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Lacan, dernier propriétaire de L’Origine du monde de Courbet, aimait le tableau si fort qu’il ne pouvait le regarder. Alors il le cacha derrière un tableau anodin. Les Chinois l’appelaient la « vallée des roses » (attention aux épines !), les Perses « la source du miel » (attention aux abeilles !), les Grecs « le mont de Vénus » (attention à l’escalade !). À chaque époque ses fantasmes et son explication du mystère de la femme. Il nous reste le témoignage des poètes, des peintres et même de quelques psychiatres célèbres. L’Origine du monde, un ouvrage à mettre seulement entre les mains des amoureux du mystère.

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À partir de la création de son premier atelier à l’âge de seize ans, sir Anthony van Dyck (1599-1641) devint célèbre dans le monde de l’art. Rubens, son professeur lorsqu’il était enfant, disait de lui qu’il était son élève le plus talentueux. Il confirma cette remarque par une carrière d’artiste de cour en Angleterre et en Espagne. De nos jours, il est reconnu comme peintre de portraits, capturant l’élégance et la beauté opulente de la vie des cours européennes au XVIIe siècle. Dans cette présentation fascinante de la longue carrière de Van Dyck, Natalia Gritsai met en relief le meilleur des chefs-d’œuvre de l’artiste.

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Condamné par les Nazis comme étant un artiste « dégénéré », Franz Marc (1880-1916) est un peintre allemand dont l’utilisation des lignes sèches et de la couleur exprime de manière éloquente la douleur et le traumatisme de la guerre. Dans des toiles telles que La Mort des animaux, Marc a créé l’émotion brute d’une violence primitive, qu’il a qualifiée de prémonition de la guerre, guerre qui allait être la cause de sa mort à l’âge de trente-six ans.

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Si, selon l’expression connue, vous êtes ce que vous mangez, alors Giuseppe Arcimboldo (1527-1593) fut le peintre parfait de l’âme humaine. Cet artiste était un dessinateur de talent. Dans cet ouvrage fascinant, Liana de Girolami Cheney se penche sur la critique historique du travail d’Arcimboldo, à partir des débuts de son succès et de l’obscurité tragique qui entoure sa mort, jusqu’à la redécouverte de son travail, en particulier par les surréalistes des années 1920.

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Auguste Macke (1887-1914) est un maître de l’expressionnisme allemand, un mouvement qui s’est développé au début des années 1900. Les expressionnistes voulaient utiliser l’art pour dépeindre les émotions davantage que les choses matérielles et la réalité, en insistant particulièrement sur les idées noires, la tragédie et l’« Angst », l’angoisse. Macke maîtrisait les formes et les couleurs, produisant des toiles captivantes qui provoquent encore de nos jours un sentiment de sympathie chez le spectateur. Il était aussi à l’aise en dépeignant les rues ensoleillées de Tunisie, que le ciel nuageux autour de la cathédrale de Bonn et la foule sans visage d’une gare pleine de monde. Dans ce texte complet, Walter Cohen se penche sur la courte vie d’un artiste dont le potentiel sans limites a tragiquement été stoppé par sa mort prématurée.

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Inspiré dès son jeune âge par le travail de Monet, Paul Signac (1863-1935) était l’ami et le disciple de Georges Seurat qui a mélangé la précision scientifique du pointillisme aux couleurs vivantes et à l’émotion de l’impressionnisme. Ce livre examine la complexité de la technique reconnue de Signac, et présente les détails de certaines de ses peintures les plus célèbres.

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Connu pour la subtilité de ses toiles pointillistes, Georges Seurat (1859-1891) était un peintre unifiant l’art et la science, qui obtenait des résultats exceptionnels. Il pouvait prendre des années pour terminer ses peintures qui impressionnaient alors le spectateur par leur complexité scientifique et leur impact visuel. Klaus H. Carl offre aux lecteurs un aperçu fascinant de la technique scientifique se cachant derrière les chefs-d’œuvre pointillistes de Seurat.

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L’art a été profondément marqué par la figure de la Vierge Marie, le symbole de la maternité, rayonnante de jeunesse, de tendresse et de compassion depuis deux mille ans. Trouvant en elle une source d’inspiration inépuisable, les artistes ont utilisé cette figure pour exprimer nos souffrances et nos joies. L’auteur Kyra Belán nous emmène dans une analyse du sens à trouver dans les images de la Vierge – à partir d’interprétations personnelles et de réflexions plus spirituelles. Les œuvres d’art constituent des commentaires visuels, à la fois sur l’évolution de l’art occidental et sur celle de l’image de la femme dans la société. Avec plus de 200 illustrations, deux mille ans d’histoire sont exprimés à travers une seulle image, celle de la Vierge Marie, mère du Christ.

