ТОП просматриваемых книг сайта:
La Dernière Mission Du 7ème De Cavalerie. Charley Brindley
Читать онлайн.Название La Dernière Mission Du 7ème De Cavalerie
Год выпуска 0
isbn 9788835410065
Автор произведения Charley Brindley
Издательство Tektime S.r.l.s.
“Bonjour,” dit Tin Tin.
Liada sauta à terre et se dirigea vers Kawalski, qui avait du mal à se lever.
“Donne ton bras.” Liada prit son bras et le mit autour de ses épaules.
“Oui, j’ai vraiment besoin d’aide.” Il la tenait serrée tout en faisant quelques pas mal assurés.
“Viens voir.” Elle le conduisit à l’arrière du chariot.
“Waouh,” fit Kawalski. “Hé, les mecs, venez donc mater un peu ça.”
Sur le plancher du chariot se trouvait une grande marmite de fonte remplie de céréales fumantes et de morceaux de viande. A côté de celle-ci se trouvaient une dizaine de pains ronds ainsi que plusieurs écuelles en bois.
Cateri tendit la main pour tirer la marmite jusqu’au bord du plancher du chariot, puis glissa deux longs manches en bois dans les anneaux métalliques des deux côtés de la marmite.
“Attendez,” dit Alexander, “laissez-moi vous aider.”
Elle dit quelque chose qui ressemblait davantage à “si vous voulez” qu’à “merci” tandis qu’ils la soulevaient ensemble pour l’apporter jusqu’au feu.
“Ca sent vraiment bon, Cateri,” dit Alexander tandis qu’ils déposaient la marmite au sol près du feu.
Cateri haussa les épaules et écarta une mèche de cheveux auburn qui lui tombait sur le visage, en enlevant les manches en bois de la marmite pour les amener au chariot.
Alexander la regarda retourner au feu de camp, où elle détacha la lanière en cuir qu’elle avait sur la nuque pour laisser retomber ses cheveux dans son dos. Longs, épais et brillants, ils lui tombaient plus bas que les épaules. Elle garda la lanière entre les dents le temps de rassembler les mèches libres, puis attacha ses cheveux en arrière. Elle passa près d’Alexander en le frôlant pour aller aider Liada et Tin Tin qui découpaient des morceaux de pain et les faisaient passer avec les bols qu’elles avaient remplis à la marmite.
“Nous sommes désolées,” dit Tin Tin avec les mains, “pour perte de votre Sanders.”
“Merci à vous,” dit Autumn en faisant le signe de la main. “Nous vous sommes tous reconn.” aissants, à vous et votre peuple, de nous avoir aidés. Comment avez-vous su que c’était notre homme?”
“Hum, lui pas avoir de…” Elle se frotta la joue, puis se toucha les cheveux.
“Ah, oui. Il n’avait pas de barbe. La plupart de vos hommes en ont une.”
Tin Tin remplit son propre bol et prit place sur une bûche aux côtés de Sharakova. Tin Tin regarda Joaquin, attira son regard et sourit. Il fit un grand sourire et prit une bouchée.
“Qu’est-ce que c’est comme viande?” demanda Autumn à Liada.
Liada dit quelque chose et fit un signe de la main.
Autumn secoua la tête. “Je ne comprends pas.”
“Tin Tin,” dit Liada et lui posa une question.
Tin Tin réfléchit un instant, puis fit meuh comme une vache. Tout le monde se mit à rire.
“Ah, on mange de la viande de meuh,” dit Autumn. “Ca doit être du boeuf, ou peut-être du taureau. C’est très bon.”
“Dommage,” dit Kawalski. “Je croyais que c’était peut-être du…” et il fit le son d’un hennissement, puis le geste de piaffer.
Tin Tin and Liada rirent avec les autres.
“Moi je pensais au ‘ouaf ouaf’” dit Zorba Spiros.
“Ou alors ‘miaaaaaou,’” dit Kady .
Kawalski faillit s’étouffer avec une bouchée, ce qui fit redoubler les rires. Cateri, qui souriait pourtant rarement, rit de Kawalski.
Karina toucha la joue de Liada. “Pourquoi est-ce qu’on t’a marquée au fer rouge?”
Liada secoua la tête. “Pas savoir ce que tu dis.”
“Marquage, pourquoi?” Karina se toucha la joue et leva les épaules.
Tin Tin, assise non loin d’eux, entendit la conversation. Elle s’adressa à Liada, qui demanda en grec quelle était la question. Il expliqua que Karina voulait savoir comment elle avait eu ce marquage au visage.
“J’ai fait marquage,” dit Liada, en touchant la cicatrice.
“Toi?” dit Karina en montrant Liada. “Tu t’es fait ça toi-même?”
Liada fit signe que oui de la tête.
Tin Tin vint s’asseoir près de Liada. “C’est…hum…” Elle se toucha la joue où elle avait un marquage identique à celui de Liada, mais de l’autre côté du visage. “Pas pouvoir dire ce mot.” Elle fit le geste de travailler à l’aide d’une houe, puis se leva et fit le geste de frapper quelqu’un avec un fouet.
“Esclave?” demanda Kawalski. “Est-ce qu’elle essaie de dire ‘esclave’?”
“Impossible qu’elles soient esclaves,” dit Karina. “Elles ont la gestion du camp et sont pratiquement libres d’aller et venir.”
Cateri, assise par terre au bout d’une des bûches, s’adressa à Tin Tin, qui leva les épaules.
“Elles essaient de trouver comment nous dire quelque chose,” dit Karina.
Joaquin se leva et fit le geste de biner la terre, puis de porter un lourd fardeau. Il s’arrêta pour s’essuyer le front puis fit mine d’avoir peur de quelqu’un à proximité. Il s’empara de sa houe imaginaire et se remit au travail.
“Esclave,” dit Karina en montrant Joaquin.
“Oui, esclave,” dit Tin Tin.
“Toi et Liada vous êtes des esclaves?” demanda Karina.
Tin Tin secoua la tête. “J’ai été l’esclave de Sulobo…”
“Kusbeyaw,” dit Liada. “Sulobo, kusbeyaw.”
“Tin Tin a été esclave, et son maître c’était Sulobo?” demanda Joaquin.
Tin Tin et Liada paraissaient être d’accord.
“Oui,” dit Karina. “Et on sait tous ce qu’est un kusbeyaw.”
“Yzebel,” Liada fit le geste de prendre des pièces dans sa bourse et de les donner à quelqu’un.
“Yzebel a acheté Tin Tin.” dit Karina. “Continue.”
“Sulobo.”
“Ah, Yzebel a acheté Tin Tin à Sulobo.”
“Oui,” dit Liada.
“Quel âge avait Tin Tin?” demanda Karina. “Est-ce qu’elle était bébé?” Elle fit semblant de bercer un bébé dans ses bras, puis montra Tin Tin du doigt.
“Non,” dit Liada en tendant la main à hauteur de poitrine.
“Tin Tin était une fillette, et qui est Yzebel?”
Liada berça un bébé dans ses bras.
“Yzebel est un bébé?”
“Non. Liada est…hum…”
“Liada était un bébé?”
Liada secoua la tête.
“Je crois qu’Yzebel est la mère de Liada,” dit Joaquin.
“Oh, je vois,” dit Karina. “Yzebel berçait Liada qand elle était bébé. Yzebel est ta mère.”
Liada leva deux doigts.
“Tu as deux mères?”
Liada leva un doigt, puis deux. En montrant le second doigt,