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biblique sont devenues d’une importance primordiale à l’état moderne d’Israël. Cette combinaison est devenue un facteur puissant à faire taire l’histoire palestinienne. »

      Keith W. Whitelam, The Invention of Ancient Israel: the silencing of Palestinian History (L’invention de l’ancien Israël : le silence de l’histoire palestinienne), Routledge, Londres, 1996.

      « Désarabiser l’histoire de la Palestine est un autre élément du nettoyage ethnique. 1500 ans de domination arabe et musulmane en Palestine ont été banalisés, les preuves de son existence ont été détruites et tout cela a été réalisé dans le but d’établir un lien absurde entre l’ancienne civilisation hébraïque et l’Israël d’aujourd’hui. L’exemple le plus flagrant d’aujourd’hui est Silwan, (Wadi Hilwe) une ville adjacente à la vieille ville de Jérusalem comptant 500 000 habitants. Israël expulse les familles de Silwan et détruit leurs maisons parce qu’elle prétend que le roi David avait construit une ville à cet endroit il y a environ 3 000 ans. Des milliers de familles seront des sans-abris pour qu’Israël puisse construire un parc de commémoration pour un roi qui aurait vécu il y a 3 000 ans. Aucune preuve historique n’existe prouvant que le roi David ait vécu sur ces terres. Pourtant des hommes, des femmes, des enfants et des personnes âgées ainsi que leurs écoles, leurs mosquées, leurs églises, leurs anciens cimetières et toute preuve de leur existence doivent être détruits et ensuite déniés pour que les revendications sionistes des droits exclusifs à la terre puissent être justifiées. »

      Miko Peled, activiste de la paix et auteur israélite (né à Jérusalem, 1961)

      Le stratagème sioniste le plus réussi a été de s’aligner au judaïsme et de se cacher derrière les aspects judaïques en commençant par les emblèmes sacrés, tels que la Minora, et d’ensuite dévier la mémoire de l’Holocauste dont l’invocation cynique constante sert à réduire au silence les critiques des crimes barbares israéliens et même d’évoquer une justification illusoire au génocide froid et calculé du peuple palestinien.

      « Les israéliens et les juifs américains sont entièrement d’accord sur le fait que la mémoire de l’Holocauste est une arme indispensable – une arme qui doit être utilisée sans relâche contre leur ennemi commun… les organismes et les individus juifs travaillent donc continuellement pour le rappeler au monde. En Amérique, la perpétuation de la mémoire de l’Holocauste est maintenant une entreprise d’une valeur de 100 millions de dollars par an, dont une partie est financée par le gouvernement. »

      Selon l’auteur israélien, Moshe Leshem, l’expansion du pouvoir israélien est proportionnelle à l’expansion de la propagande de l’ « Holocauste ».

      « Depuis les juifs ont inventé l’accusation d’antisémitisme dans les années 1880. Elle fut d’abord publié dans l’Encyclopédie juive (1901 volume 1 page 641), avant d’être enracinée grâce à l’argent, aux organisations, à la propagande et aux mensonges juifs (tel que l’Holocauste – Holohoax) de sorte que le mot soit devenu comme le venin de serpent paralysant le système nerveux. Même la mention du mot ‘juif’ est évitée à moins que ce soit utilisé dans un contexte favorable et positif. »

      Charles A. Weisman, Who is Esau-Edom? (Qui est Esau-Edom ?) Weisman Publications, 1966.

      L’utilisation continue du mot ‘antisémitisme’ comme arme contre ses ennemis – jusqu’à inventer le nouveau terme de ‘nouveau antisémitisme’ – est essentielle pour la survie du sionisme. En effet, cela sert à détourner l’attention du mensonge, de la tricherie, du vol, de l’assassinat, de profit de guerre, des violations flagrantes du droit international et des crimes barbares contre l’humanité. Pourtant, en dépit des preuves irréfutables et accablantes de la criminalité incontrôlée d’Israël, les juifs continuent partout à refuser l’assimilation du sionisme au judaïsme et la plupart de ceux qui reconnaissent la différence n’ont pas le courage de le dire. Les médias de masse continuent à refuser de faire les bonnes choses en rapportant sans conditions les faits réels. Les soi-disant dirigeants politiques – dirigés par le président américain et le premier ministre malsain et obséquieux canadien – continuent aveuglément à flatter servilement et à féliciter le nettoyage ethnique du peuple palestinien par Israël. Et la plupart d’entre nous devenons complices de ses crimes en sirotant docilement de l’abreuvoir sioniste débordant du sang palestinien, en acceptant silencieusement les mensonges de la propagande d’Israël.

