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sur la poitrine de Ryan, tandis que l’autre dansait dans les cheveux noirs de Rio.

      Il avait regardé Rio passer sa main de la bite de Nate jusqu’au point de contact entre Ryan et lui-même. Et là c’était Nate qui n’en pouvait plus. Il avait senti les doigts de Rio glisser à l’intérieur de son corps le long de la bite de Ryan.

      - Oh putain, avait-il crié alors que sa bite entrait en éruption.

      Sa libération avait semblé donner à Ryan et Rio la permission de se laisser aller. Rio s’était penché et l’avait embrassé, tandis que Ryan avait accéléré son rythme. Nate s’était baissé et avait enroulé ses doigts autour de la bite de Rio pour le caresser au rythme imposé par Ryan. Et puis, pendant un moment, Nate avait vu les cordes vocales du cou de Ryan se gonfler alors qu’il s’enterrait en lui aussi loin qu’il le pouvait.

      - Et merde ! avait-il hurlé.

      Une seconde après que Ryan ait glissé sur le bord, Nate avait senti Rio lui jouir dans la main. Le trio s’était retrouvé dans un tas de bras, de jambes, de langues et de dents. Nate n’en avait jamais assez de ces hommes.

      - Je t’aime, avait-il dit en regardant Ryan droit dans les yeux. Il s’était ensuite tourné vers Rio : je t’aime.

      Ryan et Rio avaient enroulé leurs bras et leurs jambes autour de Nate.

      - Nous aussi, on t’aime. Tu fais partie de nous maintenant, avait dit Ryan.

       * * * *

      - Ça y est ? On est arrivés ? pleurnichait Nate.

      - Tu viens de me demander ça il y a dix minutes. Et non, avant que tu ne le demandes, je n’ai toujours pas de réseau dans ces montagnes.

      Pu-tain, qu’est-ce qu’il s’ennuyait ! Avec un sourire diabolique, il dézippa son pantalon et en sortit sa bite. Ne faisant même pas attention à Rio, il la caressait oisivement en regardant le paysage par la fenêtre du passager.

      - Putain, c’est bien torride, tout ça, mais tu vas me faire démolir ma camionnette, lui dit Rio.

      Nate se caressait un peu plus tout en souriant à Rio.

      - J’essaie juste de tout faire pour ne pas mourir d’ennui.

      Rio gémissait en écartant ses cuisses, donnant à sa propre érection une place plus importante.

      - Tu la vois, cette route ? As-tu la moindre idée de ce qui pourrait arriver si je me déconcentrais assez longtemps pour faire quelque chose pour l’une ou l’autre de nos bites en ce moment même ? s’enquit Rio en le regardant en lui faisant un clin d’œil. Je te promets que je m’arrête dès que je peux, histoire de faire une petite pause. C’est vrai que je conduis depuis longtemps.

      - Une p’tite pause… hum… lui dit Nate en essayant de rentrer sa tige dure dans son pantalon.

      Rio gloussa :

      - Eh bien, je pensais plus à faire autre chose que juste p’tite pause… si tu vois c’que j’veux dire !

      - Rhô putain ! J’aime beaucoup mieux cette idée !

      Chapitre Deux

      Après un arrêt plus que satisfaisant, Nate s’endormit immédiatement, sa tête reposant contre l’épaule de Rio, qui souriait en regardant cette petite boule d’énergie. Nate serait mort s’il savait qu’il était en train de baver sur sa chemise, parce qu’il se vantait d’être une vraie tapette. Rio pensait que c’était ce que Nate se disait, de toute façon. Toujours soigneusement guindé, même si ses cheveux bruns avaient toujours cette allure décoiffée… Rio savait que Nate passait au moins vingt minutes par jour à se coiffer chaque mèche jusqu’à ce que le rendu soit parfait. Passant un panneau routier, il lui donna un coup de coude.

      - Réveille-toi, bébé, on est à moins de cinq kilomètres !

      Rio avait deviné ce qui s’était passé au moment où Nate avait ouvert les yeux et avait repéré la tache humide sur le T-shirt rouge de Rio. Sa colonne vertébrale se raidit alors qu’il s’essuyait la bouche.

      - Mais p’tain… mais t’as fait quoi, làs ? Tu m’as presque fait faire une hémorragie de fluides.

      Rio éclata de rire. Et merde, pensait-il en secouant la tête. La vie n’allait pas être ennuyeuse avec Nate. Il fit un geste vers les montagnes.

      - C’est joli, tu trouve pas ?

      - Oui, mais, ces dernières heures, je n’ai vu que des montagnes, bailla Nate en se redressant sur son siège.

      - Menteur, toi, tout c’que t’as vu ces dernières heures, c’est l’intérieur de tes paupières.

      - Rhô ! C’est bon ! C’est pourtant vrai, tout ça, dit Nate en regardant autour d’eux. C’est pas mal du tout, ce coin ! Alors, il est où, notre nouveau chez nous ?

      Rio le regarda en secouant la tête.

      - Comment pourrais-je le savoir ? Ryan nous a demandé de le rejoindre au Commissariat.

      - Ok. C’est juste que je posais une question toute simple, pas de quoi en faire tout un flan !

      - Et merde ! Je n’savais pas qu’il y avait encore des endroits sur terre qui ressemblaient à ça !

      Garant le véhicule sur le côté de la route, Rio admira la vue quelques minutes de plus. Les montagnes semblaient avoir leur première couche de neige.

      - Il faudra que je m’achète des fringues. Ma garde-robe se compose principalement de jeans et de t-shirts.

      - J’ai pas mal de vêtements d’hiver. Tu pourras m’en emprunter s’tu veux. Oh, mais ! C’est vraiiiiii… les yeux de Nate s’agrandirent et il mit sa main sur sa bouche en signe de surprise : t’es un géant ! Désolé, Rio !

      Roulant des yeux, Rio décoiffa les cheveux de Nate, parce que c’était la seule chose qui attirerait son attention. Et de ça, il en était sûr.

      - C’est bon, tu peux venir avec moi. Je doute fort que tes vêtements fantaisistes de citadin fassent l’affaire dans une ville de cette taille. On pourra s’équiper mutuellement de sous-vêtements en polaire et de chemises en flanelle.

      Rio se mit à rire en voyant Nate frissonner.

      - Méfie-toi de ce que tu dis, toi. Je suis sûr que les citoyens de Cattle Valley apprécieront un homme qui porte du cachemire, répondit Nate avec une voix de citadin guindé.

      Secouant la tête, Rio remit la camionnette en marche et descendit la colline dans cette vallée pittoresque. Alors qu’ils traversaient la ville, il remarquait que la plupart des bâtiments semblaient neufs. À vrai dire, pas tout à fait : ils avaient l’air anciens, certes, mais il pouvait dire qu’ils avaient été construits au cours de ces quinze dernières années. « Pittoresque » serait le mot qu’il emploierait pour les décrire. La ville avait vraiment l’air d’appartenir à un studio d’Hollywood.

      - P’tain, murmura Nate. Il suffit de regarder les gens.

      Rio suivit le regard de Nate. Des couples de même sexe marchant main dans la main le long du trottoir.

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