Аннотация

Claude Lorrain (1600-1682), einer der talentiertesten Landschaftsmaler seiner Zeit, ist auch unter dem Namen „Claude Gellée“ oder einfach nur „Claude“ bekannt. Den Beinamen „Lorrain“ erhielt er aufgrund der Tatsache, dass er in der französichen Provinz Lothringen (frz. Lorraine) geboren wurde. Als junger Mann zog er nach Italien, nach Rom, wo er – bis auf einige Jahre Aufenthalt in Nancy, im Nordosten Frankreichs – zeitlebens wohnen blieb. Deswegen ist es wohl auch nicht verwunderlich, dass Lorrains berühmte romantische Landschaften mehr in der italienischen Tradition als in der französischen stehen. Die subtilen Lichteffekte und das zarte Blattwerk vor einem Hintergrund griechisch-römischer Architektur waren Gemäldeelemente, die viele spätere Künstler – wie etwa J.M.W. Turner oder sogar die französischen Impressionisten – inspirierten. Dieses Ebook präsentiert nicht nur Abdrucke seiner berühmtesten Werke, sondern auch die Detailansichten und vorbereitenden Skizzen und Zeichnungen dieser komplexen Gemälde. Das Visuelle wird von einem informativen Text über den Schöpfungshintergrund vieler Werke sowie einem Essay von Natalia Serebriannaya über die Entwicklung des Künstlers, mit dem Titel „Claude Lorrain: Die Evolution eines Künstlers”, begleitet. Abgerundet wird dieser Band mit einer detaillierten Biografie und einer Aufzählung aller wichtigen Ausstellungs– und Bestandskataloge.

Аннотация

Claude Gellée (Le Lorrain) (Chamagne, 1604 – Rome, 1682) Claude Gellée, surnommé Le Lorrain, ne fut ni un grand homme, ni un esprit noble comme Poussin. Toutefois, on ne peut nier son génie et il fut, à l'instar de Poussin, un inventeur profondément original dans les limites imposées par l'idéal classique. Il passa aussi presque toute sa vie à Rome bien que son art ne fût pas spécifiquement italien, mais bien français. En effet, plus de deux siècles plus tard, tous ceux qui, en France, ressentirent le désir de décrire les beautés de la nature, s'inspirèrent du Lorrain et de ses œuvres, qu'il s'agisse de Joseph Vernet au XVIIIe siècle ou de Corot au XIXe. En dehors de France, ce fut la même chose : d'ailleurs, Le Lorrain ne fut nulle part plus admiré qu'en Angleterre. Il reste une part de mystère dans la vocation de cet humble paysan presque illettré. En effet, ses connaissances en français et en italien étaient rudimentaires, et il utilisait, pour faire ses annotations au bas de ses dessins, un étrange sabir franco-italien. Ce mystère est en quelque sorte emblématique de la devise «le mystère dans la lumière », qui allait marquer ses tableaux. Qu'est-ce qui l'attira à Rome et l'y retint ? N'aurait-il pas pu produire ses chefs-d'œuvre à Nancy, Paris ou ailleurs ? Quoiqu'il en soit, c'est dans ses paysages qu'il réunit beauté, poésie et authenticité. Il réalisa parfois des dessins d'après nature tellement exceptionnels que plusieurs d'entre eux ont été attribués à Poussin. Mais c'est dans ses peintures que l'imagination prédomine, et l'on peut même dire qu'elle s'imposa de plus en plus, tandis que Le Lorrain prenait toute la mesure de son génie. Sans recourir à la raison, sans rien perdre de sa poésie instinctive, il comprit en écoutant Poussin et en le regardant faire, qu'une forme d'académisme aurait pu être un atout pour ses propres visions et rêveries.

Аннотация

Claude Gellée, called Claude Lorrain was neither a great man nor a lofty spirit like Poussin. His genius cannot, however, be denied and he was, like Poussin, a profoundly original inventor within the limitations of a classical ideal. He too spent most of his life in Rome though the art he created was not specifically Italian, but French. For more than two centuries afterwards everyone in France who felt called upon to depict the beauties of nature would think of Lorrain and study his works, whether it be Joseph Vernet in the eighteenth century or Corot in the nineteenth. Outside France it was the same; Lorrain was nowhere more admired than in England. There is an element of mystery in the vocation of this humble and almost illiterate peasant whose knowledge of French and Italian was equally poor, and who used to inscribe on his drawings notes in a strange broken Franco-Italian. This mystery is in some way symbolic of that with which he imbued his pictures, le mystère dans la lumière. This admirable landscapist drew from within himself the greatest number of extraordinary pictures, in which all is beauty, poetry and truth. He sometimes made from nature drawings so beautiful that several have been attributed to Poussin, but in his paintings his imagination dominates, growing in magnitude as he realised his genius. He understood by listening to Poussin and watching him paint that a sort of intellectual background would be an invaluable addition to his own imagination, visions, dreams and reveries.