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avec un fracas métallique. L’épée s’échappa de la main de Kawalski et il tomba à genoux. Il chercha à prendre son couteau à sa ceinture tandis que le bandit relevait son épée pour frapper à nouveau.

      Liada balança un coup avec le fusil, frappant l’homme à la nuque.

      Kawalski évita l’homme qui tombait en faisant une roulade. En se mettant à genoux, il vit un bandit qui arrivait sur Liada par derrière. Il ramassa son pistolet à terre et tira deux fois, touchant l’homme à la jambe au deuxième coup. Lorsque l’homme s’écroula, Liada le matraqua avec le fusil.

      D’autres bandits arrivaient en foule depuis les bois, en criant et agitant leurs épées.

      Liada laissa tomber le fusil et ramassa une épée ensanglantée par terre. N’ayant pas le temps d’aller chercher son fusil, Kawalski attrapa Liada par le bras, en l’attirant vers lui.

      “Dos à dos,” dit-il en tenant son dos contre le sien. “On va s’en faire quelques uns.”

      Liada dit quelque chose et il sut qu’elle avait compris.

      Tandis que les bandits arrivaient sur eux de toutes parts, Kawalski tira deux autres coups de pistolet. Il éjecta son chargeur vide et en engagea un autre dans la chambre, mais avant qu’il n’aie eu le temps de l’armer, il entendit une salve de coups de fusils.

      “Voilà la cavalerie!” cria Kawalski.

      Liada poussa un cri. Kawalski tira par-dessus son épaule, tuant un homme qui était presque arrivé sur eux.

      “Kawalski!” dit Alexander par radio. “A terre!”

      Kawalski enveloppa Liada avec ses bras en l’attirant au sol. Des balles sifflèrent au-dessus de leurs têtes tandis que la section d’Alexander fauchait les bandits.

      Les attaquants n’avaient plus aussi peur des tirs que le jour précédent, mais quand ils virent autant de leurs hommes se faire balayer mortellement par la mitraille, quelques uns se mirent à courir vers les bois. Ils battirent bientôt tous en retraite, avec quelques bandits blessés qui les suivirent en boîtant. Ceux-ci furent fauchés par les fantassins qui envahirent le champ de bataille des deux côtés.

      Kawalski se mit à genoux et souleva Liada du sol. Il rejeta ses cheveux en arrière et dépoussiéra son visage.

      “Es-tu blessée?”

      Elle sourit tandis qu’il vérifiait si elle était blessée. Elle avait de nombreuses coupures et contusions sur le visage et sur les bras, mais rien de grave. Ses mains étaient en sang, mais c’était celui des bandits. La jupe de sa tunique était déchirée de la taille jusqu’au genou, mais sa jambe était seulement éraflée.

      Kawalski essaya de se tenir debout mais retomba sur les genoux. “Je crois que j’ai un peu le vertige.”

      Liada plaça les mains sur son cou, en recherchant des blessures. Elle lui passa les mains sur les épaules, puis le long de ses bras et autour de sa taille. Elle poussa un cri d’exclamation lorsqu’elle vit du sang frais sur sa main.

      Elle examina son dos.

      Il l’entendit dire quelque chose tandis qu’elle mettait son bras autour de ses épaules pour le coucher au sol. Elle l’aida à se mettre sur le flanc, se pencha près de sa bouche, et parla dans le micro de son casque.

      “Autumn, Autumn!”

      “J’arrive,” dit Autumn et elle courut vers eux.

      Elle se mit à genoux, mit les doigts dans la déchirure de la chemise camouflée de Kawalski, et la déchira pour l’ouvrir.  Elle retint sa respiration. “Bon sang, Kawalski.”

      “Qu’est-ce qu’il…” Et il s’évanouit.

      Chapitre huit

      “Est-ce que quelqu’un a perdu sa ceinture textile?” demada Sharakova par radio.

      “Non.”

      “Non.”

      “Non,” dit Alexander. “Pourquoi?”

      “J’ai devant les yeux une ceinture textile sur un chien de bison mort.”

      “Quel type de ceinture textile?”

      “Fabriquée pour l’Armée américaine,” dit Sharakova. “Exactement comme celle que je porte.”

      “Où es-tu, Sharakova?” demanda Alexander.

      “A cent mètres devant, sur la gauche.”

      “Ne laisse personne le dépouiller jusqu’à mon arrivée.”

      “Entendu, Mon adj’.”

      Quelques minutes plus tard, les autres regardèrent Mon adj’ enlever la ceinture du mort. Il l’examina, puis la passa à Joaquin.

      “Ca doit être ma ceinture du capitaine,” dit Joaquin.

      “Vous croyez qu’ils le retiennent prisonnier?” demanda Kady.

      Alexander fixa un instant la ceinture. “Je n’en ai aucune idée.”

      “Il nous faut l’apache,” dit Joaquin.

      “Et Liada,” dit Kady Sharakova.

      “Hé, Eaglemoon,” dit Alexander par radio. “T’es passée où?”

      Pas de réponse.

      “Elle doit avoir enlevé son casque,” dit Lojab.

      “Ils ont mis Kawalski dans le chariot de Cateri,” dit Lori, “et l’ont emmené au camp principal, au bord de la rivière.

      Alexander regarda alentour, observant les femmes et les enfants dépouiller les bandits morts de leurs vêtements. “Fichons le camp d’ici avant qu’ils nous tombent dessus.”

* * * * *

      Au camp principal, Alexander compta les effectifs et constata que tout le monde était présent.

      “Ne vous écartez pas d’ici, les gars. Restons groupés en attendant de découvrir la suite des événements.”

      Il se mit à l’ombre d’un arbre et s’assit juste à côté de Kawalski, qui était enveloppé dans une couverture chauffante Mylar. Autumn était là, agenouillée près de Kawalski toujours inconscient, occupée à contrôler sa tension. Liada et Tin Tin Ban Sunia étaient agenouillées près d’elle, observant tout ce qu’elle faisait.

      Lojab prit un paquet de Marlboros dans la poche intérieure de sa veste et s’avachit contre un arbre en allumant sa cigarette. Il expira la fumée par le nez en regardant le groupe autour de Kawalski.

      “T’en penses quoi, Eaglemoon?” dit Alexander en ôtant son casque pour frotter sa boule à zéro.

      Elle enleva le stéthoscope de ses oreilles et le tendit à Liada. “Il a perdu beaucoup de sang, et la blesure est profonde. On l’a nettoyée et recousue, et je lui ai fait une injection de morphine.”

      Liada plaça les embouts du stéthoscope dans ses oreilles comme elle avait vu Autumn le faire, puis elle ouvrit la couverture et glissa le pavillon dans la chemise déboutonnée de Kawalski. Ses yeux s’agrandirent au son du battement de son coeur. Autumn avait pris l’habitude d’utiliser les mains en s’adressant à Liada et Tin Tin. Les deux femmes semblaient en mesure de suivre la conversation, du moins jusqu’à un certain point.

      “Sa tension est bonne, et son pouls est normal.” Autumn se tut un instant, observant Tin Tin essayer le stéthoscope. “Je pense qu’aucun de ses organes n’a été atteint. On dirait que l’épée est passée sous le bord de son gilet pare-balles et la transpercé de part en part, juste au-dessus de l’os de la hanche.”

      “Tu as fait tout ce que tu pouvais pour lui.” dit Alexander. “Sans doute qu’il se réveillera quand la morphine aura cessé de faire effet.” Il tendit la ceinture textile à Autumn. “On a besoin de l’aide de Liada concernant ceci.”

      “A qui elle appartient?”

      “On

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