      8

      Mardi 15 décembre

      Little Venice, Londres, Angleterre

      Plusieurs événements au cours des dernières années avaient radicalement changé la vie de Conrad Banner. Le premier était sa rencontre avec Freya Neilson dont il est tombé amoureux. Le deuxième événement important fut la mort de son grand-père suivie six mois plus tard de celle de sa grand-mère. Leurs disparitions avaient servi à l’amener à se réconcilier avec son père, Mark. Leur rupture s’était produite seize ans plus tôt lorsque Mark – auteur et journaliste honoré de nombreux prix journalistiques britanniques et internationaux pour la couverture du Moyen-Orient – s’était installé à Beyrouth où la mère de Conrad n’était pas prête à aller vivre. La séparation eut pour conséquence un divorce inévitable mais assez amical. Conrad resta avec sa mère en Angleterre et fut ainsi séparé de son père.

      La dernière volonté et le testament des grands-parents stipulaient que leurs biens – y compris leur maison dans le beau Little Venice – seraient partagés équitablement entre Mark et Conrad, qui accepteraient tous deux de ne pas vendre la maison familiale où Mark avait grandi et où Conrad avait passé d’agréables week-ends et ses vacances d’été. Ils avaient décidé que Conrad s’installerait dans la maison où la chambre de Mark serait préservée intacte pour ses séjours à Londres. C’était un arrangement pratique qui leur avait permis de passer un peu de temps ensemble. Comme Mark avait l’habitude de passer Noël à Londres, ils avaient célébré Noël ensemble en famille, avec la mère de Conrad qui ne s’était pas remariée, pour la première fois depuis de longues années.

      Cette année, Conrad avait décidé que le documentaire vidéo qu’il allait tourner à Jérusalem devrait inclure les célébrations de Noël de la Terre Saine le 25 décembre. En dehors de la célébration pour les catholiques et les protestants, il y avait une autre célébration de Noël le 6 janvier pour les chrétiens orthodoxes et le 9 janvier pour les arméniens orthodoxes à Jérusalem. Le sujet du documentaire de Conrad aborderait l’utilisation inappropriée de l’archéologie par Israël pour désarabiser, invalider et détruire progressivement tout fondement probant de l’existence d’un peuple palestinien et légitimer la revendication d’Israël de la Terre Sainte en inventant des allégations non-fondées de l’existence d’une civilisation ancienne juive qui justifierait l’actuel état juif d’Israël accapareur des terres.

      Lors de sa précédente visite à Jérusalem, Jason avait rencontré Sami Hadawi et Adam Peltz, avec qui il était devenu ami et avec qui il avait discuté de ses projets pour le documentaire. Peltz lui avait expliqué que malgré son prétendu « objectif d’accroître la sensibilisation du public et son intérêt pour le patrimoine archéologique du pays » en s’engageant ostensiblement dans une activité scientifique, l’Autorité des Antiquités d’Israël (IAA) n’avait donné aucune information facilement accessible sur les lieux ou les objectifs des excavations en cours, ni l’ampleur de ses activités, ni la nature de ses découvertes. Souvent les informations disponibles sur les excavations du tunnel étaient fournies après le fait, par un communiqué d’un porte-parole de l’IAA et non rapportées de façon transparente pendant le travail en cours. Il suffisait de dire que ce manque de transparence augmentait la suspicion des activités irrégulières qui pourraient nuire aux découvertes archéologiques.

      Ce matin, Conrad était à son bureau en train d’établir une liste de tout ce qui pourrait lui être nécessaire pour son prochain voyage à Jérusalem. Il avait opté pour un appareil compact transportable

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