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illégales soient toujours acceptées dans les cercles politiques et rapportées par les médias dans les termes les plus positifs et les plus encourageants possibles. Le succès mondial du Mossad – comme celui d’Israël – était dans une grande mesure dû au fait qu’il était toujours autorisé à s’en tirer avec un type d’activités illégales qui ne seraient pas tolérées aux agences de renseignement des autres pays.

      La mission de Pierre à Paris était d’implanter une autre opération israélienne à faux-drapeau qui apparaîtrait inévitablement non seulement antisémite, mais également une attaque terroriste islamique contre les ‘libertés’ chères dont les citoyens occidentaux trompés croient en jouir. A la suite de l’implication de Pierre dans ces opérations, il savait d’expérience que le succès dépendait d’un nombre important de facteurs, y compris la structure de commandement d’individus obscurs et non-identifiés initiant et finançant l’opération, le recrutement d’un ou plusieurs gars simplets à faible QI ou de gars sur lesquels les médias traditionnels se concentraient comme étant les auteurs présumés comme ce fut le cas de Lee Harvey Oswald dans l’assassinat du président John F. Kennedy en novembre 1963, l’utilisation de professionnels hautement qualifiés qui tout en organisant et incitant aux attaques sont restés anonymes et invisibles de sorte que la culpabilité soit attribuée au bouc émissaire, et finalement un contrôle essentiel ou une influence sur les médias dominants dont la conformité à diffuser la désinformation servait à tromper le grand public en lui faisant croire que les simplets à faible QI étaient eux-mêmes responsables et non leurs instigateurs invisibles insaisissables et leurs agents professionnels.

      La capacité audacieuse d’Israël à mener de telles opérations en toute impunité était justifiée par le fait que même lorsque ses opérations faux-drapeau échouaient ou étaient divulguées, Israël réussissait à échapper à la rétribution, comme ce fut le cas de l’affaire Lavon : une opération secrète israélienne baptisée Opération Susannah menée en 1954 en Égypte qui avait impliqué le recrutement de juifs égyptiens pour planter des bombes dans des cibles civiles, cinémas, bibliothèques égyptiennes, américaines et britanniques et des centres d’éducation américains. Les attentats devaient être imputés aux Frères musulmans, aux communistes, aux nationalistes et aux mécontents égyptiens en vue de créer un climat d’instabilité violente qui inciterait le gouvernement britannique à garder ses troupes d’occupation dans la région du canal de Suez en Égypte. Comme il s’est avéré que la seule victime de l’opération était l’un d’eux portant une bombe qui s’était déclenchée accidentellement avant de la placer dans un cinéma, le groupe d’agents présumés terroristes fut arrêté, dont deux de ses conspirateurs se suicidèrent et les deux autres furent jugés et exécutés.

      Bien que l’opération ait échoué, elle avait néanmoins servi l’objectif d’Israël en déclenchant une série d’événement impliquant les relations de pouvoir au Moyen-Orient, qui eut une répercussion jusqu’à ce jour : le procès public initial et la condamnation de huit juifs égyptiens qui ont mené l’opération sous faux-drapeau, une incursion de représailles militaires d’Israël sur Gaza assassinant 39 égyptiens, un accord d’armement égyptien-soviétique subséquent qui avait mis en colère les dirigeants américains et britanniques renonçant à soutenir financièrement la construction du barrage d’Assouan, la nationalisation énoncée du Canal de Suez par le président égyptien Nasser en représailles au retrait de l’aide, et suivi par l’invasion tripartite ratée en 1956 par Israël, la Grande-Bretagne et la France dans une tentative de renverser Nasser. A la suite de cette invasion ratée, la France a élargi et accéléré sa coopération nucléaire avec Israël, ce qui a finalement permis à l’Etat juif de produire des armes nucléaires malgré l’opposition du président américain John F. Kennedy suivi par son assassinat avec l’implication du Mossad d’Israël.

