

      La porte de la rue était entre-bâillée; à cette heure matinale, seul dans la rue Lacuée, il hésita à entrer dans la maison. Montant quelques marches, il cria dans le vestibule:

      –Est-ce qu’il y a quelqu’un ici?

      L’écho seul répondit; étonné, inquiet, l’ouvrier sortit; le cas était singulier, et, ne voulant pas risquer de se compromettre en pénétrant seul dans la maison, il regarda dans la rue, cherchant un témoin. Ne voyant personne, il pensa:

      –Le plus simple est de courir au premier poste de police et de raconter ça. Il y a du nouveau, ça m’intéresse trop pour que je ne m’en occupe pas. Il y a quelque chose là-dessous. Qu’est-ce que ça peut être?

      Puis, sans hésiter, il courut dans la direction de la place de la Bastille, répétant:

      –Aristide, mon vieux, tu vas faire un rude effet lorsque tu leur raconteras cela à la maison!

      Aristide, c’était son prénom, puisqu’il se nommait Aristide Leblanc; mais le brave garçon était plus connu sous le nom de Chadi. Il était ciseleur en bronze. C’était un vigoureux gaillard, ni trop petit, ni trop grand, solide comme les fils du peuple, taillé en cœur de chêne, aux épaules larges, au cou nerveux,

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