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Vincent van Gogh (Groot-Zundert, Brabant, 1853 – Auvers-sur-Oise, 1890) La vie et l'oeuvre de Vincent van Gogh sont si étroitement liées qu'il est quasiment impossible de voir ses toiles sans y lire le récit de sa vie : van Gogh est en effet devenu l'incarnation du martyr souffrant et incompris de l'art moderne, l'emblème de l'artiste marginal. Le premier article, publié en 1890, donnait des détails sur la maladie de van Gogh. L'auteur de l'article voyait le peintre comme un «génie terrible et dément, souvent sublime, parfois grotesque, toujours à la limite du cas pathologique ». On sait très peu de choses sur l'enfance de Vincent. Á l'âge de 11 ans, il dut quitter le «nid humain », comme il le nommait lui-même, pour poursuivre sa scolarité dans divers internats. Le premier portrait nous montre van Gogh comme un jeune homme sérieux de dix-neuf ans. A cette époque, il avait déjà travaillé trois ans à La Haye et ensuite à Londres, dans la galerie Goupil & Co. En 1874, son amour pour Ursula Loyer s'acheva dans un désastre et un an plus tard, il fut transféré à Paris, contre son gré. A l'issue d'une discussion particulièrement violente au moment des fêtes de Noël 1881, son père, pasteur, ordonna à Vincent de partir. Avec cette ultime rupture, il abandonna son nom de famille, signant ses toiles d'un simple «Vincent ». Il se rendit à Paris et ne retourna jamais en Hollande. Á Paris il fit la connaissance de Paul Gauguin, dont il admirait énormément les peintures. L'autoportrait fut le principal sujet de Vincent de 1886 à 1888. En février 1888, Vincent quitta Paris pour Arles, et essaya de persuader Gauguin de le rejoindre. Les mois passés à attendre Gauguin furent les plus productifs de la vie de van Gogh. Il voulait montrer à son ami autant de toiles que possible et décorer la Maison jaune. Mais Gauguin ne partageait pas sa vision de l'art et rentra finalement à Paris. Le 7 janvier 1889, quatorze jours après son automutilation, Vincent quitta l'hôpital. Ignorant sa propre folie, il espérait se rétablir et oublier, mais en réalité, il y retourna deux fois cette année là. Au cours de son ultime séjour à l'hôpital, Vincent peignit des paysages dans lesquels il recréait le monde de son enfance. On dit que Vincent van Gogh se tira une balle dans la tempe dans un champ, mais décida de rentrer à l'hôtel et de se coucher. Le propriétaire informa le Dr Gachet et son frère, Theo ; ce dernier décrivit les derniers instants de sa vie qui prit fin le 29 juillet 1890 : «Je voulais mourir. Mais j'étais assis à son chevet, lui promettant que nous allions le guérir. […] », il répondit : «La tristesse durera toujours. »

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L’Ukiyo-e (« images du monde flottant ») est un courant artistique japonais qui naquit pendant la période prospère de l’Edo (1615-1868). Caractéristiques de cette période, les estampes sont l’œuvre collective d’un artiste, d’un graveur et d’un imprimeur. Développées en raison de leur faible coût grâce à l’évolution de la technique, elles représentent la vie quotidienne, les femmes, les acteurs du théâtre kabuki ou encore les lutteurs de sumo. Le paysage s’imposera ensuite comme l’un des sujets favoris. Moronobu, le fondateur, Shunsho, Utamaro, Hokusai ou encore Hiroshige sont les artistes les plus réputés de ce mouvement. En 1868, le Japon s’ouvre à l’Occident. La maîtrise de la technique, la finesse des œuvres et la précision graphique séduisent immédiatement l’Occident et influencent les plus grands tels les impressionnistes, Van Gogh ou Klimt. C’est la période dite du « Japonisme ». A travers une analyse thématique, Woldemar von Seidlitz et Dora Amsden soulignent en filigrane l’influence immense qu’eut ce mouvement sur toute la scène artistique occidentale. Ces magnifiques estampes représentant l’évolution de l’idéal féminin, la place des dieux, ou l’importance accordée au paysage, sont aussi le précieux témoignage d’une société aujourd’hui révolue.