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p. 191, note.
33
Il s'appelait Niccolò di Montefalcone.
34
On trouve dans la Préface des Nouvelles de Franco Sacchetti, un sonnet de cet auteur, adressé à Boccace, sur sa prétendue entrée dans l'ordre des Chartreux. Manni, p. 99, croit ce sonnet écrit en 1362; l'auteur de la Préface, vers 1373. M. Baldelli le croit, avec plus de raison, fait en 1370, au sujet de ce voyage à la Chartreuse de Calabre. Vita di Giov. Bocc., p. 195, note.
36
Cominciò a molestarlo schifosa scabbia, che rendeva gli la vita tediosa e afflitta. Aggravò il male debolezza d'intestini, ostruzzione de milza, ed accensione di bile, che lo afflissero co' sintomi i più sinistri, etc. M. Baldelli, Vita di Giov. Bocc., p. 199 et 200.
37
In avitum Certaldi agrum.
38
Lettre de Boccace à François de Brossano, publiée par l'abbé Mehus, Vita Ambros. Camald., pag. 203-205.
39
Voyez Mehus, Vita Ambr. Camald., p. 288.
40
Hâc sub mole jacent cineres ac ossa Johannis.
Mens sedet ante Deum meritis ornata laborum
Mortalis vitœ, Genitor Bocchaccius illi,
Patria etc.
41
De Genealogiâ Deorum, lib. XV.
43
Philippo Villani, Colluccio Salutato, Giann. Mannetti, etc.
44
L'une des premières éditions porte ce titre: Genealogiæ Deorum gentilium Johannis Boccatii de Certaldo ad Ugonem inclytum Hierusalem et Cypri regem; et à la fin du volume Venetiis impressum anno salutis, 1472, in-fol.
45
Deorum Genealogias in corpus unum redegit, felicius: quam illo erat sæculo sperandum. Ludov. Vives, de Tradend, Disciplin.
46
De Montibus, Sylvis, Fontibus, Lacubus, Fluminibus, Stagnis, seu paludibus, de diversis nominibus maris, imprimé à Venise, en 1473, in-fol.
47
De casibus Virorum et Fæminarum illustrium, lib. IX.
49
Imprimées à Florence, par Philippo di Giunta, 1504, in-8.
50
Ces explications des Églogues de Boccace ont été données par lui-même; elles sont tirées d'une de ses lettres latines, conservées en manuscrit dans la bibliothèque Laurentienne, et dont Manni a publié tous les passages relatifs à ces mêmes explications, Istor. del Decamer., p. 55 et suiv. Elle a été imprimée toute entière dans une Dissertation historique de Domenico Antonio Gondolfo, de l'ordre des Augustins, sur deux cents écrivains célèbres du même ordre. Rome, 1704, in-4., à l'article de frère Martin de Signa, à qui elle fut adressée par l'auteur.
51
Lorsque Louis de Hongrie eut envahi le royaume de Naples, pour venger le meurtre de son frère André.
52
Dans la lettre citée ci-dessus.
54
Lipis grœcè, latinè dicitur anxietas. Ub. supr.
55
Il serait trop long de rapporter l'explication des cinq dernières Églogues. On peut les voir, ub. supr., p. 60, 61 et 62. Je citerai pourtant ici la quinzième, intitulée Philostropus, de philos, ami, et strepo, tourner, convertir; Boccace y représente sa conversion, et il avoue qu'il la doit à l'amitié. Sous le nom de Philostropus, dit-il lui-même, j'entends mon illustre maître François Pétrarque, dont les conseils m'ont souvent engagé à quitter les plaisirs du monde pour les choses de l'éternité, et qui est ainsi parvenu, sinon à changer tout-à-fait, du moins à beaucoup améliorer mes penchants; et je me désigne moi-même sous le nom de Thiplos, qui peut aussi convenir à tout autre homme aveuglé comme moi par le faux éclat des choses mortelles, parce que thiphos, en grec (il a voulu dire typhlos), signifie un aveugle.
57
Le Trissino, dans sa Poétique; le Crescimbeni, dans son Hist. de la Poésie vulgaire, et presque tous les auteurs italiens, attribuent cette invention à Boccace. Le Crescimbeni croit cependant, t. I, p. 199, que la première origine de ce rhythme est due aux Siciliens. Le Bembo, en adoptant cette opinion, observe que les anciens Siciliens ne composaient pourtant l'octave que sur deux rimes, et que l'addition d'une troisième rime, pour les deux derniers vers, appartient aux Toscans. Prose, Flor. 1549, p. 70. En effet, dans le Recueil de l'Allacci (Poeti Antichi raccolti da codici manoscr., etc., Napoli, 1661), on trouve une canzone de Giovanni de Buonandrea, dont les quatre strophes sont de huit vers andécasyllabes, sur deux seules rimes croisées. M. Baldelli (p. 33, note), en citant d'autres auteurs qui ont été de la même opinion que le Bembo, convient avec sa candeur accoutumée, que l'octave avec trois rimes a été employée en France, avant Boccace, par Thibault, comte de Champagne, et il rapporte toute entière, une de ces octaves citée par Pasquier (Recherches de la France, Paris, 1617, p. 724. Amsterdam, 1723, t. I, col. 791.)
Au Rinouviau de la doulsour d'estéQue reclaircit li doiz à la fontaine,Et que son vert bois, et verger, et pré,Et li rosiers en may florit et graine;Lors chanterai que trop m'ara grevéIre et esmay, qui m'est au cuer prochaine:Et fins amis à tort acoisonnez,Et moult souvent de léger effréez.Mais il ne paraît pas que ce rhythme agréable, que l'oreille délicate du comte de Champagne lui avait inspiré, eût été adopté et fût devenu commun en France. En Italie, les Toscans furent sûrement les premiers à en faire usage; et Boccace, le premier de tous, soit qu'il connût la chanson de Thibault, soit qu'il ne la connût pas, employa, dans sa Théséide, l'octave à trois rimes, telle qu'elle est restée depuis.
58
Manni (Istoria del Decamerone, p. 55), copié ensuite par le Quadrio, rapporte une note qui lui avait été communiquée par le chanoine Biscioni, et qui était inscrite sur un manuscrit de ce poëme. Selon cette note, le Ninfale avait été composé en 1366; mais M. Baldelli regarde avec raison, comme hors de toute vraisemblance, que cet ouvrage, aussi licencieux en plusieurs endroits, que le Décaméron même, ait été fait depuis la conversion de Boccace; il lui paraît probable que le copiste, en transcrivant la note, transposa les chiffres, et mit le dix romain, X, après le cinquante, L, au lieu de le mettre avant; ce qui donne LXVI, 66, au lieu de XLVI, 46.
59
M. Baldelli, Vita del Boccaccio, p. 65.
60
Voyez Fabliaux et Contes, publiés par Legrand-d'Aussy, t. I, p. 230.
61
Filocopo, l. II, §. II.
62
Voyez Girolamo Muzio, Battaglie per difesa della Italica lingua, au commencement de sa lettre à Gabriello Cesano et à Bartolomeo Cavalcanti, qui est la première de ce recueil.
63
Le Muzio, en avançant le fait, loc. cit., n'indique point quelles sont les deux Nouvelles; elles se trouvent toutes deux dans le cinquième livre du Filocopo. Dans ce livre, Fiammette tient une espèce de cour d'amour: on y propose des questions à résoudre, et toutes ces questions ont pour sujet des aventures amoureuses: il y en a treize. La quatrième
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