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derrière lui. Il résistait, frappant les gardes de ses coudes, des pieds et même de sa tête. Ils le menèrent jusque sous une corde qui pendait à un crochet au plafond et l'y attachèrent, les bras dans le dos. Puis ils actionnèrent une poulie pour l'élever au-dessus du sol. Archie poussa un juron et cracha sur le plus proche des gardes. Deux d'entre eux le frappèrent de coups de crosse et il perdit connaissance. Horrifiée, Tess s'élança vers le sergent mais le général l'arrêta en la saisissant par les épaules. Il avait une prise d'acier, elle en ressentit de la douleur.

      Â« Qui est votre homme, Tess ? »

      Tess tenta de se libérer, mais le général l'enserra encore plus fort. Il la tenait maintenant tout contre lui et semblait apprécier. 'Superbe femme', pensa Amir, 'douce à l'extérieur et ferme au-dedans. Je saurais m'en contenter.'

      Tess cria : « C'est un soldat, un sergent, respectez-le comme tel. » Les hommes se mit à rire.

      Â« Un sergent, dites-vous ? » Amir remarqua, la tenant toujours devant lui, « Êtes-vous sûre ? Tous les soldats américains sont-ils si lourds ? » Les vêtements d’Archie étaient en lambeaux et son corps portait les marques d’un passage à tabac.

      Â« S’il vous plaît, libérez-le, » plaida-t-elle. « Il ne représente aucune menace ! »

      Amir accrut sa douloureuse prise sur les bras et les épaules de Tess. « Pourquoi tant d'inquiétude pour lui ; est-il votre amant ? » Tess essaya de se libérer, sans succès.

      Â« Non, il n'est pas mon amant! C'est un soldat. Libérez-le ! »

      Mécontent, Amir la lâcha et fit un signe de tête à l'un des gardes. L'un d'eux s'empara d'un seau d'eau et arrosa Archie de son contenu, le ramenant à lui. Deux d'entre eux tirèrent violemment sur la poulie et soulevèrent le sergent du sol. Il hurla. Tess sentit son cœur bondir.

      Â« Amir, » l'appelant par son prénom pour la première fois, « je vous en supplie, s'il vous plaît ne faites pas ça. Pour votre bien, ne vous mettez pas en danger lorsque les Américains vous trouveront. Ne devenez pas un criminel de guerre ! »

      Amir sourit. « Est-ce de l'inquiétude pour moi que j'entends, ma belle ? Peut-être m'aimez-vous un peu ? » Un autre hochement de tête ; un autre tir de corde.

      Â« Je vous emmerde ! » Le hurlement d'Archie perça Tess jusqu'au fond de son âme. Elle se retint de tuer le général.

      Â« Amir, s'il vous plaît, je vous le redemande : arrêtez ! Je ferai ce que vous voulez ! »

      Le sergent l'entendit et se mit à gesticuler dans une tentative de se libérer, en vain. « Commandant, ne faites pas ça. Dites-lui d'aller se faire voir ! Je n'ai même pas mal ! »

      Un autre hochement de tête du général. L'un des gardes s'approcha du prisonnier avec une perceuse électrique. Il démarra l'engin, attrapa Archie par les cheveux pour lui soulever la tête. Il lui montra la perceuse et dit avec un rictus "Made in USA."

      Amir s'empara à nouveau de Tess, humant son parfum. « Par où allons-nous commencer, ma belle ? Un petit trou dans la cuisse ? Ou peut-être dans l’œil ? »

      Archie tenta un coup de pied vers ses bourreaux mais échoua. « Commandant, ignorez-les ! Quand ils en auront fini avec moi, ils vous tueront ! »

      Amir, tenant toujours Tess, approcha son visage de sa joue. Elle ne pouvait en supporter plus. « Général, arrêtez ça. Je me donnerai à vous si vous le laissez partir. »

      Amir huma une fois encore le parfum parfum de ses cheveux, puis leva la main, arrêtant son gorille d'infliger plus de douleur au sergent. Il lui parla à l’oreille. « Êtes-vous sûre ma beauté ? Vous viendrez à moi de votre plein gré ? »

      Â« Oui, je le ferai ! , répondit-elle avec colère.

