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La Femme Parfaite. Блейк Пирс
Читать онлайн.Название La Femme Parfaite
Год выпуска 0
isbn 9781640296657
Автор произведения Блейк Пирс
Жанр Зарубежные детективы
Издательство Lukeman Literary Management Ltd
CHAPITRE PREMIER
Jessie Hunt, épuisée et en sueur, laissa tomber les dernières caisses de déménagement sur la moquette de la salle à manger. Elle sentait déjà ses muscles commencer à former des crampes et savait qu'elle allait avoir très mal le lendemain.
Cependant, quand elle regarda Kyle, elle ne put s'empêcher de sourire. Ils venaient officiellement d'emménager. Le grand sourire qu'il affichait indiquait à Jessie qu'il pensait la même chose. Il avait la chemise trempée mais elle ne s'en soucia guère quand il s'approcha d'elle et la serra fortement contre lui.
“Maintenant, on habite ici”, lui murmura-t-il à l'oreille avant de l'embrasser doucement dans le cou. “Je crois que nous avons le droit de fêter ça en buvant un verre, n'est-ce pas ?”
“Absolument”, convint-elle.
“Champagne ? Bière ?”
“Peut-être une bière”, suggéra Jessie, “et un Gatorade pour faire descendre la bière. J'ai l'impression que mon corps tout entier pourrait se gripper à tout instant.”
“Je reviens”, dit Kyle avant d'aller dans la cuisine.
Jessie passa de la salle à manger dans le salon et se laissa tomber sur le sofa, sentant son chemisier trempé de sueur se presser contre le drap qui recouvrait le sofa. C'était la fin du mois d’août et, même dans la communauté maritime de Westport Beach, comté d'Orange, le temps était chaud et moite. La température dépassait facilement les trente degrés.
Bien sûr, ce n'était rien par rapport à ce que c'était dans le centre de Los Angeles, où ils avaient habité jusqu'à ce matin. Entourée par l'asphalte, le béton et les gratte-ciels brillants, quand Jessie quittait leur immeuble à la fin de l'été, elle trouvait souvent des températures qui dépassaient les trente-sept degrés. En comparaison, cet endroit lui paraissait frais.
Elle se souvint que c'était exactement la sorte d'avantage qui avait justifié qu'elle quitte la vie familière qu'elle avait fini par aimer en ville. Elle échangeait l'excitation des rues animées de Los Angeles contre la fraîcheur des brises océaniques. Au lieu d'aller dans de nouveaux restaurants branchés, ils iraient dans des cafés de bord de mer. Au lieu de prendre le métro ou un Uber pour aller assister à l'ouverture d'une galerie, ils iraient assister à une course de yachts dans le port. Enfin, bien sûr, il y avait tout l'argent supplémentaire. Il allait lui falloir du temps pour s'y habituer mais elle avait promis à son mari qu'elle apprécierait beaucoup leur nouvelle vie et elle comptait tenir parole.
Kyle entra dans la pièce en tenant des bières et des Gatorades. Il avait enlevé sa chemise trempée. Jessie fit semblant de ne pas voir les abdos et la poitrine impressionnants de son mari. Elle ne comprenait pas comment il se débrouillait pour conserver un tel physique tout en travaillant si longtemps à l'entreprise. Cela dit, elle ne se plaignait pas.
Il approcha, lui tendit les boissons et s'assit à côté d'elle.
“Savais-tu qu'il y avait un réfrigérateur à vin dans le cellier ?” demanda-t-il.
“Oui”, dit-elle en riant d'un air incrédule. “Ne l'as-tu pas remarqué les deux dernières fois que nous avons visité cette maison ?”
“J'avais juste supposé que c'était un placard de plus et je ne l'ai ouvert que maintenant. C'est sacrément cool, hein ?”
“Oui, c'est sacrément cool, sacrément beau gosse”, convint-elle en s'émerveillant de voir que ses boucles blondes courtes restaient impeccablement coiffées même quand il négligeait tout le reste.
“C'est toi qui es belle”, dit-il en écartant les cheveux châtains mi-longs de Jessie de devant ses yeux verts et en la fixant de ses propres yeux bleus au regard intense. “C'est bien que je t'aie sortie de Los Angeles. J'étais fatigué de voir tous ces hipsters à chapeau mou te reluquer.”
“Je dois dire que les chapeaux mous n'étaient pas bien attirants. Je voyais à peine leur visage et cela m'empêchait de décider s'ils étaient du style qui me plaît.”
“C'est parce que tu es une Amazone”, dit-il en faisant semblant de ne pas se vexer de ses gentilles taquineries. “S'il fait moins d'un mètre quatre-vingt, un homme est obligé de tendre le cou pour regarder une grande perche comme toi.”
“Cela dit, ce n'est pas ton cas”, murmura tendrement Jessie, oubliant soudain ses crampes et l'attirant près d'elle. “J'apprécie toujours ta grandeur, beau mec.”
Alors que les lèvres de Jessie commençaient juste à frôler celles de son mari, on sonna à la porte.
“J'y crois pas”, gémit-elle.
“Va ouvrir”, suggéra Kyle. “Je vais me trouver une chemise propre.”
Jessie se rendit à la porte de devant, bière en main. C'était sa petite rébellion contre cette interruption de sa séduction. Quand elle ouvrit la porte, elle trouva une rousse guillerette qui semblait avoir à peu près le même âge qu'elle.
Elle était jolie, avec un joli petit nez, des dents blanc brillant et une robe de plage qui était juste assez moulante pour prouver qu'elle ne manquait jamais ses cours de gym. Elle tenait ce qui semblait être un plateau de brownies faits maison. Jessie ne put s'empêcher de remarquer l'énorme alliance qu'elle portait au doigt. Elle luisait dans le soleil de fin d'après-midi.
Presque sans réfléchir, Jessie se mit à faire le profil de la femme : la trentaine balbutiante; mariée jeune; deux, peut-être trois enfants; mère au foyer mais avec beaucoup de femmes de ménage; curieuse mais pas de façon malveillante.
“Salut”, dit la femme d'une voix joyeuse. “Je suis Kimberly Miner et j'habite de l'autre côté de la rue. Je voulais juste vous accueillir dans le quartier. J'espère que je ne vous dérange pas.”
“Salut, Kimberly”, répondit Jessie de sa voix de nouvelle voisine la plus amicale. “Je suis Jessie Hunt. En fait, nous avons terminé d'emmener notre dernier carton il y a quelques minutes, donc, vous arrivez au bon moment. Comme c'est gentil de votre part ! Des brownies