      Plus de dix ans plus tard, le 8 juin 1967, des avions de combat et des torpilleurs maritimes israéliens sans noms attaquèrent l’USS Liberty – un navire de recherche technique naval dans les eaux internationales au nord de la péninsule du Sinaï – tuant 34 membres d’équipage et blessant 170 autres en endommageant gravement le navire - en vue de blâmer les égyptiens pour que les États-Unis entrent en guerre aux côtés d’Israël. L’explication d’Israël, selon laquelle il pensait que le navire était égyptien, fut par la suite démentie à plusieurs reprises par les officiers américains du navire qui étaient certains que l’intention d’Israël était de les faire couler, par un pilote du navire israélien qui avait immédiatement reconnu le navire comme étant américain et d’en avoir informé son quartier général lui ayant demandé d’ignorer le drapeau américain et de poursuivre l’attaque – ce pilote fut arrêté à son retour à la base -, par l’ambassadeur des États-Unis au Liban de l’époque qui avait affirmé que la radio de surveillance de l’ambassade avait entendu les protestations de ce pilote, par un commandant israélien à double nationalité membre du conseil de guerre qui avait affirmé qu’il n’y avait aucun doute que l’USS Liberty était bien un navire américain, par un ancien avocat impliqué dans l’enquête militaire concernant l’attaque qui a proclamé que le président Johnson et le secrétaire de la défense Robert McNamara avaient donné instruction de « conclure que l’attaque était un cas ‘d’identité erronée’ malgré la preuve accablante du contraire », par un ancien président des chefs d’état-major qui après avoir passé une année à enquêter sur l’incident avait déclaré que c’était « l’une des couvertures classiques américaines… Pourquoi notre gouvernement mettrait-il les intérêts d’Israël avant les nôtres ? »

      L’agression, cependant, était restée jusqu’à ce jour le seul incident maritime dans l’histoire américaine où les forces militaires américaines furent tuées sans qu’il y ait d’enquête. Le refus du gouvernement d’enquêter correctement sur l’attaque donnait un message clair aux israéliens que si le gouvernement américain – dirigé par le président Johnson qui avait peur de finir comme son prédécesseur John F. Kennedy – n’osait pas les punir pour le meurtre des militaires américains, ils pouvaient donc s’en tirer avec n’importe quelle autre attaque.

      L’incapacité à ce que le gouvernement américain enquête sérieusement sur une attaque contre l’Amérique avait conduit à ce que cela soit répété à une échelle beaucoup plus grande dans le cas du 11 septembre 2001 – connu sous le nom de 9 septembre – d’attaques coordonnées contre des points de repère symboliques des États-Unis, y compris les tours jumelles du World Trade Centre (WTC) dans le Lower Manhattan à New York. Bien qu’ils soient considérés comme les symboles de la puissance américaine dominant l’horizon de New York, les bâtiments du WTC coûtaient des millions de dollars à l’administration portuaire de New York dû à la chute du prix des loyers. Ces bâtiments posaient également un risque sérieux à la santé du fait que ses poutres d’acier avaient été aspergées d’amiante ignifuge des décennies plus tôt lors de leur construction. Donc, après des années de litiges perdus en 2001, l’autorité portuaire reçut l’ordre de retirer l’amiante qui lui aurait coûté des milliards de dollars. Larry Silverstein – un homme d’affaires juif, propriétaire de Silverstein Properties et un ami très proche de Benjamin Netanyahu – planifia donc d’acheter le WTC des mois avant le 11 septembre pour 115 millions de dollars par le biais d’un milliardaire sioniste Lewis Eisenberg, président du comité national républicain et chef de l’autorité portuaire de New York.

      Silverstein avait pour habitude de prendre son petit-déjeuner avec sa fille tous les matins au spectaculaire restaurant ‘Fenêtres sur le monde’ du WTC, mais heureusement pour lui, le matin du 11 septembre 2001, il avait rendez-vous chez son dermatologue. Tout aussi fortuit pour Silverstein était le fait qu’il avait non seulement doublé la couverture d’assurance des bâtiments, mais s’était également assuré que la couverture comprenne tout acte terroriste. Nourri par son toupet judaïque, il intenta alors une poursuite juridique contre la compagnie d’assurance exigeant un double montant de dédommagement du fait que deux avions s’étaient écrasés contre les tours jumelles du WTC et non un seul. Silverstein fut alors béni d’une chance incroyable, lorsque tous les litiges du

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