      â€” Sûre ? De vous même ? Me supplierez-vous de vous prendre ? »

      Tess était désespérée. « Je vous supplierai de me prendre, » marmonna-t-elle à travers ses larmes.

      Le général fit un autre geste en direction ses hommes. « Détachez-le, prenez soin de lui ! Remettez-le avec les autres ! Et maintenant, allez, allez ! » Les hommes se dépêchèrent, tirant Archie Powell derrière eux ; son visage était l'image même du désespoir.

      Amir lâcha Tess, retourna à la table, versa du vin dans le verre de Tess et le lui apporta. Elle s'effondra sur une chaise, prit le verre et le vida d'un trait. Elle se sentait vaincue, perdue. Amir s'assit à son tour et alluma un cigare. Il garda le silence jusqu'à ce que Tess se reprenne. Il souffla un cercle de fumée dans l'air.

      Â« Et maintenant, ma chère, assez de désagréments. Célébrons notre union. Vous vous y habituerez vite et vous allez même l'apprécier. Maintenant, si vous le voulez bien, allez dans vos appartements et préparez-vous à m'accueillir. » D'un rapide geste de la main, le général sonna une petite cloche. Kejal apparut presque aussitôt. « Madame a besoin de se rafraîchir et de se changer ; faites le nécessaire, » commanda-t-il. La femme prit Tess par la main, l'aida à quitter sa chaise et l'entoura doucement de ses bras pour la guider hors de la pièce. Tess se sentait comme une ombre impuissante.

      Une fois dans la chambre à coucher, la femme demanda à Tess de s'asseoir sur le canapé. Elle revint avec un gant de toilette chaud et lava ses larmes. « Vous devez le faire. Vous devez survivre à cette nuit. Je reviendrai plus tard pour vous aider. » Kejal entendit le général approcher et disparut silencieusement.

      Amir apparut, vêtu d'un magnifique peignoir, puis prit un fauteuil moelleux et croisa les jambes. « Morgan. » Il fit une pause. « Un nom masculin qui ne vous va pas du tout. Nous devons vous trouver un nom qui vous convienne mieux. » Une autre pause ; « Maintenant, si vous le voulez bien, j'apprécierais que vous vous dévoiliez à moi. Déshabillez-vous lentement. »

      Tess avait envie de vomir. Amir la regarda, attendant patiemment qu'elle lui obéisse. C'est ici que prend fin la mascarade, Tess se dit à elle-même. Je dois agir intelligemment. Il y a plus que moi en cause. Je dois agir avec raison.

      Elle se leva et retira lentement la légère robe, la laissant tomber au sol. Elle resta debout en soutien-gorge, culotte et talons hauts. Amir sourit, appréciant manifestement le spectacle. Une sculpturale jeune femme magnifiquement bâtie ; un abdomen ferme et des jambes dignes de Hollywood. Des lèvres exquises et de superbes yeux verts encadrés de cheveux blonds. Allah est en effet bien grand d’accorder une telle beauté à son humble serviteur.

      Â« Et maintenant, retirez le reste », ordonna-t-il. Lentement, délibérément, Tess retira son soutien-gorge et le laissa également tomber sur le sol. La vue de ses seins et de ses mamelons parfaits étaient plus qu'Amir ne pouvait supporter. Il se leva et les enveloppa doucement de ses mains, frémissant au toucher de la douceur ineffable de cette peau. Il se mit à trembler, son érection devenant maintenant visible. Il prévoyait de la prendre lentement, sans précipitation, et d'affirmer sa domination en l'emportant vers l'extase contre son gré. Il voulait l'amener à ce qu'elle le supplie de lui donner le plaisir que sa masculinité pouvait pourvoir, mais commença à perdre contrôle. Il devait la prendre. Là ! Tess semblait sensible à l'érotisme du moment et ses lèvres s'ouvrirent comme en signe de réceptivité. Amir recula d'un pas pour enlever son peignoir.

      Dans un éclair, Tess fléchit son corps dans ce qui semblait être une pirouette de danse, ramena sa jambe droite jusqu'à son épaule et, d'un mouvement rapide, planta la pointe du talon

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